Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione

0.672.914.91 Convention du 18 février 2018 entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement du Royaume dʼArabie saoudite en vue dʼéviter les doubles impositions en matière dʼimpôts sur le revenu et sur la fortune et de prévenir la fraude fiscale

0.672.914.91 Convenzione del 18 febbraio 2018 tra il Consiglio federale svizzero e il Governo del Regno dell’Arabia Saudita per evitare le doppie imposizioni in materia di imposte sul reddito e sul patrimonio e per prevenire l’evasione fiscale

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Art. 7 Bénéfices des entreprises

1.  Les bénéfices dʼune entreprise dʼun État contractant ne sont imposables que dans cet État, à moins que lʼentreprise nʼexerce son activité dans lʼautre État contractant par lʼintermédiaire dʼun établissement stable qui y est situé. Si lʼentreprise exerce son activité dʼune telle façon, les bénéfices de lʼentreprise sont imposables dans lʼautre État, mais uniquement dans la mesure où ils sont imputables à cet établissement stable.

2.  Sous réserve des dispositions du par. 3 de cet article, lorsquʼune entreprise dʼun État contractant exerce son activité dans lʼautre État contractant par lʼintermédiaire dʼun établissement stable qui y est situé, il est imputé, dans chaque État contractant, à cet établissement stable les bénéfices quʼil aurait pu réaliser sʼil avait constitué une entreprise distincte et séparée exerçant des activités identiques ou analogues dans des conditions identiques ou analogues et traitant en toute indépendance avec lʼentreprise dont il constitue un établissement stable.

3.  Pour déterminer les bénéfices dʼun établissement stable, sont admises en déduction les dépenses exposées aux fins poursuivies par cet établissement stable, y compris les dépenses de direction et les frais généraux dʼadministration ainsi exposés, soit dans lʼÉtat où est situé cet établissement stable, soit ailleurs. Toutefois, aucune déduction nʼest admise pour les sommes qui seraient, le cas échéant, versées (à dʼautres titres que le remboursement de frais effectivement encourus) par l’établissement stable au siège de lʼentreprise ou à d’autres parties de l’enterprise, comme redevances, honoraires ou autres paiements similaires, pour lʼusage de brevets ou dʼautres droits, ou comme commission, pour des services spécifiques rendus ou pour une activité de direction, ou, sauf dans le cas dʼune entreprise bancaire, comme revenus de créances sur des sommes prêtées à lʼétablissement stable. De même, il nʼest pas tenu compte, dans le calcul des bénéfices dʼun établissement stable, des sommes (autres que le remboursement des frais effectivement encourus) portées par lʼétablissement stable au débit du siège de lʼentreprise ou d’autres parties de l’entreprise, comme redevances, honoraires ou autres paiements similaires, pour lʼusage de brevets ou dʼautres droits, ou comme commission pour des services spécifiques rendus ou pour une activité de direction ou, sauf dans le cas dʼune entreprise bancaire, comme revenus de créances sur des sommes prêtées au siège de lʼentreprise ou à d’autres parties de l’entreprise.

4.  Les bénéfices quʼune entreprise dʼun État contractant tire de lʼexportation de biens vers lʼautre État contractant ne sont pas imposables dans cet autre État sʼils ne peuvent pas être imputés à un établissement stable qui y est situé. Dans le cas de contrats comprenant à la fois des exportations et dʼautres activités exercées par un établissement stable dans lʼautre État contractant, les bénéfices tirés des autres activités de lʼétablissement stable sont imposables dans cet autre État.

5.  Le présent article nʼexclut pas lʼapplication des lois dʼun État contractant relatives à lʼimposition des bénéfices quʼune personne qui nʼest pas un résident de lʼÉtat contractant tire de lʼassurance contre des risques situés dans cet État contractant; si les lois des États contractants concernées en vigueur au moment de la signature de la présente convention sont modifiées (sauf modification minime et sans influence sur lʼesprit de la loi), les États contractants se consultent sur la modification du présent paragraphe.

6.  Sʼil est dʼusage, dans un État contractant, de déterminer les bénéfices imputables à un établissement stable sur la base dʼune répartition des bénéfices totaux de lʼentreprise entre ses diverses parties, ou si le droit de lʼun des États contractants prévoit une autre méthode analogue, aucune disposition du par. 2 de cet article nʼempêche cet État contractant de déterminer les bénéfices imposables selon la répartition en usage; la méthode de répartition adoptée doit cependant être telle que le résultat obtenu soit conforme aux principes contenus dans le présent article.

7.  Aucun bénéfice nʼest imputé à un établissement stable du fait quʼil a simplement acheté des marchandises pour lʼentreprise.

