Diritto internazionale 0.5 Guerra e neutralità 0.51 Difesa militare
Droit international 0.5 Guerre et neutralité 0.51 Défense militaire

0.518.521 Protocollo aggiuntivo dell'8 giugno 1977 alle Convenzioni di Ginevra del 12 agosto 1949 relativo alla protezione delle vittime dei conflitti armati internazionali (Protocollo I) (con All.)

0.518.521 Protocole additionnel du 8 juin 1977 aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (Protocole I) (avec annexes)

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Art. 44 Combattenti e prigionieri di guerra

1.  Ogni combattente, come definito nell’articolo 43, che cade in potere di una Parte avversaria è prigioniero di guerra.

2.  Sebbene tutti i combattenti siano tenuti a rispettare le regole del diritto internazionale applicabile nei conflitti armati, le violazioni di dette regole non priveranno un combattente del diritto di essere considerato come tale o, se cade in Potere di una parte avversaria, del diritto di essere considerato prigioniero di guerra, salvo i casi previsti nei paragrafi 3 e 4.

3.  Per facilitare la protezione della popolazione civile contro gli effetti delle ostilità, i combattenti sono obbligati a distinguersi dalla popolazione civile quando prendono parte ad un attacco o ad una operazione militare preparatoria di un attacco. Tuttavia, dato che vi sono situazioni nei conflitti armati in cui, a causa della natura delle ostilità, un combattente armato non può distinguersi dalla popolazione civile, egli conserverà lo statuto di combattente a condizione che, in tali situazioni, porti le armi apertamente:

a)
durante ogni fatto d’armi; e
b)
durante il tempo in cui è esposto alla vista dell’avversario, mentre prende parte ad uno spiegamento militare che precede l’inizio di un attacco al quale deve partecipare.

Gli atti che rispondono alle condizioni previste d’al presente paragrafo non sono considerati come perfidi ai sensi dell’articolo 37 paragrafo 1 comma c.

4.  Il combattente che cade in potere di una Parte avversaria senza riunire le condizioni previste dalla seconda frase del paragrafo 3, perderà il diritto ad essere considerato prigioniero di guerra, ma beneficerà, nondimeno, di protezione equivalenti, sotto ogni aspetto, a quelle che sono concesse ai prigionieri di guerra dalla III Convenzione e dal presente Protocollo. Tale protezione comprende protezioni equivalenti a quelle che sono concesse ai prigionieri di guerra dalla III Convenzione nel caso in cui la persona in questione sia sottoposta a giudizio e condannata per qualsiasi reato eventualmente commesso.

5.  Il combattente che cade in potere di una Parte avversaria mentre non partecipa ad un attacco o ad una operazione militare preparatoria di un attacco non perderà, a causa delle sue attività precedenti, il diritto ad essere considerato come combattente e prigioniero di guerra.

6.  Il presente articolo non priverà nessuno del diritto ad essere considerato prigioniero di guerra ai sensi dell’articolo 4 della III Convenzione.

7.  Il presente articolo non vuole modificare la pratica, generalmente accettata dagli Stati, concernente il porto dell’uniforme da parte dei combattenti appartenenti alle unità armate regolari in uniforme di una parte in conflitto.

8.  Oltre alle categorie di persone indicate nell’articolo 13 della I e II Convenzione, tutti i membri delle forze armate di una Parte in conflitto, quali sono definiti dall’articolo 43 dei presente Protocollo, hanno diritto alla protezione concessa dalle dette Convenzioni, se essi sono feriti o malati o, nel caso della II Convenzione, se sono naufraghi in mare o in altre acque.

Art. 44 Combattants et prisonniers de guerre

1.  Tout combattant, au sens de l’art. 43, qui tombe au pouvoir d’une Partie adverse est prisonnier de guerre.

2.  Bien que tous les combattants soient tenus de respecter les règles du droit international applicable dans les conflits armés, les violations de ces règles ne privent pas un combattant de son droit d’être considéré comme combattant ou, s’il tombe au pouvoir Partie adverse, de son droit d’être considéré comme prisonnier de guerre, sauf dans les cas prévus aux par. 3 et 4.

3.  Pour que la protection de la population civile contre les effets des hostilités soit renforcée, les combattants sont tenus de se distinguer de la population civile lorsqu’ils prennent part à une attaque ou à une opération militaire préparatoire d’une attaque. Etant donné, toutefois, qu’il y a des situations dans les conflits armés où, en raison de la nature des hostilités, un combattant armé ne peut se distinguer de la population civile, il conserve son statut de combattant à condition que, dans de telles situations, il porte ses armes ouvertement:

a)
pendant chaque engagement militaire; et
b)
pendant le temps où il est exposé à la vue de l’adversaire alors qu’il prend part à un déploiement militaire qui précède le lancement d’une attaque à laquelle il doit participer. Les actes qui répondent aux conditions prévues par le présent paragraphe ne sont pas considérés comme perfides au sens de l’art. 37, par. 1 c.

4.  Tout combattant qui tombe au pouvoir d’une Partie adverse, alors qu’il ne remplit pas les conditions prévues à la deuxième phrase du par. 3, perd son droit à être considéré comme prisonnier de guerre, mais bénéficie néanmoins de protections équivalentes à tous égards à celles qui sont accordées aux prisonniers de guerre par la Ille Convention et par le présent Protocole. Cette protection comprend des protections équivalentes à celles qui sont accordées aux prisonniers de guerre par la Ille Convention dans le cas où une telle personne est jugée et condamnée pour toutes infractions qu’elle aura commises.

5.  Le combattant qui tombe au pouvoir d’une Partie adverse alors qu’il ne participe pas à une attaque ou à une opération militaire préparatoire d’une attaque ne perd pas, en raison de ses activités antérieures, le droit d’être considéré comme combattant et prisonnier de guerre.

6.  Le présent article ne prive personne du droit d’être considéré comme prisonnier de guerre aux termes de l’art. 4 de la Ille Convention.

7.  Le présent article n’a pas pour objet de modifier la pratique des Etats, généralement acceptée, concernant le port de l’uniforme par des combattants affectés aux unités armées régulières en uniforme d’une Partie au conflit.

8.  Outre les catégories de personnes visées à l’art. 13 des Ire et IIe Conventions, tous les membres des forces armées d’une Partie au conflit, tels qu’ils sont définis à l’art. 43 du présent Protocole, ont droit à la protection accordée par lesdites Conventions s’ils sont blessés ou malades, ou dans le cas de la IIe Convention, s’ils sont naufragés en mer ou en d’autres eaux.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
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