Diritto nazionale 3 Diritto penale - Procedura penale - Esecuzione 32 Diritto penale militare
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321.0 Codice penale militare del 13 giugno 1927 (CPM)

321.0 Code pénal militaire du 13 juin 1927 (CPM)

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Art. 200

1 Devono essere chiarite il più rapidamente possibile la natura e le circostanze della mancanza di disciplina, segnatamente i fatti, il grado della colpa, i moventi, le condizioni personali e la condotta militare dell’incolpato. L’incolpato è sentito e le sue dichiarazioni sono verbalizzate. Dev’essergli dato modo di pronunciarsi per scritto. Fuori del servizio, l’audizione a verbale può essere sostituita con una dichiarazione scritta.

2 All’inizio dell’interrogatorio si espongono all’incolpato i fatti che gli sono contestati. Se lo scopo del procedimento non ne risulta compromesso, all’incolpato è concesso di essere presente all’audizione delle persone chiamate a dare informazioni come pure alle ispezioni oculari.

3 Tutte le circostanze a carico e a discarico devono essere indagate con ugual diligenza. Coercizioni, minacce, promesse, indicazioni inveritiere e domande capziose sono vietate.

4 L’incolpato non può farsi rappresentare. Un consulente è ammesso se non ne risulta ritardato il procedimento.

5 Se l’incolpato rifiuta di rispondere, si procede nondimeno nell’istruzione.

6 Prima di pronunciare la decisione disciplinare, si deve dare all’incolpato la possibilità di esaminare gli atti e di esprimersi in merito.

7 Se la facoltà di punire spetta al comandante, quest’ultimo può ricorrere, nell’ambito dell’accertamento dei fatti, all’assistenza di un militare idoneo. Il comandante però non è autorizzato a delegare l’audizione conclusiva dell’incolpato, la commisurazione della pena e la notificazione della decisione disciplinare.

Art. 200

1 La nature et les circonstances de la faute disciplinaire, notamment l’état des faits, la culpabilité, les mobiles, la situation personnelle et la conduite militaire du fautif présumé doivent être élucidées dès que possible. Le fautif présumé est entendu et ses déclarations sont consignées dans un procès-verbal. Il a la possibilité de s’exprimer par écrit. En dehors du service, l’audition du fautif présumé peut être remplacée par une demande écrite de renseignements.

2 Au début de l’audition, le fautif présumé reçoit communication des faits qui lui sont reprochés. Il peut assister à l’audition des personnes appelées à fournir des renseignements et aux visites des lieux, pour autant que le but de la procédure n’en soit pas compromis.

3 Toutes les circonstances à charge et à décharge doivent être examinées avec le même soin. La contrainte, la menace, les promesses, les indications contraires à la vérité et les questions captieuses sont interdites.

4 Le fautif présumé ne peut se faire représenter. L’assistance d’un conseil n’est autorisée que si la procédure n’en est pas retardée.

5 Si le fautif présumé refuse de répondre, la procédure est poursuivie nonobstant ce refus.

6 Avant que la décision ne soit rendue, le fautif présumé doit avoir l’occasion de consulter le dossier et d’exprimer son avis.

7 Pour l’établissement des faits, le commandant qui a la compétence de punir peut faire appel à un militaire qualifié. Il ne peut toutefois déléguer l’audition finale du fautif présumé, la fixation de la sanction ni la notification de la décision disciplinaire.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.