Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications
Internationales Recht 0.7 Öffentliche Werke - Energie - Verkehr 0.74 Verkehr

0.747.305.15 Convention des Nations Unies du 10 décembre 1982 sur le droit de la mer (avec annexes)

0.747.305.15 Seerechtsübereinkommen der Vereinten Nationen vom 10. Dezember 1982 (mit Anlagen)

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Art. 297 Limitations à l’application de la section 2

1.  Les différends relatifs à l’interprétation ou à l’application de la Convention quant à l’exercice par un État côtier de ses droits souverains ou de sa juridiction tels que prévus dans la Convention sont soumis aux procédures de règlement prévues à la section 2 dans les cas où:

a)
il est allégué que l’État côtier a contrevenu à la Convention en ce qui concerne la liberté et le droit de navigation ou de survol ou la liberté et le droit de poser des câbles et des pipelines sous-marins, ainsi qu’en ce qui concerne les utilisations de la mer aux autres fins internationalement licites visées à l’art. 58;
b)
il est allégué que, dans l’exercice de ces libertés et droits ou dans ces utilisations, un État a contrevenu à la Convention ou aux lois ou règlements adoptés par l’État côtier en conformité avec les dispositions de la Convention et les autres règles du droit international qui ne sont pas incompatibles avec celle-ci; ou
c)
il est allégué que l’État côtier a contrevenu à des règles ou normes internationales déterminées visant à protéger et à préserver le milieu marin qui lui sont applicables et qui ont été établies par la Convention, ou par l’intermédiaire d’une organisation internationale compétente ou d’une conférence diplomatique agissant en conformité avec la Convention.
2.
a) Les différends relatifs à l’interprétation ou à l’application des dispositions de la Convention concernant la recherche scientifique marine sont réglés conformément à la section 2, sauf que l’État côtier n’est pas tenu d’accepter que soit soumis à un tel règlement un différend découlant:
i)
de l’exercice par cet État d’un droit ou d’un pouvoir discrétionnaire conformément à l’art. 246; ou
ii)
de la décision de cet État d’ordonner la suspension ou la cessation d’un projet de recherche conformément à l’art. 253.
b)
Les différends découlant d’une allégation de l’État chercheur que l’État côtier n’exerce pas, dans le cas d’un projet particulier, les droits que lui confèrent les art. 246 et 253 d’une manière compatible avec la Convention sont soumis, à la demande de l’une ou l’autre partie, à la conciliation selon la procédure prévue à la section 2 de l’annexe V, étant entendu que la commission de conciliation ne doit mettre en cause ni l’exercice par l’État côtier de son pouvoir discrétionnaire de désigner des zones spécifiques, tel qu’il est prévu à l’art. 246, par. 6, ni l’exercice de son pouvoir discrétionnaire de refuser son consentement conformément au par. 5 du même article.
3.
a) Les différends relatifs à l’interprétation ou à l’application des dispositions de la Convention concernant la pêche sont réglés conformément à la section 2, sauf que l’État côtier n’est pas tenu d’accepter que soit soumis à un tel règlement un différend relatif à ses droits souverains sur les ressources biologiques de sa zone économique exclusive ou à l’exercice de ces droits, y compris son pouvoir discrétionnaire de fixer le volume admissible des captures et sa capacité de pêche, de répartir le reliquat entre d’autres États et d’arrêter les modalités et conditions établies dans ses lois et règlements en matière de conservation et de gestion.
b)
Si le recours à la section 1 n’a pas permis d’aboutir à un règlement, le différend est soumis, à la demande de l’une quelconque des parties en litige, à la conciliation selon la procédure prévue à la section 2 de l’annexe V, lorsqu’il est allégué que l’État côtier:
i)
a manifestement failli à son obligation d’assurer, par des mesures appropriées de conservation et de gestion, que le maintien des ressources biologiques de la zone économique exclusive ne soit pas sérieusement compromis;
ii)
a refusé arbitrairement de fixer, à la demande d’un autre État, le volume admissible des captures et sa capacité d’exploiter les ressources biologiques pour ce qui est des stocks dont l’exploitation intéresse cet autre État; ou
iii)
a refusé arbitrairement à un État quelconque de lui attribuer, comme le prévoient les art. 62, 69 et 70 et selon les modalités et conditions qu’il a lui-même arrêtées et qui sont compatibles avec la Convention, tout ou partie du reliquat qu’il a déclaré exister.
c)
En aucun cas la commission de conciliation ne substitue son pouvoir discrétionnaire à celui de l’État côtier.
d)
Le rapport de la commission de conciliation doit être communiqué aux organisations internationales appropriées.
e)
Lorsqu’ils négocient les accords prévus aux art. 69 et 70, les États Parties, à moins qu’ils n’en conviennent autrement, y incluent une clause prévoyant les mesures qu’ils doivent prendre pour réduire à un minimum les possibilités de divergence quant à l’interprétation ou à l’application de l’accord, ainsi que la procédure à suivre au cas où il y aurait néanmoins divergence.

