Traduzione
(Stato 15 luglio 1928)
Il Consiglio federale svizzero e il Governo germanico,
nell’intento di sopprimere le difficoltà derivanti dall’imposizione e dalla circolazione degli autoveicoli e di parificare reciprocamente l’imposizione nei due Stati,
hanno convenuto in materia di circolazione degli autoveicoli le disposizioni seguenti:
I
Gli autoveicoli ammessi alla circolazione dalle autorità svizzere, che passano la frontiera svizzero-germanica un numero illimitato di volte per un soggiorno su territorio germanico di cinque giorni consecutivi, sono esenti dall’imposta germanica sugli autoveicoli. Nel computo del termine suddetto il giorno dell’entrata e quello dell’uscita contano un giorno ciascuno. Se l’autoveicolo rimane su territorio germanico più di cinque giorni consecutivi, dovrà essere ritirata una tessera d’imposta per tutta la durata del soggiorno.
Questa agevolezza non concerne gli autoveicoli di imprese che fanno un servizio regolare di viaggiatori su un percorso circolare oppure diretto.
Le somme riscosse per tessere d’imposta su autoveicoli, rilasciate prima dell’entrata in vigore di queste disposizioni, non possono essere rimborsate in conseguenza del presente Accordo.
II
Non appena saranno soppresse tutte le tasse di transito (tasse di montagna) esistenti in Svizzera, il termine previsto nel N. I sarà prolungato a 15 giorni1.
III
In nessuno dei due Stati potranno essere riscosse tasse speciali per il trattamento di un autoveicolo in franchigia d’imposta.
I due Governi hanno il diritto di emanare i provvedimenti necessari per impedire l’abuso di queste facilitazioni. Se occorre, le autorità doganali si intenderanno a questo proposito. 1 provvedimenti di sorveglianza devono essere contenuti nei limiti consentiti dal loro scopo.
IV
Per le imprese che risiedono in Germania e fanno un servizio regolare di persone per la Svizzera su un percorso circolare oppure diretto, le tasse base di concessione non saranno più elevate di quelle che si applicano alle imprese svizzere.
Le tasse suppletive di circolazione per quanto siano previste per imprese di viaggi circolari, non saranno superiori, per le imprese germaniche, a 15 centesimi il chilometro-vettura. Per le imprese germaniche di viaggi circolari oppure diretti, esse non saranno più elevate di quanto lo siano per le imprese svizzere.
V
Non si esigerà che le imprese germaniche designate nel N. IV prendano sede in Svizzera.
Parimente, non si esigerà dai titolari germanici di un certificato internazionale di via, nemmeno per i veicoli di siffatte imprese, una speciale ammissione degli autoveicoli o un esame speciale del conducente. È riservato il diritto dell’autorità competente di esigere, allorché rilascia la concessione, un attestato dell’autorità di polizia del paese d’origine comprovante la capacità di condurre dei conducenti e di subordinare la loro ammissione al raggiungimento di un’età minima.
Si procederà nello stesso modo in Germania per le imprese svizzere e per i titolari svizzeri di un certificato internazionale di via.
VI
Il presente Accordo entra in vigore il 15 luglio 1928 e potrà essere disdetto in ogni tempo da ciascuna delle Parti nel termine di un mese.
Le trattative fra le sottoscritte Delegazioni del Consiglio federale svizzero e del Governo germanico per conchiudere un Accordo sulla circolazione degli autoveicoli inteso a sopprimere le difficoltà derivanti dalla riscossione di tasse e dalla polizia della circolazione si sono svolte il 18, 19 e 20 giugno 1928. Fondandosi sul loro risultato, le due Delegazioni hanno convenuto di raccomandare ai loro Governi la conclusione dell’Accordo qui allegato come disegno. L’adesione al disegno di ciascuno dei due Governi sarà notificata all’altro Governo il 1° luglio 1928 al più tardi.
Le Delegazioni hanno inoltre segnatamente stabilito quanto segue:
Qualora la Svizzera non avesse a esigere da un terzo Stato l’una o l’altra di dette condizioni, la medesima facilitazione sarà senz’altro concessa alla Germania.
Berna, 20 giugno 1928
1 Questo termine è ora di quattordici giorni.
2 Per i certificati d’assicurazione vedi ora gli art. 43 a 45 dell’O del 20 nov. 1959 sull’assicurazione dei veicoli (RS 741.31).
