Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.97 Développement et coopération
Internationales Recht 0.9 Wirtschaft - Technische Zusammenarbeit 0.97 Entwicklung und Zusammenarbeit

0.975.227.6 Accord du 14 décembre 1998 entre la Confédération suisse et la République populaire démocratique de Corée concernant la promotion et la protection réciproque des investissements

0.975.227.6 Abkommen vom 14. Dezember 1998 zwischen dem Schweizerischen Bundesrat und der Regierung der Demokratischen Volksrepublik Korea über die Förderung und den gegenseitigen Schutz von Investitionen

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Art. 9 Différends entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante

1.  Afin de trouver une solution aux différends relatifs à des investissements entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante et sans préjudice de l’art. 10 du présent Accord (Différends entre les Parties contractantes), des consultations auront lieu entre les parties concernées.

2.  Si ces consultations n’apportent pas de solution dans un délai de six mois à compter de la demande de les engager, l’investisseur pourra choisir de soumettre le différend:

a)
au tribunal compétent de la Partie contractante sur le territoire de laquelle l’investissement a été effectué;
b)
au Centre International pour le Règlement des Différends Relatifs aux Investissements (CIRDI), institué par la Convention pour le Règlement des Différends Relatifs aux Investissements entre Etats et Ressortissants d’Autres Etats1, ouverte à la signature à Washington le 18 mars 1965, lorsque les deux Parties contractantes seront parties à la Convention;
c)
au Mécanisme supplémentaire pour l’administration de procédures par le Secrétariat du CIRDI;
d)
à un tribunal ad hoc qui sera constitué, à moins que les parties au différend n’en disposent autrement, selon les Règles d’arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI).

3.  Chaque Partie contractante consent à soumettre à l’arbitrage international un différend relatif à un investissement.

4.  La Partie contractante qui est partie au différend ne peut, à aucun moment de la procédure de règlement ou de l’exécution d’une sentence, exciper du fait que l’investisseur a reçu, en vertu d’un contrat d’assurance, une indemnité couvrant tout ou partie du dommage subi.

5.  Une société qui a été incorporée ou constituée conformément aux lois en vigueur sur le territoire d’une Partie contractante, et qui, avant la naissance du différend, était contrôlée par des ressortissants ou des sociétés de l’autre Partie contractante, est considérée, au sens de la Convention de Washington et conformément à son art. 25 par. 2, let. b), comme une société de l’autre Partie contractante.

6.  Aucune Partie contractante ne poursuivra par la voie diplomatique un différend soumis à l’arbitrage international, à moins que l’autre Partie contractante ne se conforme pas à une sentence arbitrale.

Art. 9 Streitigkeiten zwischen einer Vertragspartei und einem Investor der anderen Vertragspartei

(1)  Zur Beilegung von Streitigkeiten bezüglich Investitionen zwischen einer Vertragspartei und einem Investor der anderen Vertragspartei finden zwischen den betroffenen Parteien unbeschadet von Art. 10 (Streitigkeiten zwischen den Vertragsparteien) Beratungen statt.

(2)  Führen diese Beratungen innerhalb von sechs Monaten seit dem diesbezüglichen Ersuchen nicht zu einer Lösung, so kann der Investor die Streitigkeit wahlweise wie folgt zur Streitbeilegung unterbreiten:

(a)
dem zuständigen Gericht der Vertragspartei, auf deren Hoheitsgebiet die Investition getätigt wurde;
(b)
dem Internationalen Zentrum zur Beilegung von Investitionsstreitigkeiten (ICSID), welches durch das am 18. März 19652 in Washington zur Unterzeichnung aufgelegte Übereinkommen zur Beilegung von Investitionsstreitigkeiten zwischen Staaten und Angehörigen anderer Staaten errichtet wurde, sofern beide Vertragsparteien Mitglieder des Übereinkommens geworden sind;
(c)
den Regeln der Zusatzeinrichtung von ICSID für die Abwicklung von Verfahren durch das ICSID-Sekretariat;
(d)
einem Ad-hoc-Schiedsgericht, welches, sofern von den Streitparteien nicht anders vereinbart, gemäss den Schiedsregeln der UNO-Kommission für internationales Handelsrecht (UNCITRAL) geschaffen wird.

(3)  Jede Vertragspartei willigt hiermit der Unterbreitung einer Investitionsstreitigkeit der internationalen Schiedsgerichtsbarkeit ein.

(4)  Die am Streit beteiligte Vertragspartei macht in keiner Phase des Streitbeilegungsverfahrens oder des Vollstreckungsverfahrens des Schiedsspruches als Einwand den Umstand geltend, der Investor habe aufgrund eines Versicherungsvertrages eine Entschädigung für einen Teil oder die Gesamtheit des entstandenen Schadens erhalten.

(5)  Eine Gesellschaft, die gemäss den auf dem Hoheitsgebiet einer Vertragspartei geltenden Gesetzen gegründet oder konstituiert wurde und die vor dem Entstehen der Streitigkeit von Staatsangehörigen oder Gesellschaften der anderen Vertragspartei kontrolliert wurde, gilt im Sinne des Washingtoner Übereinkommens gemäss dessen Artikel 25 Absatz 2 Buchstaben b als Gesellschaft der anderen Vertragspartei.

(6)  Keine der Vertragsparteien wird eine Streitigkeit, welche der internationalen Schiedsgerichtsbarkeit unterbreitet wird, auf diplomatischem Wege weiterverfolgen, es sei denn, die andere Vertragspartei befolge den von einem Schiedsgericht gefällten Schiedsspruch nicht.

 

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