Diritto internazionale 0.2 Diritto privato - Procedura civile - Esecuzione 0.22 Diritto delle obbligazioni
Droit international 0.2 Droit privé - Procédure civile - Exécution 0.22 Droit des obligations

0.221.556.1 Convenzione del 5 luglio 2006 sulla legge applicabile ad alcuni diritti su strumenti finanziari detenuti presso un intermediario

0.221.556.1 Convention du 5 juillet 2006 sur la loi applicable à certains droits sur des titres détenus auprès d'un intermédiaire

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Art. 1 Definizioni e interpretazione

1 Nella presente convenzione si intende per:

a)
«strumenti finanziari»: ogni azione, obbligazione o altro strumento finanziario o attività finanziaria (diversa dal contante) o qualsiasi diritto su tali strumenti finanziari;
b)
«conto titoli»: un conto tenuto da un intermediario sul quale possono essere accreditati o addebitati strumenti finanziari;
c)
«intermediario»: una persona che nel quadro della sua attività professionale o di altra regolare attività tiene conti titoli per altri o sia per altri che per conto proprio e agisce in tale qualità;
d
«titolare del conto»: una persona nel cui nome un intermediario tiene un conto titoli;
e)
«accordo sul conto»: in relazione a un conto titoli, l’accordo con l’intermediario di pertinenza che disciplina tale conto titoli;
f)
«strumenti finanziari detenuti presso un intermediario»: diritti del titolare del conto derivanti dall’accreditamento di strumenti finanziari sul conto titoli;
g)
«intermediario di pertinenza»: l’intermediario che tiene il conto titoli per il titolare del conto;
h)
«trasferimento»: un trasferimento di proprietà, puro e semplice o a scopo di garanzia, e qualunque costituzione di garanzia, con o senza spossessamento;
i)
«opponibilità»: il completamento di tutte le formalità necessarie per assicurare l’efficacia di un trasferimento nei confronti di chiunque non sia parte del trasferimento;
j)
«ufficio»: rispetto ad un intermediario, un luogo di attività professionale dove l’intermediario esercita una qualunque delle sue attività, esclusi i luoghi destinati all’esercizio puramente temporaneo di attività professionali ed i luoghi di attività di qualunque persona diversa dall’intermediario;
k)
«procedura d’insolvenza»: una procedura collettiva giudiziaria o amministrativa, comprese le procedure provvisorie, nella quale le attività e gli attivi del debitore sono soggetti al controllo o alla vigilanza di un tribunale o di un’altra autorità competente a fini di risanamento o liquidazione;
l)
«curatore dell’insolvenza»: una persona autorizzata ad amministrare una procedura di risanamento o di liquidazione, anche a titolo provvisorio, compreso un debitore non spossessato se la legge applicabile all’insolvenza lo consente;
m)
«Stato a più unità»: uno Stato nel quale due o più unità territoriali di tale Stato o tale Stato ed una o più delle sue unità territoriali hanno le proprie norme rispetto alle questioni indicate dall’articolo 2 paragrafo 1;
n)
«scritto»: un’informazione (anche teletrasmessa) che si presenta su un supporto materiale o di altro tipo e che può essere successivamente riprodotta su un supporto materiale.

2 Nella presente convenzione, ogni riferimento ad un trasferimento di strumenti finanziari detenuti presso un intermediario comprende:

a)
un trasferimento di un conto titoli;
b)
un trasferimento a favore dell’intermediario del titolare del conto;
c)
un privilegio legale a favore dell’intermediario del titolare del conto relativo ad ogni credito derivante dalla tenuta e dalla gestione di un conto titoli.

3 Una persona non è considerata come intermediario ai fini della presente convenzione solo perché:

a)
agisce in qualità di conservatore di registro o agente di trasferimento per un emittente strumenti finanziari; o
b)
tiene nei propri libri scritture riguardanti strumenti finanziari iscritti in conti titoli tenuti da un intermediario a nome di altre persone per le quali opera come gestore, agente o altrimenti in qualità puramente amministrativa.

4 Fatto salvo il paragrafo 5, una persona è considerata, ai sensi della presente convenzione, come intermediario per gli strumenti finanziari accreditati in conti titoli che essa tiene in qualità di depositario centrale di strumenti finanziari o che sono altrimenti trasferibili tramite iscrizione tra i conti titoli che essa tiene.

5 Per gli strumenti finanziari accreditati in conti titoli tenuti da una persona in qualità di gestore di un sistema per la tenuta e il trasferimento di tali strumenti finanziari sui libri dell’emittente o su altri libri che costituiscono l’iscrizione primaria dei diritti su tali strumenti finanziari nei confronti dell’emittente, lo Stato contraente la cui legge disciplina l’emissione di tali strumenti finanziari può in qualunque momento fare una dichiarazione affinché la persona che gestisce tale sistema non sia considerata come intermediario ai sensi della presente convenzione.

