Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.92 Forêts. Chasse. Pêche
Diritto internazionale 0.9 Economia - Cooperazione tecnica 0.92 Foreste. Caccia. Pesca

0.922.72 Convention internationale du 18 octobre 1950 sur la protection des oiseaux

0.922.72 Convenzione internazionale del 18 ottobre 1950 sulla protezione degli uccelli

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Art. 6

Si dans une région déterminée, une espèce venait, soit à compromettre l’avenir de certaines productions agricoles ou animales par des dommages qu’elle causerait aux champs, aux vignobles, aux jardins, aux vergers, aux bois, au gibier et aux poissons, soit à menacer d’extinction ou de simple diminution une ou plusieurs espèces dont la conservation est souhaitable, les autorités compétentes peuvent par des autorisations individuelles lever les interdictions prononcées aux art. 2 à 5 en ce qui concerne ces espèces. Il est toutefois illégal d’acheter ou de vendre les oiseaux ainsi tués et de les transporter hors de la région où ils ont été tués.

S’il existe dans les législations nationales d’autres dispositions permettant de limiter les dégâts commis par certaines espèces d’oiseaux dans des conditions garantissant la perpétuation de ces espèces, ces dispositions peuvent être maintenues par les H. P. C.

Les conditions économiques de la Suède, de la Norvège, de la Finlande et des Iles Feröe revêtant une importance particulière, les autorités compétentes de ces pays peuvent faire des exceptions et accorder certaines dérogations aux dispositions de la présente convention. Dans le cas où l’Islande adhérerait à cette convention, les dérogations précitées lui seraient applicables sur sa demande.

Il ne peut être pris, dans un pays déterminé, aucune mesure susceptible de provoquer la destruction totale des espèces indigènes ou migratrices dont il est question dans le présent article.

Art. 6

Se, in una regione determinata, una specie dovesse compromettere determinati raccolti agricoli o la riproduzione di animali, danneggiando campi, vigneti, giardini, frutteti, boschi, selvaggina o pesci, oppure facesse temere di cagionare l’estinzione o anche soltanto la diminuzione di una o più specie di cui sarebbe desiderabile la conservazione, le autorità competenti possono sopprimere i divieti imposti negli articoli dal 2 al 5 per quanto concerne tali specie, concedendo autorizzazioni individuali. È tuttavia vietato comperare o vendere gli uccelli uccisi in siffatte condizioni ed esportarli dalla regione nella quale sono stati uccisi.

Le alte Parti contraenti possono conservare in vigore altre loro disposizioni legali che consentono di limitare i danni cagionati da certe specie di uccelli in modo da non distruggerle.

Attese le particolari condizioni economiche della Svezia, della Norvegia, della Finlandia e delle Isole Fär Öer, le autorità competenti di questi Paesi possono consentire eccezioni e accordare deroghe alle disposizioni della presente Convenzione. A richiesta, potrà parimente fruire di queste deroghe anche l’Islanda qualora aderisse alla Convenzione.

In nessun paese potranno essere presi provvedimenti che possano provocare la distruzione totale delle specie indigene o migratrici alle quali si riferisce il presente articolo.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.