C. Termination of the contract of surety
I. By operation of law
1 The surety is released as soon as the principal obligation is extinguished for whatever reason.
2 Where the same person is both principal debtor and surety, the creditor retains the special advantages conferred by the contract of surety.
3 Any surety given by a natural person is extinguished once twenty years have elapsed from the date on which the contract was entered into. This does not apply to contracts of surety in favour of the Confederation or its public institutions or in favour of a canton for the performance of public law obligations such as customs duties, taxes and the like, and for freight charges, or to contracts of surety for the performance of official and civil service obligations and for periodic, recurrent obligations.
4 During the final year of this period, the creditor may resort to the surety even where a longer duration was agreed for the contract of surety, unless the surety has previously extended the contract or replaced it with a new one.
5 The contract of surety may be extended by means of a written declaration by the surety for an additional period of no more than ten years. However, the written declaration is valid only if done no earlier than one year before the contract expires.
6 Where the principal obligation becomes payable less than two years before the contract of surety expires and the creditor was unable to give notice to terminate it sooner, under a contract of surety of any type the creditor is entitled to resort to the surety without prior recourse to the principal debtor or the pledges. However, the surety has a right of recourse against the principal debtor even before the principal obligation becomes payable.
b. Droit de recours de la caution
aa. En général
1 La caution est subrogée aux droits du créancier à concurrence de ce qu’elle lui a payé. Elle peut les exercer dès l’exigibilité de la dette.
2 Sauf convention contraire, elle n’acquiert cependant les droits de gage et autres sûretés garantissant la créance que s’ils existaient au moment du cautionnement ou ont été constitués dans la suite par le débiteur spécialement pour cette créance. Si la caution, s’étant acquittée partiellement, n’est subrogée qu’à une partie d’un droit de gage, la partie restant au créancier est de rang préférable à celle de la caution.
3 Sont toutefois réservées les actions et exceptions qui dérivent des rapports juridiques entre la caution et le débiteur.
4 Lorsqu’un gage garantissant une créance est réalisé ou que le propriétaire effectue volontairement le paiement, celui-ci ne peut exercer de recours contre la caution que s’il en a été ainsi convenu entre elle et lui ou si le gage a été constitué subséquemment par un tiers.
5 La prescription du droit de recours de la caution court dès que celle-ci a désintéressé le créancier.
6 La caution n’a aucun droit de recours contre le débiteur lorsqu’elle a payé une dette ne donnant lieu à aucune action en justice ou ne liant pas le débiteur par suite d’erreur ou d’incapacité de contracter. Toutefois, si elle a garanti une dette prescrite par mandat du débiteur, celui-ci répond envers elle selon les règles du mandat.