Diritto internazionale 0.1 Diritto internazionale pubblico generale 0.14 Cittadinanza. Domicilio e dimora
Droit international 0.1 Droit international public général 0.14 Nationalité. Établissement et séjour

0.142.115.739 Accordo del 4 marzo 2011 tra la Confederazione Svizzera e il Montenegro sulla riammissione delle persone in situazione irregolare (con Prot. d'applicazione)

0.142.115.739 Accord du 4 mars 2011 entre la Confédération suisse et le Monténégro concernant la réadmission des personnes en séjour irrégulier (avec prot. d'application)

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Art. 9 Prove riguardanti i cittadini di un Paese terzo e gli apolidi

1.  L’adempimento delle condizioni per la riammissione di cittadini di un Paese terzo e di apolidi ai sensi dell’articolo 3 paragrafo 1 e dell’articolo 5 paragrafo 1 può essere comprovato, in particolare, con i mezzi di prova elencati nell’articolo 3 del Protocollo d’applicazione; esso non può essere comprovato con documenti falsi. La Svizzera e il Montenegro riconoscono reciprocamente tali mezzi di prova senza che siano necessarie ulteriori verifiche.

2.  L’adempimento delle condizioni per la riammissione di cittadini di un Paese terzo e di apolidi ai sensi dell’articolo 3 paragrafo 1 e dell’articolo 5 paragrafo 1 può essere reso verosimile, in particolare, con i mezzi di prova elencati nell’articolo 4 del Protocollo d’applicazione; esso non può essere reso verosimile con documenti falsi. Se viene presentata una simile prova «prima facie», la Svizzera e il Montenegro ritengono accertate le condizioni, sempre che non possano provare il contrario.

3.  L’illegalità dell’entrata, della presenza o del soggiorno è considerata accertata se fra i documenti di viaggio dell’interessato non figurano il visto o il permesso di soggiorno necessari per il territorio dello Stato richiedente. Costituisce parimenti prova «prima facie» dell’illegalità dell’entrata, della presenza o del soggiorno una dichiarazione fondata dello Stato richiedente da cui risulti che l’interessato non possiede i documenti di viaggio, il visto o il permesso di soggiorno necessari.

4.  L’adempimento delle condizioni per la riammissione di cittadini della ex Repubblica socialista federativa di Jugoslavia ai sensi dell’articolo 3 paragrafo 3 può essere comprovato, in particolare, con i mezzi di prova elencati nell’articolo 5 lettera a del Protocollo d’applicazione; esso non può essere comprovato con documenti falsi. Il Montenegro riconosce tali mezzi di prova senza che siano necessarie ulteriori verifiche, purché al momento della presentazione della domanda di riammissione le autorità montenegrine confermino la residenza a titolo permanente dell’interessato nel loro territorio il 27 aprile 1992.

5.  L’adempimento delle condizioni per la riammissione di cittadini della ex Repubblica socialista federativa di Jugoslavia ai sensi dell’articolo 3 paragrafo 3 può essere reso verosimile, in particolare, con i mezzi di prova elencati nell’articolo 5 lettera b del Protocollo d’applicazione; esso non può essere reso verosimile con documenti falsi. Se viene presentata una simile prova «prima facie», il Montenegro ritiene accertate le condizioni, sempre che non possa provare il contrario.

6.  Se non può essere presentato nessuno dei documenti elencati nell’articolo 5 lettere a nonché b del Protocollo d’applicazione, le competenti rappresentanze diplomatiche e consolari del Montenegro prendono, su richiesta, le misure necessarie per interrogare senza indugio, al più tardi entro tre giorni lavorativi dalla richiesta, la persona da riammettere onde stabilirne la cittadinanza.

Art. 9 Preuves concernant les citoyens de pays tiers et les apatrides

1.  La preuve des conditions de réadmission des citoyens de pays tiers et des apatrides visées à l’art. 3, par. 1, et à l’art. 5, par. 1, est fournie, en particulier, au moyen des éléments justificatifs énumérés à l’art. 3 du Protocole d’application. Elle ne peut être fournie au moyen de faux documents. La Suisse et le Monténégro reconnaissent mutuellement cette preuve sans exiger une enquête complémentaire.

2.  Les éléments de preuve des conditions de réadmission des citoyens de pays tiers et des apatrides visées à l’art. 3, par. 1, et à l’art. 5, par. 1, sont fournis, en particulier, au moyen des pièces justificatives énumérées à l’art. 4 du Protocole d’application. Ils ne peuvent être fournis au moyen de faux documents. Lorsque de tels éléments de preuve sont présentés, la Suisse et le Monténégro considèrent que les conditions sont remplies, à moins qu’ils ne puissent prouver le contraire.

3.  L’irrégularité de l’entrée, de la présence ou du séjour est établie au moyen des documents de voyage de la personne concernée, sur lesquels ne figure pas le visa ou toute autre autorisation de séjour exigés sur le territoire de l’Etat requérant. Une déclaration de l’Etat requérant selon laquelle l’intéressé a été intercepté sans avoir en sa possession les documents de voyage, le visa ou l’autorisation de séjour exigés est réputée apporter les éléments de preuve de l’irrégularité de son entrée, de sa présence ou de son séjour.

4.  La preuve des conditions de réadmission des anciens citoyens de la République socialiste fédérative de Yougoslavie visées à l’art. 3, par. 3, est fournie, en particulier, au moyen des éléments justificatifs énumérés à l’art. 5, let. a, du Protocole d’application. Elle ne peut être fournie au moyen de faux documents. Le Monténégro reconnaît une telle preuve sans exiger une enquête complémentaire, pour autant que le lieu de résidence permanente à la date du 27 avril 1992 puisse être confirmé par les autorités monténégrines lors de la présentation de la demande de réadmission.

5.  Les éléments de preuve des conditions de réadmission des anciens citoyens de la République socialiste fédérative de Yougoslavie visées à l’art. 3, par. 3, sont fournis, en particulier, au moyen des pièces justificatives énumérées à l’art. 5, let. b, du Protocole d’application. Ils ne peuvent être fournis au moyen de faux documents. Lorsque de tels éléments de preuve sont présentés, le Monténégro considère que les conditions sont remplies, à moins qu’il ne puisse prouver le contraire.

6.  Si aucun des documents énumérés à l’art. 5, let. a, ou à l’art. 5, let. b, du Protocole d’application ne peut être présenté, les représentations diplomatiques et consulaires compétentes du Monténégro prennent, sur demande, les dispositions nécessaires pour s’entretenir avec la personne à réadmettre, dans un délai raisonnable – soit au plus tard dans les 3 jours ouvrables à compter de la date de la demande – afin d’établir sa nationalité.

 

Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.