Droit international 0.3 Droit pénal - Entraide 0.31 Répression de certains délits
Diritto internazionale 0.3 Diritto penale - Assistenza giudiziaria 0.31 Repressione di taluni reati

0.311.43 Convention du 23 novembre 2001 sur la cybercriminalité

0.311.43 Convenzione del 23 novembre 2001 sulla cibercriminalità

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Art. 27 Procédures relatives aux demandes d’entraide en l’absence d’accords internationaux applicables

1 En l’absence de traité d’entraide ou d’arrangement reposant sur des législations uniformes ou réciproques en vigueur entre la Partie requérante et la Partie requise, les dispositions des par. 2 à 9 du présent article s’appliquent. Elles ne s’appliquent pas lorsqu’un traité, un arrangement ou une législation de ce type existent, à moins que les Parties concernées ne décident d’appliquer à la place tout ou partie du reste de cet article.

2   a.
Chaque Partie désigne une ou plusieurs autorités centrales chargées d’envoyer les demandes d’entraide ou d’y répondre, de les exécuter ou de les transmettre aux autorités compétentes pour leur exécution;
b.
Les autorités centrales communiquent directement les unes avec les autres;
c.
Chaque Partie, au moment de la signature ou du dépôt de ses instruments de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, communique au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe les noms et adresses des autorités désignées en application du présent paragraphe;
d.
Le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe établit et tient à jour un registre des autorités centrales désignées par les Parties. Chaque Partie veille en permanence à l’exactitude des données figurant dans le registre.

3 Les demandes d’entraide sous le présent article sont exécutées conformément à la procédure spécifiée par la Partie requérante, sauf lorsqu’elle est incompatible avec la législation de la Partie requise.

4 Outre les conditions ou les motifs de refus prévus à l’art. 25, par. 4, l’entraide peut être refusée par la Partie requise:

a.
si la demande porte sur une infraction que la Partie requise considère comme étant de nature politique ou liée à une infraction de nature politique, ou
b.
si la Partie requise estime que le fait d’accéder à la demande risquerait de porter atteinte à sa souveraineté, à sa sécurité, à son ordre public ou à d’autres intérêts essentiels.

5 La Partie requise peut surseoir à l’exécution de la demande si cela risquerait de porter préjudice à des enquêtes ou procédures conduites par ses autorités

6 Avant de refuser ou de différer sa coopération, la Partie requise examine, après avoir le cas échéant consulté la Partie requérante, s’il peut être fait droit à la demande partiellement, ou sous réserve des conditions qu’elle juge nécessaires.

7 La Partie requise informe rapidement la Partie requérante de la suite qu’elle entend donner à la demande d’entraide. Elle doit motiver son éventuel refus d’y faire droit ou l’éventuel ajournement de la demande. La Partie requise informe également la Partie requérante de tout motif rendant l’exécution de l’entraide impossible ou étant susceptible de la retarder de manière significative.

8 La Partie requérante peut demander que la Partie requise garde confidentiels le fait et l’objet de toute demande formulée au titre du présent chapitre, sauf dans la mesure nécessaire à l’exécution de ladite demande. Si la Partie requise ne peut faire droit à cette demande de confidentialité, elle doit en informer rapidement la Partie requérante, qui devra alors déterminer si la demande doit néanmoins être exécutée.

9   a.
En cas d’urgence, les autorités judiciaires de la Partie requérante peuvent adresser directement à leurs homologues de la Partie requise les demandes d’entraide ou les communications s’y rapportant. Dans un tel cas, copie est adressée simultanément aux autorités centrales de la Partie requise par le biais de l’autorité centrale de la Partie requérante.
b.
Toute demande ou communication formulée au titre du présent paragraphe peut l’être par l’intermédiaire de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol).
c.
Lorsqu’une demande a été formulée en application de le let. a du présent article et lorsque l’autorité n’est pas compétente pour la traiter, elle la transmet à l’autorité nationale compétente et en informe directement la Partie requérante.
d.
Les demandes ou communications effectuées en application du présent paragraphe qui ne supposent pas de mesure de coercition peuvent être directement transmises par les autorités compétentes de la Partie requérante aux autorités compétentes de la Partie requise.
e.
Chaque Partie peut informer le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, au moment de la signature ou du dépôt de son instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, que, pour des raisons d’efficacité, les demandes faites sous ce paragraphe devront être adressées à son autorité centrale.