Art. 1 Définitions et interprétation

1 Dans la présente Convention:

a)
«titres» désigne toutes actions, obligations ou autres instruments financiers ou actifs financiers (autres que des espèces), ou tout droit sur ces titres;
b)
«compte de titres» désigne un compte tenu par un intermédiaire sur lequel des titres peuvent être crédités ou duquel des titres peuvent être débités;
c)
«intermédiaire» désigne toute personne qui, dans le cadre de son activité professionnelle ou à titre habituel, tient des comptes de titres pour autrui ou tant pour autrui que pour compte propre, et agit en cette qualité;
d)
«titulaire de compte» désigne la personne au nom de laquelle un intermédiaire tient un compte de titres;
e)
«convention de compte» désigne, pour un compte de titres, la convention avec l’intermédiaire pertinent régissant ce compte de titres;
f)
«titres détenus auprès d’un intermédiaire» désigne les droits d’un titulaire de compte résultant du crédit de titres à un compte de titres;
g)
«intermédiaire pertinent» désigne l’intermédiaire qui tient le compte de titres pour le titulaire de compte;
h)
«transfert» désigne tout transfert de propriété, pur et simple ou à titre de garantie, ainsi que toute constitution de sûreté, avec ou sans dépossession;
i)
«opposabilité» désigne l’accomplissement de toute formalité nécessaire en vue d’assurer le plein effet d’un transfert envers toute personne qui n’est pas partie à ce transfert;
j)
«établissement» désigne, par rapport à un intermédiaire, un lieu d’activité professionnelle où l’une des activités de l’intermédiaire est exercée, à l’exclusion d’un lieu destiné à l’exercice purement temporaire d’activités professionnelles et d’un lieu d’activité de toute personne autre que l’intermédiaire;
k)
«procédure d’insolvabilité» désigne une procédure collective judiciaire ou administrative, y compris une procédure provisoire, dans laquelle les actifs et les activités du débiteur sont soumis au contrôle ou à la supervision d’un tribunal ou d’une autre autorité compétente aux fins de redressement ou de liquidation;
l)
«administrateur d’insolvabilité» désigne une personne qui est autorisée à administrer une procédure de redressement ou de liquidation, y compris à titre provisoire, et comprend un débiteur non dessaisi si la loi applicable en matière d’insolvabilité le permet;
m)
«Etat à plusieurs unités» désigne un Etat dans lequel deux ou plusieurs unités territoriales de cet Etat ou cet Etat et une ou plusieurs de ses unités territoriales ont leurs propres règles de droit se rapportant aux questions mentionnées à l’art. 2(1);
n)
«écrit» désigne une information (y compris celle transmise par télécommunication) qui se présente sur un support matériel ou sous une autre forme de support, qui peut être reproduite ultérieurement sur un support matériel.

2 Toute référence dans la présente Convention à un transfert de titres détenus auprès d’un intermédiaire comprend:

a)
un transfert ayant comme objet un compte de titres;
b)
un transfert en faveur de l’intermédiaire du titulaire de compte;
c)
un privilège légal en faveur de l’intermédiaire du titulaire de compte relatif à toute créance née en relation avec la tenue et le fonctionnement d’un compte de titres.

3 Une personne n’est pas considérée comme intermédiaire au sens de la présente Convention pour la seule raison:

a)
qu’elle agit en tant qu’agent de registre ou de transfert d’un émetteur de titres, ou
b)
qu’elle tient dans ses propres livres des écritures portant sur des titres inscrits en compte de titres tenu par un intermédiaire au nom d’autres personnes pour lesquelles elle agit comme gestionnaire, agent ou autrement dans une qualité purement administrative.

4 Sous réserve du par. (5), une personne est considérée, au sens de la présente Convention, comme intermédiaire pour des titres inscrits en compte de titres qu’elle tient en qualité de dépositaire central de titres ou qui sont autrement transférables par voie d’inscription entre les comptes de titres qu’elle tient.

5 Pour des titres inscrits en compte de titres tenu par une personne en qualité d’opérateur d’un système pour la tenue et le transfert de tels titres sur les livres de l’émetteur ou d’autres livres qui constituent l’inscription primaire des droits sur ces titres envers l’émetteur, l’Etat contractant dont la loi régit la création de ces titres peut, à tout moment, faire une déclaration afin que la personne qui opère ce système ne soit pas considérée comme intermédiaire au sens de la présente Convention.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
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