Diritto internazionale 0.8 Sanità - Lavoro - Sicurezza sociale 0.81 Sanità
Droit international 0.8 Santé - Travail - Sécurité sociale 0.81 Santé

0.814.293 Convenzione del 22 settembre 1992 per la protezione dell'ambiente marino dell'Atlantico del Nord-Est (con all. e app.)

0.814.293 Convention du 22 septembre 1992 pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du Nord-Est (avec annexes et appendices)

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Art. 32 Composizione delle controversie

1.  Ogni controversia tra Parti contraenti, relativa all’interpretazione o all’applicazione della Convenzione, che non abbia potuto essere composta dalle Parti in causa con un mezzo diverso dall’inchiesta o da una conciliazione in seno alla Commissione, è sottoposta all’arbitrato, su richiesta di una delle Parti contraenti, alle condizioni fissate dal presente articolo.

2.  Salvo che le Parti in causa dispongano diversamente, la procedura di arbitrato di cui al paragrafo 1 del presente articolo si svolge conformemente ai paragrafi 3–10 del presente articolo.

3.
(a) Su richiesta indirizzata da una Parte contraente ad un’altra Parte contraente in applicazione del paragrafo 1 del presente articolo, è costituito un tribunale arbitrale. La richiesta di arbitrato indica l’oggetto della richiesta, compresi segnatamente gli articoli della Convenzione la cui interpretazione o la cui applicazione è oggetto della controversia,
(b)
La Parte richiedente informa la Commissione sul fatto che ha chiesto la costituzione di un tribunale arbitrale, sul nome dell’altra Parte in causa nonché sugli articoli della Convenzione la cui interpretazione o la cui applicazione costituisce a suo parere l’oggetto della controversia. La Commissione comunica le informazioni così ricevute a tutte le Parti contraenti della Convenzione.

4.  Il tribunale arbitrale è composto di tre membri: ciascuna delle Parti in causa nomina un arbitro; i due arbitri così nominati designano di comune intesa il terzo arbitro, che assume la presidenza del tribunale. Il terzo arbitro non deve né essere cittadino di una delle Parti in causa né avere la sua residenza abituale sul territorio di una di queste Parti, né trovarsi al servizio di una di loro, né essersi già occupato della causa in altra veste.

5.
(a) Se, entro un termine di due mesi dopo la nomina del secondo arbitro, il presidente del tribunale arbitrale non è stato designato, il presidente della Corte Internazionale di Giustizia procede, su richiesta della Parte più diligente, alla sua designazione entro un nuovo termine di due mesi.
(b)
Se, entro un termine di due mesi dopo il ricevimento della richiesta, una delle Parti in causa non procede alla nomina di un arbitro, l’altra Parte può adire il presidente della Corte Internazionale di Giustizia, che designa il presidente del tribunale arbitrale entro un nuovo termine di due mesi. Una volta designato, il presidente del tribunale arbitrale chiede alla Parte che non ha nominato l’arbitro di farlo entro un termine di due mesi. Allo scadere di tale termine, egli adisce il presidente della Corte Internazionale di Giustizia, che procede alla sua nomina entro un nuovo termine di due mesi.
6.
(a) II tribunale arbitrale decide secondo le norme del diritto internazionale e, in particolare, della Convenzione.
(b)
Ogni tribunale arbitrale, costituito ai sensi del presente articolo, stabilisce le proprie regole procedurali.
(c)
Ove sorga una controversia sulla competenza del tribunale arbitrale, la questione viene decisa con decisione del tribunale arbitrale.
7.
(a) Le decisioni del tribunale arbitrale, tanto sulla forma quanto sul merito, vengono prese a maggioranza dei voti dei suoi membri.
(b)
II tribunale arbitrale può prendere ogni misura appropriata al fine di accertare i fatti. Su richiesta di una delle Parti, può raccomandare misure conservative indispensabili.
(c)
Due o più tribunali arbitrali, costituiti ai sensi del presente articolo, se si trovano aditi per richieste aventi oggetti identici o analoghi, possono informarsi sulle procedure volte ad accertare i fatti e, per quanto possibile, tenerne conto.
(d)
Le Parti in causa forniscono tutte le agevolazioni necessarie per la condotta efficace della procedura.
(e)
L’assenza o la mancanza di una Parte in causa non costituisce un ostacolo per la procedura.

8.  Salvo che il tribunale arbitrale decida diversamente a causa delle circostanze particolari della causa, le spese giudiziarie, segnatamente la rimunerazione dei membri del tribunale, vengono assunte in parti uguali dalle Parti in causa. Il tribunale tiene un registro di tutte le spese e ne trasmette alle Parti un resoconto finale.

9.  Ogni Parte contraente avente un interesse giuridico nell’oggetto della controversia, suscettibile di subire effetti dalla decisione presa nella causa, può intervenire nella procedura con il consenso del tribunale.