Traduction1
La Conseil fédéral suisse et le Gouvernement allemand
sont convenus des mesures suivantes, dans le domaine de la circulation des véhicules automobiles, en vue d’écarter les difficultés résultant de l’imposition et de la circulation des véhicules automobiles, aux fins d’amener la réciprocité et l’égalisation de l’imposition dans les deux Etats:
I
Les véhicules automobiles admis à circuler par les autorités suisses sont exempts de l’impôt allemand sur les véhicules automobiles, lorsqu’ils franchissent, un nombre de fois indéterminé, la frontière germano—suisse, pour un séjour de cinq jours consécutifs sur territoire allemand. Dans la computation de ce délai, le jour de l’entrée et le jour de la sortie sont comptés pour un jour chacun. Si le véhicule automobile reste plus de cinq jours consécutifs sur territoire allemand, une carte d’impôt doit être retirée pour toute la durée du séjour.
Sont exclus de cet avantage les véhicules automobiles des entreprises qui font le service régulier des voyageurs sur un parcours circulaire ou direct.
Les sommes perçues pour des cartes d’impôts sur véhicules automobiles, délivrées avant l’entrée en vigueur de ces dispositions, ne peuvent être remboursées sur la base du présent accord.
II
Dès que toutes les taxes de transit (taxes de montagne, etc.) existant en Suisse seront supprimées, le délai prévu sous chiffre 1 sera porté à quatorze jours2.
III
Aucune taxe spéciale ne peut être perçue, dans les deux Etats, pour l’expédition en franchise d’imposition d’un véhicule automobile.
Les deux gouvernements ont le droit d’ordonner les mesures de surveillance et de sûreté nécessaires pour empêcher un emploi abusif de ces avantages. Le cas échéant, les autorités douanières se concerteront entre elles à ce sujet. Les mesures de surveillance doivent être restreintes au strict nécessaire compatible avec leur but.
IV
Les droits de concession de base des entreprises établies en Allemagne et faisant régulièrement le service des voyageurs pour la Suisse, sur parcours circulaire ou direct, ne seront pas plus élevés qu’ils ne le sont pour les entreprises suisses.
Les droits de concession supplémentaires, pour autant qu’ils seront exigés des entreprises de voyages circulaires, ne dépasseront pas, pour les entreprises allemandes, 15 centimes par kilomètre—voiture. En aucun cas, ils ne seront supérieurs, pour les entreprises allemandes de voyages circulaires ou directs, à ce qu’ils sont pour les entreprises suisses.
V
Il ne sera pas exigé des entreprises allemandes désignées sous chiffre IV qu’elles s’établissent en Suisse.
Il ne sera de même pas exigé des porteurs allemands du certificat international de route, même pour les véhicules des entreprises de ce genre, une admission spéciale des véhicules automobiles ou un examen spécial de conduire. Demeure réservé le droit de l’autorité compétente d’exiger, en délivrant la concession, une attestation de l’autorité de police du pays d’origine constatant la capacité de conduire des conducteurs de ces véhicules et de mettre en général à leur admission la condition d’un âge minimum.
Il sera procédé de la même manière en Allemagne à l’égard des entreprises suisses et des porteurs suisses du certificat international de route.
VI
Le présent accord entrera en vigueur le 15 juillet 1928 et il est dénonçable, en tout temps, par chacune des deux parties, dans le délai d’un mois.
Les 18, 19 et 20 juin 1928, les délégations soussignées du Conseil fédéral suisse et du Gouvernement allemand ont délibéré ensemble en vue de la conclusion d’un accord ayant pour but d’écarter les difficultés résultant de l’imposition et de la circulation des véhicules automobiles. Se fondant sur les résultats de leurs pourparlers, les deux délégations sont convenues de recommander à leurs gouvernements la conclusion de l’accord ci—joint en projet. L’adhésion de chacun des deux gouvernements au projet sera communiquée à l’autre gouvernement jusqu’au 1er juillet 1928 au plus tard.
Les délégations ont encore réglé en particulier les points suivants:
Au cas où la Suisse n’exigerait pas l’une ou l’autre de ces conditions d’un Etat tiers, l’Allemagne serait mise sans autre au bénéfice du même avantage.
Berne, le 20 juin 1928.
(Suivent les signatures)
1 Le texte original est publié, sous le même chiffre, dans l’édition allemande du présent recueil.
2 Ce délai est actuellement de quatorze jours.
3 Pour les certificats d’assurance, voir actuellement les art. 43 à 45 de l’O du 20 nov. 1959 sur l’assurance des véhicules (RS 741.31).