Droit international 0.3 Droit pénal - Entraide 0.31 Répression de certains délits
Diritto internazionale 0.3 Diritto penale - Assistenza giudiziaria 0.31 Repressione di taluni reati

0.311.43 Convention du 23 novembre 2001 sur la cybercriminalité

0.311.43 Convenzione del 23 novembre 2001 sulla cibercriminalità

Index Inverser les langues Précédent Suivant
Index Inverser les langues

Art. 24 Extradition

1   a.
Le présent article s’applique à l’extradition entre les Parties pour les infractions pénales définies conformément aux art. 2 à 11 de la présente Convention, à condition qu’elles soient punissables dans la législation des deux Parties concernées par une peine privative de liberté pour une période maximale d’au moins un an, ou par une peine plus sévère.
b.
Lorsqu’il est exigé une peine minimale différente, sur la base d’un traité d’extradition tel qu’applicable entre deux ou plusieurs parties, y compris la Convention européenne d’extradition13 (STE no 24), ou d’un arrangement reposant sur des législations uniformes ou réciproques, la peine minimale prévue par ce traité ou cet arrangement s’applique.

2 Les infractions pénales décrites au par. 1 du présent article sont considérées comme incluses en tant qu’infractions pouvant donner lieu à extradition dans tout traité d’extradition existant entre ou parmi les Parties. Les Parties s’engagent à inclure de telles infractions comme infractions pouvant donner lieu à extradition dans tout traité d’extradition pouvant être conclu entre ou parmi elles.

3 Lorsqu’une Partie conditionne l’extradition à l’existence d’un traité et reçoit une demande d’extradition d’une autre Partie avec laquelle elle n’a pas conclu de traité d’extradition, elle peut considérer la présente Convention comme fondement juridique pour l’extradition au regard de toute infraction pénale mentionnée au par. 1 du présent article.

4 Les Parties qui ne conditionnent pas l’extradition à l’existence d’un traité reconnaissent les infractions pénales mentionnées au par. 1 du présent article comme des infractions pouvant donner lieu entre elles à l’extradition.

5 L’extradition est soumise aux conditions prévues par le droit interne de la Partie requise ou par les traités d’extradition en vigueur, y compris les motifs pour lesquels la Partie requise peut refuser l’extradition.

6 Si l’extradition pour une infraction pénale mentionnée au par. 1 du présent article est refusée uniquement sur la base de la nationalité de la personne recherchée ou parce que la Partie requise s’estime compétente pour cette infraction, la Partie requise soumet l’affaire, à la demande de la Partie requérante, à ses autorités compétentes aux fins de poursuites, et rendra compte, en temps utile, de l’issue de l’affaire à la Partie requérante. Les autorités en question prendront leur décision et mèneront l’enquête et la procédure de la même manière que pour toute autre infraction de nature comparable, conformément à la législation de cette Partie.

7   a.
Chaque Partie communique au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, au moment de la signature ou du dépôt de son instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion, le nom et l’adresse de chaque autorité responsable de l’envoi ou de la réception d’une demande d’extradition ou d’arrestation provisoire, en l’absence de traité.
b.
Le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe établit et tient à jour un registre des autorités ainsi désignées par les Parties. Chaque Partie doit veiller en permanence à l’exactitude des données figurant dans le registre.

Art. 24 Estradizione

1   a.
Il presente articolo si applica all’estradizione tra le Parti per i reati di cui agli articoli 2–11, a condizione che siano punibili in base alla legge di entrambe le Parti con una pena privativa della libertà della durata massima di almeno un anno o con una pena più severa.
b.
Qualora sia prevista una pena minima diversa in base a un trattato di estradizione applicabile fra due o più Parti, ivi compresa la Convenzione europea di estradizione13 (STE n. 24), o in forza di un accordo fondato su normative uniformi o reciproche, si applica la pena minima prevista da tale trattato o accordo.

2 I reati secondo il paragrafo 1 sono considerati inclusi nell’elenco dei reati che possono dar luogo a estradizione in tutti i trattati di estradizione esistenti tra le Parti. Le Parti si impegnano a includere tali reati fra quelli che possono comportare l’estradizione in ogni trattato di estradizione che sarà concluso tra esse.

3 Le Parti che vincolano l’estradizione all’esistenza di un trattato e ricevono una domanda di estradizione da una Parte con la quale non hanno concluso un trattato di estradizione possono considerare la presente Convenzione come base legale dell’estradizione per i reati secondo il paragrafo 1.

4 Le Parti che non vincolano l’estradizione all’esistenza di un trattato considerano i reati secondo il paragrafo 1 come reati che possono dar luogo a estradizione tra esse.

5 L’estradizione è soggetta alle condizioni previste dal diritto nazionale della Parte richiesta o dai trattati di estradizione in vigore, inclusi i motivi in base ai quali la Parte richiesta può rifiutare di concedere l’estradizione.

6 Se l’estradizione per un reato secondo il paragrafo 1 è rifiutata esclusivamente in virtù della nazionalità della persona in questione o perché la Parte richiesta si ritiene competente per quel reato, su domanda della Parte richiedente la Parte richiesta sottopone il caso alle proprie autorità competenti per il perseguimento penale e comunica in tempo utile l’esito del caso alla Parte richiedente. Dette autorità adottano le proprie decisioni e conducono indagini e procedimenti come per tutti gli altri reati di natura simile in conformità con il loro diritto interno.

7
a. Al momento della firma o del deposito dello strumento di ratifica, di accettazione, di approvazione o di adesione, le Parti comunicano al Segretario generale del Consiglio d’Europa il nome e l’indirizzo delle autorità responsabili dell’invio o della ricezione di una domanda di estradizione o di arresto provvisorio in mancanza di un trattato.
b.
Il Segretario generale del Consiglio d’Europa istituisce e tiene aggiornato un registro delle autorità designate dalle Parti. Le Parti assicurano la costante correttezza dei dati riportati nel registro.
 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.