Droit interne 5 Défense nationale 51 Défense militaire
Diritto nazionale 5 Difesa nazionale in generale 51 Difesa militare

510.10 Loi fédérale du 3 février 1995 sur l'armée et l'administration militaire (Loi sur l'armée, LAAM)

510.10 Legge federale del 3 febbraio 1995 sull'esercito e sull'amministrazione militare (Legge militare, LM)

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Art. 113 Arme personnelle

1 Aucune arme personnelle ne peut être remise à un militaire si des signes ou des indices sérieux laissent présumer:

a.
qu’il pourrait utiliser son arme personnelle d’une manière dangereuse pour lui-même ou pour des tiers;
b.
qu’il pourrait faire un usage abusif de son arme personnelle ou que des tiers pourraient en faire un usage abusif.

2 Si des signes ou des indices au sens de l’al. 1 se manifestent une fois que l’arme personnelle a été remise, cette dernière est immédiatement retirée au militaire.

3 Le DDPS examine s’il existe des signes ou des indices au sens de l’al. 1:

a.
avant la remise prévue de l’arme personnelle;
b.
après que le soupçon de l’existence de tels signes ou indices a été signalé;
c.
avant que l’arme personnelle soit remise en propriété au militaire concerné.

4 Il peut, sans le consentement de la personne concernée:

a.
demander des rapports de police et des rapports militaires de conduite;
b.
consulter le casier judiciaire, les dossiers pénaux et les dossiers d’exécution des peines;
c.
demander des extraits des registres des poursuites et des faillites et consulter les dossiers concernés;
d.
demander à une autorité de contrôle de la Confédération de procéder à une évaluation du potentiel d’abus ou de dangerosité de cette personne.

5 L’autorité de contrôle de la Confédération peut, pour évaluer le potentiel d’abus ou de dangerosité:

a.
consulter les données visées aux al. 3, let. b, 7 et 8;
b.
demander des extraits des registres des poursuites et des faillites et consulter les dossiers concernés;
c.
consulter le casier judiciaire, le système de traitement des données relatives à la protection de l’État et l’index national de police;
d.216
demander, aux autorités pénales ou d’exécution des peines, des renseignements, des dossiers concernant des procédures pénales en cours, closes ou classées, et des dossiers relatifs à l’exécution des peines;
e.
auditionner la personne concernée et des tiers si le potentiel d’abus ou de dangerosité ne peut pas être exclu de manière certaine sur la base des données disponibles.

6 La procédure est régie au surplus par les art. 19 à 21 de la loi fédérale du 21 mars 1997 instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure217. Si un contrôle de sécurité doit être effectué pour d’autres motifs, les deux procédures peuvent être jointes.

7 Les autorités fédérales, cantonales et communales, de même que les médecins, les aumôniers, les psychologues, les travailleurs sociaux et les membres des services d’assistance de l’armée, sont libérés du secret de fonction ou du secret professionnel lorsqu’il s’agit de communiquer aux services compétents du DDPS tout signe ou indice visé à l’al. 1, ainsi que tout soupçon à ce propos.218

8 Les tiers peuvent communiquer aux services compétents du DDPS l’existence de signes ou d’indices au sens de l’al. 1, ainsi que des soupçons à ce propos en motivant leur démarche.

215 Nouvelle teneur selon le ch. I 3 de la LF du 25 sept. 2015 concernant l’amélioration de l’échange d’informations entre les autorités au sujet des armes, en vigueur depuis le 1er juil. 2016 (RO 2016 1831; FF 2014 289).

216 Erratum de la CdR de l’Ass. féd. du 23 août 2016, publié le 13 sept. 2016 (RO 2016 3167).

217 RS 120

218 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 18 mars 2022, en vigueur depuis le 1er janv. 2023 (RO 2022 725; FF 2021 2198).

Art. 113 Arma personale

1 A un militare non può essere consegnata l’arma personale se sussistono seri segni o indizi che:

a.
questi possa esporre a pericolo se stesso o terzi con l’arma personale;
b.
questi o terzi possano abusare dell’arma personale.

2 Se si manifestano segni o indizi ai sensi del capoverso 1 dopo che l’arma personale è stata consegnata, la stessa è immediatamente ritirata al militare.

3 Il DDPS esamina se sussistono segni o indizi ai sensi del capoverso 1:

a.
prima della prevista consegna dell’arma personale;
b.
dopo la segnalazione di un corrispondente sospetto;
c.
prima che al militare sia ceduta in proprietà l’arma personale.

4 A tale scopo il DDPS può, senza il consenso della persona interessata:

a.
chiedere rapporti di polizia e rapporti di condotta militari;
b.
consultare il casellario giudiziale, atti di causa e atti relativi all’esecuzione delle pene;
c.
chiedere estratti dei registri esecuzioni e fallimenti, nonché consultare atti relativi a esecuzioni e fallimenti;
d.
chiedere a un’autorità di controllo della Confederazione di valutare il potenziale di pericolo o di abuso.

5 Per valutare il potenziale di pericolo o di abuso, l’autorità di controllo della Confederazione può:

a.
consultare i dati conformemente ai capoversi 3 lettera b, 7 e 8;
b.
chiedere estratti dei registri esecuzioni e fallimenti, nonché consultare atti relativi a esecuzioni e fallimenti;
c.
consultare il casellario giudiziale, il sistema per il trattamento dei dati relativi alla protezione dello Stato e il Registro nazionale di polizia;
d.217
chiedere alle competenti autorità penali e d’esecuzione penale informazioni e atti relativi a procedimenti penali in corso, conclusi o abbandonati, e all’esecuzione delle pene;
e.
interrogare la persona interessata e terzi, qualora in base ai dati disponibili non sia possibile escludere inequivocabilmente un potenziale di pericolo o di abuso.

6 Del rimanente, la procedura è retta dagli articoli 19–21 della legge federale del 21 marzo 1997218 sulle misure per la salvaguardia della sicurezza interna. Se per altri motivi occorre eseguire anche un controllo di sicurezza, i due procedimenti possono essere riuniti.

7 Le autorità della Confederazione, dei Cantoni e dei Comuni, i medici, i cappellani, gli psicologi, gli assistenti sociali e i membri dei servizi d’assistenza dell’esercito sono liberati dal segreto d’ufficio o dal segreto professionale se si tratta di comunicare ai servizi competenti del DDPS qualsiasi segno o indizio ai sensi del capoverso 1 o un corrispondente sospetto.219

8 I terzi possono comunicare ai servizi competenti del DDPS, indicandone i motivi, qualsiasi segno o indizio ai sensi del capoverso 1 o un corrispondente sospetto.

216 Nuovo testo giusta il n. I 3 della LF del 25 set. 2015 sul miglioramento dello scambio d’informazioni tra autorità in materia di armi, in vigore dal 1° lug. 2016 (RU 2016 1831; FF 2014 277).

217 La correzione della CdR dell’AF del 23 ago. 2016, pubblicata il 13 set. 2016 concerne soltanto il testo francese (RU 2016 3167).

218 RS 120

219 Nuovo testo giusta n. I della LF del 18 mar. 2022, in vigore dal 1° gen. 2023 (RU 2022 725; FF 2021 2198).

 

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