311.0 Swiss Criminal Code of 21 December 1937

311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937

Art. 264g d. Prohibited methods of warfare

1 The penalty is a custodial sentence of not less than three years for any person who, in connection with an armed conflict:

a.
launches an attack although he knows or must assume that such an attack will cause loss of life or injury to civilians or damage to civilian objects or widespread, long-term and severe damage to the natural environment which would be clearly excessive in relation to the concrete and direct overall military advantage anticipated;
b.
uses a person protected by international humanitarian law as a human shield in order to influence military operations;
c.
as a method of warfare, pillages or otherwise unlawfully appropriates property or destroys or seizes enemy property in a way not imperatively demanded by the necessities of war, deprives civilians of objects indispensable to their survival or impedes relief supplies;
d.
kills or wounds an enemy combatant treacherously or after he or she has laid down his or her arms or no longer has a means of defence;
e.
mutilates a dead enemy combatant;
f.
as the commander orders that no quarter be given or threatens the enemy that no quarter will be given;
g.
makes improper use of a flag of truce, of the flag or of the military insignia and uniform of the enemy or of the United Nations, or the distinctive emblems under international humanitarian law;
h.
as a member of an occupying power, transfers parts of its own civilian population into the territory it is occupying or deports all or parts of the population of the occupied territory within or outside that territory.

2 In especially serious cases, and in particular where the offence affects a number of persons or the offender acts in a cruel manner, a custodial sentence of life may be imposed.

3 In less serious cases, a custodial sentence of not less than one year may be imposed.

Art. 264g d. Méthodes de guerre prohibées

1 Est puni d’une peine privative de liberté de trois ans au moins quiconque, dans le contexte d’un conflit armé:

a.
lance une attaque dont il sait ou doit présumer qu’elle va causer, de manière disproportionnée par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu, des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux civils, des dommages aux biens de caractère civil ou des dommages étendus, durables et graves à l’environnement;
b.
utilise une personne protégée par le droit international humanitaire comme bouclier pour influencer des opérations de combat;
c.
à titre de méthode de guerre, se livre au pillage, s’approprie illicitement des biens de toute autre manière, détruit ou confisque sans nécessité des biens appartenant à l’ennemi, prive des civils de biens indispensables à leur survie ou empêche l’envoi de secours;
d.
tue ou blesse un combattant adverse par traîtrise ou alors qu’il est hors de combat;
e.
mutile le cadavre d’un combattant adverse;
f. ordonne, en vertu de son pouvoir de commandement, qu’il ne soit pas fait de quartier ou en menace l’ennemi;
g.
abuse du pavillon parlementaire, du drapeau, de l’uniforme, des insignes militaires de l’ennemi ou de l’Organisation des Nations Unies, ou des signes distinctifs prévus par le droit international humanitaire;
h.
en tant que membre d’une puissance occupante, transfère une partie de sa population civile dans la zone occupée ou transfère tout ou partie de la population de la zone occupée à l’intérieur ou à l’extérieur de celle-ci.

2 Si l’acte est particulièrement grave, notamment s’il touche un grand nombre de personnes ou que son auteur agit avec cruauté, le juge peut prononcer une peine privative de liberté à vie.

Dans les cas de moindre gravité, le juge peut prononcer une peine privative de liberté d’un an au moins.

 

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