Droit interne 3 Droit pénal - Procédure pénale - Exécution 31 Droit pénal ordinaire
Internal Law 3 Criminal law - Administration of criminal justice - Execution of sentences 31 Ordinary criminal law

311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937

311.0 Swiss Criminal Code of 21 December 1937

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Art. 62a Échec de la mise à l’épreuve

1 Si, durant le délai d’épreuve, la personne libérée conditionnellement commet une infraction dénotant la persistance du danger que la mesure devait écarter, le juge qui connaît de la nouvelle infraction peut, après avoir entendu l’autorité d’exécution:

a.
ordonner la réintégration;
b.
lever la mesure et en ordonner une autre pour autant que les conditions soient réunies;
c.
lever la mesure et ordonner l’exécution d’une peine privative de liberté pour autant que les conditions soient réunies.

2 Si, en raison de la nouvelle infraction, les conditions d’une peine privative de liberté ferme sont réunies et que celle-ci entre en concours avec une peine privative de liberté suspendue par la mesure, le juge prononce une peine d’ensemble en application de l’art. 49.

3 S’il est sérieusement à craindre qu’en raison de son comportement durant le délai d’épreuve, la personne libérée conditionnellement ne commette une infraction prévue à l’art. 64, al. 1, le juge qui a ordonné la mesure peut ordonner sa réintégration à la requête de l’autorité d’exécution.

4 La réintégration ne peut excéder cinq ans pour la mesure prévue à l’art. 59 et deux ans pour les mesures prévues aux art. 60 et 61.

5 Lorsqu’il renonce à ordonner la réintégration ou une nouvelle mesure, le juge peut:

a.
adresser un avertissement à la personne libérée conditionnellement;
b.
ordonner un traitement ambulatoire ou une assistance de probation;
c.
imposer des règles de conduite;
d.
prolonger le délai d’épreuve de un à cinq ans dans le cas de la mesure prévue à l’art. 59 et de un à trois ans dans le cas de l’une des mesures prévues aux art. 60 et 61.

6 L’art. 95, al. 3 à 5, est applicable si la personne libérée conditionnellement se soustrait à l’assistance de probation ou viole les règles de conduite.

Art. 62a Breach of probation

1 If a person released on parole commits an offence during the probationary period and thus demonstrates that the risk that the measure was intended to reduce is still present, the court assessing the new offence may, after consulting the executive authority:

a.
order his recall to custody;
b.
revoke the measure and, provided the relevant requirements are fulfilled, order a new measure; or
c.
revoke the measure and, provided the relevant requirements are fulfilled, order the execution of a custodial sentence.

2 If as a result of the new offence the requirements for an unsuspended custodial sentence are fulfilled and if this sentence runs concurrently with a custodial sentence that has been suspended to give precedence to the measure, the court shall impose a cumulative sentence in application of Article 49.

3 If as a result of the conduct of the person released on parole during the probationary period there is a serious expectation that he could commit an offence in terms of Article 64 paragraph 1, the court that ordered the measure may, at the request of the executive authority, order a recall to custody.

4 For a measure under Article 59, the recall to custody is for a maximum period of five years, and for measures under Articles 60 and 61 for a maximum period of two years.

5 If the court decides against a recall to custody or a new measure, it may:

a.
admonish the person released on parole;
b.
order out-patient treatment or probation assistance;
c.
impose conduct orders on the person released on parole; and
d.
extend the probationary period by from one to five years in the case of a measure under Article 59, and by from one to three years in the case of a measure under Articles 60 and 61.

6 If the person released on parole fails to comply with the terms of probation assistance or disregards the conduct orders, Article 95 paragraphs 3–5 applies.

 

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