10. (a)
La sentenza del tribunale arbitrale è motivata. È definitiva e vincolante per le Parti in causa.
(b)
Ogni controversia che insorgesse tra le Parti riguardo all’interpretazione o all’esecuzione della sentenza può essere sottoposta dalla Parte più diligente al tribunale arbitrale che ha pronunciato la sentenza o, se quest’ultimo non può essere adito, ad un altro tribunale arbitrale costituito a tale scopo nello stesso modo del primo.

Art. 32 Règlement des différends

1.  Tout différend entre des Parties contractantes relatif à l’interprétation ou l’application de la Convention, et qui n’aura pu être réglé par les Parties au différend par un autre moyen tel que l’enquête ou une conciliation au sein de la Commission, est, à la requête de l’une de ces Parties contractantes, soumis à arbitrage dans les conditions fixées au présent article.

2.  A moins que les parties au différend n’en disposent autrement, la procédure d’arbitrage visée au par. 1 du présent article est conduite conformément aux par. 3 à 10 du présent article.

3.  (a)
Sur requête adressée par une Partie contractante à une autre Partie contractante en application du par. 1 du présent article, il est constitué un tribunal arbitral. La requête d’arbitrage indique l’objet de la requête, y compris notamment les articles de la Convention, dont l’interprétation ou l’application sont objets du différend.
(b)
La partie requérante informe la Commission du fait qu’elle a demandé la constitution d’un tribunal arbitral, du nom de l’autre partie au différend ainsi que des articles de la Convention dont l’interprétation ou l’application sont à son avis l’objet du différend. La Commission communique les informations ainsi reçues à toutes les Parties contractantes à la Convention.

4.  Le tribunal arbitral est composé de trois membres: chacune des parties au différend nomme un arbitre; les deux arbitres ainsi nommés désignent d’un commun accord le troisième arbitre, qui assume la présidence du tribunal. Ce dernier ne doit pas être le ressortissant de l’une des parties au différend ni avoir sa résidence habituelle sur le territoire de l’une de ces parties, ni se trouver au service de l’une d’elles, ni s’être déjà occupé de l’affaire à aucun titre.

5.
(a) Si, dans un délai de deux mois après la nomination du deuxième arbitre, le président du tribunal arbitral n’est pas désigné, le président de la Cour Internationale de Justice procède, à la requête de la partie la plus diligente, à sa désignation dans un nouveau délai de deux mois.
(b)
Si, dans un délai de deux mois après la réception de la requête, l’une des parties au différend ne procède pas à la nomination d’un arbitre, l’autre partie peut saisir le président de la Cour Internationale de Justice, qui désigne le président du tribunal arbitral dans un nouveau délai de deux mois. Dès sa désignation, le président du tribunal arbitral demande à la partie qui n’a pas nommé d’arbitre de le faire dans un délai de deux mois. Passé ce délai, il saisit le président de la Cour Internationale de Justice, qui procède à cette nomination dans un nouveau délai de deux mois.
6.
(a) Le tribunal arbitral décide selon les règles du droit international et, en particulier, de la Convention.
(b)
Tout tribunal arbitral constitué aux termes du présent article établit ses propres règles de procédure.
(c)
Dans l’éventualité d’un différend sur la compétence du tribunal arbitral, la question est tranchée par une décision du tribunal arbitral.
7.
(a) Les décisions du tribunal arbitral, tant sur la procédure que sur le fond, sont prises à la majorité des voix de ses membres.
(b)
Le tribunal arbitral peut prendre toutes mesures appropriées afin d’établir les faits. Il peut, à la demande d’une des parties, recommander les mesures conservatoires indispensables.
(c)
Si deux ou plusieurs tribunaux arbitraux constitués aux termes du présent article se trouvent saisis de requêtes ayant des objets identiques ou analogues, ils peuvent s’informer des procédures relatives à l’établissement des faits et en tenir compte dans la mesure du possible.
(d)
Les parties au différend fournissent toutes les facilités nécessaires pour la conduite efficace de la procédure.
(e)
L’absence ou le défaut d’une partie au différend ne fait pas obstacle à la procédure.

8.  Sauf si le tribunal arbitral en décide autrement en raison des circonstances appropriées à l’affaire, les frais de justice, notamment la rémunération des membres du tribunal, sont assumés à parts égales par les parties au différend. Le tribunal tient un registre de toutes ses dépenses, et remet un état final de celles-ci aux parties.

9.  Toute Partie contractante ayant un intérêt juridique à l’objet du différend susceptible d’être affecté par la décision prise dans l’affaire peut, avec le consentement du tribunal, intervenir dans la procédure.

10. (a)
La sentence du tribunal arbitral est motivée. Elle est définitive et obligatoire pour les parties au différend.
(b)
Tout différend qui pourrait surgir entre les parties concernant l’interprétation ou l’exécution de la sentence peut être soumis par la partie la plus diligente au tribunal arbitral qui l’a rendue ou, si ce dernier ne peut en être saisi, à un autre tribunal arbitral constitué à cet effet de la même manière que le premier.
 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.