Übersetzung1
Die Schweizerische Eidgenossenschaft und die Italienische Republik,
in Erwägung, dass die Wasser der Roggia Molinara in ihrem gegenwärtigen Lauf das benachbarte Gebiet in einen Sumpf verwandeln und in Regenzeiten Überschwemmungen hervorrufen,
in Anbetracht dessen, dass daraus unerfreuliche hygienische Verhältnisse entstehen,
in Berücksichtigung, dass es zur Behebung dieser Mängel notwendig ist, die Roggia durch ein neues künstliches Bachbett zu kanalisieren und zu diesem Zwecke ihren ausserordentlich gewundenen Lauf zu korrigieren,
haben beschlossen, das vorliegende Abkommen abzuschliessen.
Sie haben zu diesem Zwecke zu ihren Bevollmächtigten ernannt,
(Es folgen die Namen der Bevollmächtigten)
die nach gegenseitiger Bekanntgabe ihrer in guter und gehöriger Form befundenen Vollmachten folgendes vereinbart haben:
Die Roggia Molinara zwischen den Gemeinden Chiasso und Como soll korrigiert werden auf Grund des von der Gemeinde Chiasso am 9. Mai 1949 ausgearbeiteten und von der Gemeinde Como am 9. März 1950 genehmigten Projektes, das einen integrierenden Bestandteil dieses Abkommens bildet (vgl. Beilagen1 Nrn. 1 und 2).
Die neue Kanalachse stimmt mit dem gemäss dem Abkommen betreffend die Grenzbereinigung vom 5. April 19512 bereinigten Grenzverlauf überein.
1 Diese Beilagen wurden in der AS nicht veröffentlicht.
2 SR 0.132.454.22
Die Kosten für die Erstellung des Kanals sowie für die Verlegung des italienischen Grenzhages werden wie folgt verteilt:
vier Fünftel gehen zu Lasten der Gemeinde Chiasso und ein Fünftel zu Lasten der Gemeinde Como, entsprechend der Vereinbarung vom 8. März 1950 zwischen den Delegierten der Gemeinden Chiasso und Como.
Die zusätzlichen Kosten für Arbeiten, die sich während der Ausführung als notwendig erweisen sollten, sind von den beiden interessierten Gemeinden im gleichen Verhältnis zu tragen.
Unter Vorbehalt der Zustimmung des «Dipartimento delle pubbliche costruzioni» des Kantons Tessin und der zuständigen italienischen Behörden werden die technischen Büros der Gemeinden Chiasso und Como die nötigen Abmachungen über die Ausführung der Bauarbeiten und die Lieferung des Materials treffen.
Das «Ufficio tecnico» des Kantons Tessin und das zuständige Amt der Provinz Como werden die nötigen Abmachungen zur Überwachung der Bauarbeiten und zur Vornahme der Abrechnung treffen.
Die Einrichtungen und Baumaschinen sowie das für die Ausführung der Arbeiten verwendete Material sollen gegenseitig von den Zollabgaben und jeder andern Steuer befreit werden. Vorbehalten bleiben die Kontrollmassnahmen der jeweils zuständigen Zollverwaltungen.
Die zuständigen schweizerischen und italienischen Behörden werden sofort nach Beendigung der Arbeiten die Kollaudation vornehmen. Diese Kollaudation schliesst die endgültige Übernahme der Anlage in sich, unter Vorbehalt der Ausführung allfälliger zusätzlicher Arbeiten von untergeordneter Bedeutung.
Die zuständigen Behörden der beiden Staaten verpflichten sich, nach der Kollaudation den Kanal in gutem Zustand zu erhalten und die Unterhaltskosten für den auf ihrem Gebiet liegenden Teil der Anlage zu übernehmen.
Dieses Abkommen soll ratifiziert und die Ratifikationsurkunden sollen so bald als möglich in Rom ausgetauscht werden. Es tritt am Tage des Austausches der Ratifikationsurkunden in Kraft.
Zu Urkund dessen haben die Bevollmächtigten dieses Abkommen unterzeichnet.
