Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.63 Dogane
Droit international 0.6 Finances 0.63 Douanes

0.632.317.671 Accordo di libero scambio del 24 giugno 2010 tra gli Stati dell'AELS e l'Ucraina (con all. e regolamento interno)

0.632.317.671 Accord de libre-échange du 24 juin 2010 entre les États de l'AELE et l'Ukraine (avec annexes et règlement de procédure)

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Art. 7 Regole di concorrenza relative alle imprese

1.  Le seguenti pratiche sono incompatibili con il buon funzionamento del presente Accordo qualora interferiscano con gli scambi tra uno Stato dell’AELS e l’Ucraina:

(a)
gli accordi tra imprese, le decisioni di associazioni di imprese e le pratiche concordate tra imprese che hanno lo scopo o l’effetto di prevenire, ridurre o falsare la concorrenza sul territorio di qualsiasi Parte;
(b)
gli abusi ad opera di una o più imprese di una posizione dominante nel territorio di qualsiasi Parte.

2.  Le disposizioni del paragrafo 1 si applicano anche alle attività di imprese pubbliche e di imprese alle quali le Parti concedono diritti speciali o esclusivi, a condizione che l’applicazione di tali disposizioni non ostacoli, di diritto o di fatto, la realizzazione dei particolari incarichi pubblici assegnati loro.

3.  Nessuna disposizione del paragrafo 2 può essere intesa quale impedimento per una Parte di costituire o mantenere un’impresa pubblica oppure di accordarle o mantenere diritti speciali o esclusivi.

4.  Le disposizioni dei paragrafi 1 e 2 non devono essere interpretate in modo da creare obblighi diretti per le imprese.

5.  Le Parti riconoscono l’importanza di cooperare e di consultarsi al fine di eliminare le pratiche anticoncorrenziali di cui ai paragrafi 1 e 2 o i loro effetti avversi sul commercio. Le Parti possono gestire tali cooperazioni e consultazioni attraverso le loro autorità competenti. La cooperazione comprende lo scambio di informazioni rilevanti di cui le Parti dispongono. Nessuna Parte è tenuta a divulgare informazioni che secondo le sue leggi sono considerate confidenziali.

6.  Per promuovere la comprensione tra le Parti o per trattare le questioni relative al presente capitolo e senza pregiudicare l’autonomia di ciascuna Parte in materia di sviluppo, mantenimento e applicazione della sua politica e della sua legislazione in materia di concorrenza, qualsiasi Parte può chiedere l’avvio di consultazioni in seno al Comitato misto. Tale richiesta deve indicare il motivo delle consultazioni. Le consultazioni ai sensi dell’articolo 9.3 devono avvenire tempestivamente al fine di raggiungere una soluzione compatibile con gli obiettivi definiti nel presente capitolo. Le Parti interessate devono fornire al Comitato misto tutta l’assistenza e le informazioni necessarie.

7.  Fatto salvo il diritto alle consultazioni ai sensi del paragrafo 6, nessuna Parte può ricorrere alla composizione delle controversie prevista nel presente Accordo per una questione relative al presente articolo.

Art. 7 Règles de concurrence entre entreprises

1.  Sont incompatibles avec le bon fonctionnement du présent Accord, dans la mesure où ils sont susceptibles d’affecter les échanges entre un Etat de l’AELE et l’Ukraine:

(a)
les accords entre entreprises, les décisions d’associations d’entreprises et les pratiques concertées entre entreprises qui ont pour objet ou pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur le territoire de chaque Partie;
(b)
l’exploitation abusive par une ou plusieurs entreprises d’une position dominante sur le territoire de chaque Partie.

2.  Les dispositions de l’al. 1 sont également applicables aux activités des entreprises publiques et aux entreprises auxquelles les Parties concèdent des droits spéciaux ou exclusifs dans la mesure où l’application des présentes dispositions ne fait pas obstacle à l’accomplissement, en droit ou en fait, des tâches de caractère public qui leur sont assignées.

3.  Aucune disposition de l’al. 2 n’est interprétée comme empêchant une Partie d’établir ou d’exploiter une entreprise publique, de conférer à des entreprises des droits spéciaux ou exclusifs ou de les maintenir.

4.  Les dispositions des al. 1 et 2 ne sauraient être interprétées de manière à créer des obligations directes pour les entreprises.

5.  Les Parties reconnaissent l’importance de coopérer et de mener des consultations en vue de mettre un terme aux pratiques anticoncurrentielles décrites aux al. 1 et 2 et à leurs effets négatifs sur le commerce. Elles peuvent charger leurs autorités compétentes de la coopération et des consultations. La coopération inclut l’échange d’informations pertinentes dont disposent les Parties. Aucune Partie n’est tenue de divulguer des informations confidentielles en vertu de ses lois.

6.  Afin d’encourager la compréhension entre les Parties ou pour régler toute question relevant du présent chapitre, et sans préjudice de la capacité de chaque Partie à élaborer, maintenir et appliquer sa propre législation et politique de concurrence, une Partie peut demander des consultations au sein du Comité mixte. La demande précise les raisons justifiant la tenue de consultations. Les consultations conformes à l’art. 9.3 sont conduites dans les moindres délais en vue de parvenir à une conclusion conforme aux objectifs exposés dans le présent chapitre. Les Parties concernées apportent leur soutien au Comité mixte et lui fournissent les informations utiles.

7.  Exception faite du droit de consultations prévu à l’al. 6, une Partie ne peut pas avoir recours au règlement des différends au titre du présent Accord pour régler une question relevant du présent article.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.