Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.63 Dogane
Droit international 0.6 Finances 0.63 Douanes

0.632.314.891 Accordo di libero scambio del 24 giugno 2004 tra gli Stati dell'AELS e la Repubblica del Libano (con all. e prot.)

0.632.314.891 Accord de libre-échange du 24 juin 2004 entre les États de l'AELE et la République du Liban (avec annexes et prot.)

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Art. 17 Regole di concorrenza tra aziende

1.  Sono incompatibili con il buon funzionamento del presente Accordo in quanto suscettibili di ostacolare gli scambi tra uno Stato dell’AELS e il Libano:

(a)
gli accordi tra aziende, le decisioni d’associazione di aziende e le pratiche concertate tra aziende che mirano o riescono a ostacolare, ridurre o falsare la libera concorrenza;
(b)
lo sfruttamento abusivo, da parte di una o più aziende, di una posizione dominante sulla totalità o su una parte essenziale del territorio delle Parti.

2.  Per quanto concerne le aziende pubbliche e quelle che beneficiano di privilegi speciali o esclusivi, le Parti provvedono affinché, dal quarto anno dall’entrata in vigore del presente Accordo, non siano adottate o mantenute misure che interferiscano negli scambi di prodotti e servizi fra le Parti in modo tale da ledere gli interessi delle Parti. Questa disposizione non deve ostacolare, de jure o de facto, l’adempimento dei compiti particolari attribuiti a queste aziende.

3.  Le disposizioni dei paragrafi 1 e 2 non vanno interpretate in modo tale da introdurre un obbligo diretto per le aziende.

4.  Le Parti applicano le loro rispettive legislazioni sulla concorrenza e si scambiano informazioni tenendo conto delle esigenze di confidenzialità. Su richiesta di una delle Parti, queste si consultano al fine di facilitare l’applicazione dei paragrafi 1 e 2.

5.  Se una Parte ritiene che una determinata pratica sia incompatibile con le disposizioni dei paragrafi 1 e 2, le Parti interessate sostengono il Comitato misto con ogni mezzo necessario per l’esame del caso e fanno cessare all’occorrenza la pratica contestata. Se, entro la scadenza stabilita dal Comitato misto, la Parte implicata non ha posto fine alla pratica contestata oppure se il Comitato misto non è in grado, al termine delle consultazioni o 30 giorni dopo aver sollecitato dette consultazioni, di raggiungere un’intesa, la Parte interessata può adottare provvedimenti adeguati volti a porre rimedio alle difficoltà derivanti dalle pratiche in questione. L’applicazione e la revoca di tali provvedimenti è retta dalle disposizioni dell’articolo 33.

Art. 17 Règles de concurrence entre entreprises

1.  Sont incompatibles avec le bon fonctionnement de l’Accord, dans la mesure où ils sont susceptibles d’affecter les échanges entre un Etat de l’AELE et le Liban:

(a)
tous les accords entre entreprises, toutes les décisions d’association d’entreprises et toutes les pratiques concertées entre entreprises qui ont pour objet ou pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence;
(b)
l’exploitation abusive, par une ou plusieurs entreprises, d’une position dominante sur l’ensemble du territoire des Parties ou dans une partie substantielle de celui-ci.

2.  S’agissant des entreprises publiques et des entreprises jouissant de droits spéciaux ou exclusifs, les Parties veillent à ce qu’à partir de la quatrième année après l’entrée en vigueur du présent Accord aucune mesure ne soit adoptée ni maintenue, qui entraînerait une distorsion du commerce des biens et des services entre les Parties dans une mesure contraire aux intérêts de celles-ci. Cette disposition ne doit pas faire échec, en fait et en droit, à l’exécution des tâches particulières qui leur sont assignées à ces entreprises.

3.  Les dispositions des par. 1 et 2 ne sauraient être interprétées de manière à créer une obligation directe pour les entreprises.

4.  Les Parties appliquent leurs législations respectives sur la concurrence et échangent des informations en tenant compte des limitations imposées par les exigences de confidentialité. A la demande de l’une des Parties, les Parties se consultent afin de faciliter la mise en œuvre des par. 1 et 2.

5.  Si l’une des Parties considère qu’une pratique donnée est incompatible avec les dispositions des par. 1 et 2, les Parties concernées sont tenues de fournir au Comité mixte toute l’assistance demandée par ce dernier afin d’examiner l’affaire et, le cas échéant, éliminer la pratique incriminée. Si la Partie concernée ne met pas fin à la pratique incriminée dans les délais fixés par le Comité mixte ou si le Comité mixte ne parvient pas à un accord après consultations ou au terme d’une période de trente jours après le dépôt de la demande de consultations, la Partie concernée peut adopter des mesures appropriées afin de remédier aux difficultés résultant de la pratique incriminée. L’application et le retrait de ces mesures sont régis par les dispositions de l’art. 33.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.