Geschehen zu Chiasso, am 5. April 1951.
Ing. Walter Schurter |
AS 1953 406; BBl 1951 II 332
1 Der Originaltext findet sich unter der gleichen Nummer in der italienischen Ausgabe dieser Sammlung.2 Art. 1 Ziff. 2 des BB vom 3. Okt. 1951 (AS 1953 401)
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Traduction1
La Confédération suisse et la République italienne
Considérant que, dans leur cours actuel, les eaux de la Roggia Molinara provoquent un état marécageux dans les terrains avoisinants et, en période de pluie, des inondations,
Etant donné que les conditions hygiéniques qui en résultent ne sont pas satisfaisantes,
Vu qu’il est donc nécessaire, pour remédier à ces défauts, de canaliser la Roggia par un nouvel ouvrage artificiel permanent et de rectifier à cet effet le cours exceptionnellement sinueux de la Roggia elle—même
Ont décidé de conclure la présente Convention.
Dans ce but, elles ont nommé leurs plénipotentiaires,
(Suivent les noms des plénipotentiaires)
lesquels, après s’être communiqué leurs pleins pouvoirs, trouvés en bonne et due forme, sont convenus de ce qui suit:
La Roggia Molinara entre les communes de Chiasso et de Côme doit être corrigée sur la base du projet élaboré par la commune de Chiasso en date du 9 mai 1949, projet approuvé par la commune de Côme le 9 mars 1950 et qui fait partie intégrante de la présente convention (voir annexes nos 1 et 2)1.
L’axe du nouveau canal s’identifie avec le tracé de la frontière rectifiée conformément à la convention concernant la rectification de la frontière conclue le 5 avril 19512.
1 Non publié au RO.
2 RS 0.132.454.22
Les frais pour la construction du canal, ainsi que pour le démontage et la remise en oeuvre du filet métallique italien posé pour la surveillance de la frontière, sont répartis de la manière suivante:
Quatre cinquièmes à la commune de Chiasso et un cinquième à la commune de Côme, ainsi qu’il est établi dans la convention du 8 mars 19501 entre les délégués des communes de Chiasso et de Côme.
Les frais supplémentaires pour des travaux qui se révéleraient nécessaires durant l’exécution seront supportés par les communes intéressées dans la même proportion.
1 Non publiée au RO.
Sous réserve de l’approbation du Département des constructions publiques du Canton du Tessin et des Autorités italiennes compétentes, les Bureaux techniques des communes de Chiasso et de Côme prendront les accords nécessaires pour l’exécution de l’ouvrage et la livraison du matériel.
Le Bureau technique du Canton du Tessin et le Bureau compétent de la Province de Côme prendront des accords en vue de surveiller l’exécution des travaux de correction et pour l’établissement de la liquidation.
Les installations et les machines des chantiers, ainsi que le matériel de construction employé pour l’exécution des travaux seront réciproquement exemptés des taxes douanières et de tout autre impôt. Demeurent réservées les mesures de contrôle des administrations douanières respectives.
Les Autorités suisses et italiennes compétentes procéderont au récolement du nouvel ouvrage dès que les travaux seront effectués. Le récolement implique l’acceptation définitive de l’ouvrage, sous réserve de l’exécution de travaux éventuels complémentaires de peu d’importance.
Dès la date du récolement, les Autorités compétentes des deux Pays s’engagent à maintenir en bon état le canal et à prendre à leur charge les frais d’entretien dans les parties de l’ouvrage soumises à leur souveraineté respective.
La présente Convention sera ratifiée et les instruments de ratification seront échangés à Rome aussitôt que possible.
Elle entre en vigueur à la date de l’échange des instruments de ratification.
En foi de quoi, les plénipotentiaires ont revêtu la présente Convention de leur signature.
Fait à Chiasso le 5 avril 1951.
ing. Walter Schurter |
RO 1953 406; FF 1951 II 333
1 Le texte original est publié, sous le même chiffre, dans l’édition italienne du présent recueil.2 Art. 1er ch. 2 de l’AF du 3 oct. 1951 (RO 1953 401).
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