Art. 27 Procedure di assistenza giudiziaria in assenza di accordi internazionali applicabili

1 Qualora tra la Parte richiedente e la Parte richiesta non siano in vigore trattati di assistenza giudiziaria o accordi fondati su normative uniformi o reciproche, si applicano le disposizioni dei paragrafi 2–9. Tali disposizioni non si applicano qualora vi sia un trattato, un accordo o una normativa simile in vigore, a meno che le Parti interessate decidano di applicare al loro posto i paragrafi 2–9 in tutto o in parte.

2
a. Le Parti designano una o più autorità centrali incaricate di inviare le domande di assistenza giudiziaria e di rispondervi, nonché di eseguire o trasmettere tali domande alle autorità competenti per l’esecuzione;
b.
le autorità centrali comunicano direttamente tra loro;
c.
al momento della firma o del deposito dello strumento di ratifica, di accettazione, di approvazione o di adesione, le Parti comunicano al Segretario generale del Consiglio d’Europa il nome e l’indirizzo delle autorità designate in applicazione del presente paragrafo;
d.
il Segretario generale del Consiglio d’Europa istituisce e tiene aggiornato un registro delle autorità designate dalle Parti. Le Parti assicurano la costante correttezza dei dati riportati nel registro.

3 Le domande di assistenza giudiziaria presentate in base al presente articolo sono eseguite in conformità con le procedure specificate dalla Parte richiedente, a meno che queste siano incompatibili con la legislazione della Parte richiesta.

4 In aggiunta ai motivi di rifiuto previsti dall’articolo 25 paragrafo 4, la Parte richiesta può rifiutare l’assistenza se:

a.
la domanda riguarda un reato che la Parte richiesta considera di natura politica o connesso a un reato politico; o
b.
la Parte richiesta ritiene che l’esecuzione della domanda possa pregiudicare la sua sovranità, la sua sicurezza, il suo ordine pubblico o altri suoi interessi essenziali.

5 La Parte richiesta può sospendere l’esecuzione di una domanda se teme che essa possa pregiudicare indagini o procedimenti condotti dalle proprie autorità.

6 Prima di rifiutare o sospendere l’assistenza giudiziaria, la Parte richiesta valuta, se del caso dopo aver consultato la Parte richiedente, se la domanda possa essere parzialmente eseguita o subordinata alle condizioni che ritenga necessarie.

7 La Parte richiesta informa prontamente la Parte richiedente del seguito che intende dare alla domanda di assistenza giudiziaria. Motiva l’eventuale rifiuto o sospensione della domanda. Inoltre informa la Parte richiedente delle motivazioni che rendono impossibile o possono ritardare in modo significativo l’esecuzione dell’assistenza giudiziaria.

8 La Parte richiedente può esigere che la Parte richiesta mantenga confidenziali le domande presentate in base al presente capitolo e il relativo contenuto, salvo che l’esecuzione della domanda non imponga altrimenti. Qualora la Parte richiesta non possa soddisfare il requisito di confidenzialità, ne informa prontamente l’altra Parte, che decide se la domanda vada comunque eseguita.

9
a. In caso di urgenza, le autorità giudiziarie della Parte richiedente possono indirizzare le domande di assistenza giudiziaria o le relative comunicazioni direttamente alle omologhe autorità della Parte richiesta. In tale caso, l’autorità centrale della Parte richiedente trasmette contemporaneamente una copia della domanda o delle comunicazioni all’autorità centrale della Parte richiesta.
b.
Le domande o comunicazioni di cui al presente paragrafo possono essere effettuate per il tramite dell’Organizzazione internazionale di polizia giudiziaria (Interpol).
c.
Qualora venga presentata una domanda in base alla lettera a e l’autorità ricevente non sia competente a trattarla, essa la inoltra all’autorità nazionale competente e ne informa direttamente la Parte richiedente.
d.
Le domande o le comunicazioni effettuate in base al presente paragrafo che non implicano misure coercitive possono essere trasmesse direttamente dalle autorità competenti della Parte richiedente alle autorità competenti della Parte richiesta.
e.
Al momento della firma o del deposito dello strumento di ratifica, di accettazione, di approvazione o di adesione, le Parti possono comunicare al Segretario generale del Consiglio d’Europa che, per ragioni di efficienza, le domande effettuate in base al presente paragrafo devono essere indirizzate alla propria autorità centrale.
 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.