8.  Aux fins des paragraphes précédents de cet article, les bénéfices à imputer à lʼétablissement stable sont déterminés chaque année selon la même méthode, à moins quʼil nʼexiste des motifs valables et suffisants de procéder autrement.

9.  Lorsque les bénéfices comprennent des éléments de revenu traités séparément dans dʼautres articles de la présente convention, les dispositions de ces articles ne sont pas affectées par les dispositions du présent article.

Art. 7 Utili delle imprese

1.  Gli utili di un’impresa di uno Stato contraente sono imponibili soltanto in tale Stato, salvo che l’impresa non eserciti la sua attività nell’altro Stato contraente per mezzo di una stabile organizzazione ivi situata. Se l’impresa esercita in tal modo la sua attività, gli utili dell’impresa sono imponibili nell’altro Stato ma soltanto nella misura in cui sono attribuibili a detta stabile organizzazione.

2.  Fatte salve le disposizioni del paragrafo 3 del presente articolo, quando un’impresa di uno Stato contraente esercita la sua attività nell’altro Stato contraente per mezzo di una stabile organizzazione ivi situata, in ciascuno Stato contraente sono attribuiti a detta stabile organizzazione gli utili che essa avrebbe potuto conseguire se fosse stata un’impresa distinta e separata svolgente attività identiche o analoghe in condizioni identiche o analoghe e avesse trattato in piena indipendenza con l’impresa di cui è la stabile organizzazione.

3.  Nella determinazione degli utili di una stabile organizzazione sono ammesse in deduzione le spese sostenute per gli scopi perseguiti dalla stessa stabile organizzazione, comprese le spese di direzione e le spese generali di amministrazione, sia nello Stato in cui è situata la stabile organizzazione sia altrove. Tale deduzione non è ammessa per eventuali somme pagate (diversamente da rimborsi per spese correnti) dalla stabile organizzazione alla sua sede principale o a uno dei suoi uffici a titolo di canoni, compensi o altri pagamenti analoghi per l’uso di brevetti o altri diritti, o a titolo di provvigioni per specifiche prestazioni di servizi o per attività di direzione, oppure a titolo di redditi derivanti da prestiti concessi a detta stabile organizzazione, ad eccezione degli istituti bancari. Allo stesso modo, ai fini della determinazione degli utili di una stabile organizzazione non sono considerate le somme (diversamente da rimborsi per spese correnti) addebitate alla sua sede principale o a uno dei suoi uffici a titolo di canoni, compensi o altri pagamenti analoghi per l’uso di brevetti o altri diritti, o a titolo di provvigioni per specifiche prestazioni di servizi o per attività di direzione, oppure a titolo di redditi derivanti da prestiti concessi alla sua sede principale o a uno dei suoi uffici, ad eccezione degli istituti bancari.

4.  Gli utili di un’impresa di uno Stato contraente derivanti dall’esportazione di beni nell’altro Stato contraente non possono essere tassati in questo altro Stato contraente se non sono attribuibili a una stabile organizzazione situata in questo altro Stato contraente. Nel caso di contratti che comprendono sia esportazioni sia altre attività effettuate da una stabile organizzazione nell’altro Stato contraente, gli utili derivanti da tali altre attività esercitate dalla stabile organizzazione possono essere tassati nell’altro Stato contraente.

5.  Il presente articolo non esclude l’applicazione delle leggi di uno Stato contraente relative all’imposizione degli utili che una persona non residente nello Stato contraente percepisce dall’assicurazione contro i rischi situati in tale Stato contraente; qualora le suddette leggi in vigore al momento della firma della presente Convenzione siano modificate (salvo modifiche minime e senza influenza sulla natura fondamentale delle leggi), gli Stati contraenti si consulteranno sull’adeguamento del presente paragrafo.

6.  Qualora uno degli Stati contraenti segua la prassi di determinare gli utili da attribuire a una stabile organizzazione in base al riparto degli utili complessivi dell’impresa fra le diverse parti di essa o la legislazione di uno degli Stati contraenti preveda un metodo analogo, le disposizioni del paragrafo 2 del presente articolo non impediscono a detto Stato contraente di determinare gli utili imponibili secondo la ripartizione in uso; tuttavia, il metodo di riparto adottato dovrà essere tale che il risultato sia conforme ai principi contenuti nel presente articolo.

7.  Nessun utile può essere attribuito a una stabile organizzazione per il solo fatto che essa ha acquistato merci per l’impresa.

8.  Ai fini dell’applicazione dei paragrafi precedenti del presente articolo, gli utili da attribuire alla stabile organizzazione sono determinati annualmente con lo stesso metodo, a meno che non esistano validi e sufficienti motivi per procedere diversamente.

9.  Qualora gli utili includano elementi di reddito disciplinati separatamente in altri articoli della presente Convenzione, le disposizioni di tali articoli non sono pregiudicate da quelle del presente articolo.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.