Art. 297 Grenzen der Anwendbarkeit des Abschnitts 2

1.  Streitigkeiten über die Auslegung oder Anwendung dieses Übereinkommens hinsichtlich der Ausübung der in dem Übereinkommen vorgesehenen souveränen Rechte oder Hoheitsbefugnisse durch einen Küstenstaat werden in folgenden Fällen den in Abschnitt 2 vorgesehenen Verfahren unterworfen:

a)
wenn behauptet wird, dass ein Küstenstaat gegen die Bestimmungen dieses Übereinkommens hinsichtlich der Freiheiten und der Rechte der Schifffahrt, des Überflugs oder der Verlegung unterseeischer Kabel und Rohrleitungen oder hinsichtlich anderer völkerrechtlich zulässiger Nutzungen des Meeres nach Artikel 58 verstossen hat;
b)
wenn behauptet wird, dass ein Staat in Ausübung der genannten Freiheiten, Rechte oder Nutzungen gegen dieses Übereinkommen oder gegen Gesetze oder sonstige Vorschriften des Küstenstaats verstossen hat, die dieser im Einklang mit dem Übereinkommen und sonstigen mit dem Übereinkommen nicht unvereinbaren Regeln des Völkerrechts erlassen hat; oder
c)
wenn behauptet wird, dass ein Küstenstaat gegen bestimmte auf ihn anwendbare internationale Regeln und Normen zum Schutz und zur Bewahrung der Meeresumwelt verstossen hat, die durch dieses Übereinkommen oder durch eine zuständige internationale Organisation oder eine diplomatische Konferenz in Übereinstimmung mit dem Übereinkommen festgelegt worden sind.
2.
a) Streitigkeiten über die Auslegung oder Anwendung dieses Übereinkommens hinsichtlich der wissenschaftlichen Meeresforschung werden in Übereinstimmung mit Abschnitt 2 beigelegt; der Küstenstaat ist jedoch nicht verpflichtet, zuzustimmen, dass einer solchen Beilegung eine Streitigkeit unterworfen wird, die sich ergibt:
i)
aus der Ausübung eines Rechts oder des Ermessens in Übereinstimmung mit Artikel 246 durch den Küstenstaat; oder
ii)
aus einem Beschluss des Küstenstaats, die Unterbrechung oder Einstellung eines Forschungsvorhabens in Übereinstimmung mit Artikel 253 anzuordnen.
b)
Eine Streitigkeit, die sich aus einer Behauptung des Forschungsstaats ergibt, dass der Küstenstaat bei einem bestimmten Vorhaben die ihm nach den Artikeln 246 und 253 zustehenden Rechte nicht in einer Weise ausübt, die mit diesem Übereinkommen vereinbar ist, wird auf Antrag einer Partei dem Vergleichsverfahren nach Anlage V Abschnitt 2 unterworfen; jedoch darf die Vergleichskommission die Ausübung des Ermessens des Küstenstaats, nach Artikel 246 Absatz 6 bestimmte Gebiete zu bezeichnen oder in Übereinstimmung mit Artikel 246 Absatz 5 die Zustimmung zu versagen, nicht in Frage stellen.
3.
a) Streitigkeiten über die Auslegung oder Anwendung dieses Übereinkommens hinsichtlich der Fischerei werden in Übereinstimmung mit Abschnitt 2 beigelegt; der Küstenstaat ist jedoch nicht verpflichtet, zuzustimmen, dass einer solchen Beilegung eine Streitigkeit unterworfen wird, die seine souveränen Rechte oder deren Ausübung in Bezug auf die lebenden Ressourcen seiner ausschliesslichen Wirtschaftszone betrifft, einschliesslich seiner Ermessensbefugnis, die zulässige Fangmenge, seine Fangkapazität, die Zuweisung von Überschüssen an andere Staaten sowie die in seinen Gesetzen und sonstigen Vorschriften über Erhaltung und Bewirtschaftung festgelegten Bedingungen zu bestimmen.
b)
Falls eine Beilegung auf Grund des Abschnitts 1 nicht erzielt worden ist, wird eine Streitigkeit auf Antrag einer Streitpartei dem in Anlage V Abschnitt 2 vorgesehenen Vergleichsverfahren unterworfen, wenn behauptet wird:
i)
dass ein Küstenstaat seine Verpflichtungen in offenkundiger Weise nicht eingehalten hat, durch geeignete Erhaltungs- und Bewirtschaftungsmassnahmen sicherzustellen, dass der Fortbestand der lebenden Ressourcen in der ausschliesslichen Wirtschaftszone nicht ernsthaft gefährdet wird;
ii)
dass es ein Küstenstaat willkürlich abgelehnt hat, auf Ersuchen eines anderen Staates die zulässige Fangmenge und seine Kapazität zum Fang lebender Ressourcen in Bezug auf Bestände festzulegen, an deren Fang dieser andere Staat interessiert ist; oder
iii)
dass es ein Küstenstaat willkürlich abgelehnt hat, nach den Artikeln 62, 69 und 70 und den von ihm im Einklang mit diesem Übereinkommen festgelegten Bedingungen einem anderen Staat den Überschuss, der nach seiner Erklärung vorhanden ist, ganz oder zum Teil zuzuweisen.
c)
In keinem Fall ersetzt die Vergleichskommission das Ermessen des Küstenstaats durch ihr eigenes.
d)
Der Bericht der Vergleichskommission wird den geeigneten internationalen Organisationen übermittelt.
e)
Beim Aushandeln der in den Artikeln 69 und 70 vorgesehenen Übereinkünfte nehmen die Vertragsstaaten, sofern sie nichts anderes vereinbaren, eine Bestimmung über die von ihnen zu ergreifenden Massnahmen auf, um die Möglichkeit von Meinungsverschiedenheiten über die Auslegung oder Anwendung der Übereinkunft auf ein Mindestmass zu beschränken, sowie über das von ihnen einzuschlagende Verfahren, falls dennoch Meinungsverschiedenheiten entstehen.
 

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