Droit international 0.8 Santé - Travail - Sécurité sociale 0.81 Santé
Diritto internazionale 0.8 Sanità - Lavoro - Sicurezza sociale 0.81 Sanità

0.814.03 Convention de Stockholm du 22 mai 2001 sur les polluants organiques persistants (Convention POP) (avec annexes)

0.814.03 Convenzione di Stoccolma del 22 maggio 2001 sugli inquinanti organici persistenti (Convenzione POP) (con allegati)

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Préambule

Les Parties à la présente Convention,

reconnaissant que les polluants organiques persistants possèdent des propriétés toxiques, résistent à la dégradation, s’accumulent dans les organismes vivants et sont propagés par l’air, l’eau et les espèces migratrices par delà les frontières internationales et déposés loin de leur site d’origine, où ils s’accumulent dans les écosystèmes terrestres et aquatiques,

conscientes des préoccupations sanitaires, notamment dans les pays en développement, suscitées par l’exposition au niveau local à des polluants organiques persistants, en particulier l’exposition des femmes et, à travers elles, celle des générations futures,

sachant que l’écosystème arctique et les populations autochtones qui y vivent sont particulièrement menacés en raison de la bio-amplification des polluants organiques persistants, et que la contamination des aliments traditionnels de ces populations constitue une question de santé publique,

conscientes de la nécessité de prendre des mesures au niveau mondial concernant les polluants organiques persistants,

ayant à l’esprit la décision 19/13 C du Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement, du 7 février 1997, relative à l’action internationale à mener pour protéger la santé humaine et l’environnement en adoptant des mesures visant à réduire, voire éliminer, les émissions et rejets de polluants organiques persistants,

rappelant les dispositions en la matière des conventions internationales pertinentes sur l’environnement, en particulier la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international2 et la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination3, y compris les accords régionaux conclus au titre de son art. 11,

rappelant également les dispositions pertinentes de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement et d’Action 21,

déclarant que toutes les Parties sont animées par un souci de précaution qui se manifeste dans la présente Convention,

reconnaissant que la présente Convention et d’autres accords internationaux dans le domaine du commerce et de l’environnement concourent au même objectif,

réaffirmant que, conformément à la Charte des Nations Unies4 et aux principes du droit international, les États ont le droit souverain d’exploiter leurs propres ressources selon leurs politiques en matière d’environnement et de développement et le devoir de veiller à ce que les activités menées dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne causent pas de dommages à l’environnement d’autres États ou de zones ne relevant d’aucune juridiction nationale,

tenant compte de la situation et des besoins particuliers des pays en développement, notamment les moins avancés parmi eux, et des pays à économie en transition, en particulier de la nécessité de renforcer leurs moyens nationaux de gestion des substances chimiques, grâce notamment au transfert de technologie, à la fourniture d’une aide financière et technique et à la promotion de la coopération entre les Parties,

tenant pleinement compte du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement, adopté à la Barbade le 6 mai 1994,

notant les capacités respectives des pays développés et en développement, ainsi que les responsabilités communes mais différenciées des États, telles qu’énoncées dans le Principe 7 de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement,

reconnaissant l’importante contribution que peuvent apporter le secteur privé et les organisations non gouvernementales en vue de la réduction, voire l’élimination, des émissions et des rejets de polluants organiques persistants,

soulignant qu’il importe que les fabricants de polluants organiques persistants assument la responsabilité de l’atténuation des effets nocifs de leurs produits et donnent aux utilisateurs, aux gouvernements et au public des informations sur les propriétés de ces produits chimiques qui en font des substances dangereuses,

conscientes de la nécessité de prendre des mesures pour prévenir les effets nocifs des polluants organiques persistants à tous les stades de leur cycle de vie,

réaffirmant le Principe 16 de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, aux termes duquel les autorités nationales devraient s’efforcer de promouvoir l’internalisation des coûts de protection de l’environnement et l’utilisation d’instruments économiques, en vertu du principe selon lequel c’est le pollueur qui doit, en principe, assumer le coût de la pollution, dans le souci de l’intérêt public et sans fausser le jeu du commerce international et de l’investissement,

encourageant les Parties dépourvues de systèmes de réglementation et d’évaluation des pesticides et des substances chimiques industrielles à se doter de tels systèmes,

reconnaissant qu’il importe de mettre au point et d’utiliser des procédés et des substances chimiques de remplacement qui soient écologiquement rationnels,

résolues à protéger la santé humaine et l’environnement contre les incidences néfastes des polluants organiques persistants,

sont convenues de ce qui suit:

Preambolo

Le Parti alla presente Convenzione,

riconoscendo che gli inquinanti organici persistenti possiedono proprietà tossiche, resistono al degrado, sono soggetti a bioaccumulazione e sono trasportati attraverso l’aria, l’acqua e le specie migratorie al di là delle frontiere internazionali e depositati lontano dal luogo di emissione, dove si accumulano negli ecosistemi terrestri e acquatici;

consapevoli dei rischi sanitari, segnatamente nei Paesi in sviluppo, derivanti dall’esposizione agli inquinanti organici persistenti a livello locale, in particolare dell’impatto sulle donne e, attraverso di loro, sulle generazioni future;

riconoscendo che gli ecosistemi artici e le comunità indigene sono particolarmente minacciati dalla biocrescita degli inquinanti organici persistenti e che la contaminazione dei loro alimenti tradizionali è un problema di salute pubblica;

consapevoli della necessità di un’azione mondiale contro gli inquinanti organici persistenti;

memori della decisione 19/13 C del 7 febbraio 1997 del Consiglio d’amministrazione del Programma delle Nazioni Unite per l’ambiente di promuovere un’azione internazionale volta a proteggere la salute umana e l’ambiente attraverso misure atte a ridurre e/o eliminare le emissioni e gli scarichi di inquinanti organici persistenti;

rammentando le disposizioni delle pertinenti convenzioni internazionali sull’ambiente, segnatamente la Convenzione di Rotterdam concernente la procedura di assenso preliminare in conoscenza di causa per taluni prodotti chimici e antiparassitari pericolosi nel commercio internazionale2 e la Convenzione di Basilea sul controllo dei movimenti transfrontalieri di rifiuti pericolosi e del loro smaltimento3, compresi gli accordi regionali conclusi ai sensi del suo articolo 11;

rammentando altresì le disposizioni pertinenti della Dichiarazione di Rio sull’ambiente e lo sviluppo e dell’Agenda 21;

riconoscendo che il principio precauzionale anima tutte le Parti ed è ancorato nella presente Convenzione;

riconoscendo che la presente Convenzione e altri accordi internazionali in materia di commercio e ambiente si sostengono reciprocamente;

riaffermando che, conformemente allo Statuto delle Nazioni Unite4 e ai principi del diritto internazionale, gli Stati hanno il diritto sovrano di sfruttare le loro risorse in conformità con le loro politiche in materia di ambiente e di sviluppo e il dovere di provvedere affinché le attività esercitate nei limiti della loro giurisdizione o sotto il loro controllo non causino danni all’ambiente di altri Stati o regioni al di fuori della loro giurisdizione nazionale;

tenendo conto della situazione e delle particolari esigenze dei Paesi in sviluppo, in particolare di quelli meno sviluppati, e dei Paesi ad economia in transizione, segnatamente della necessità di potenziare le capacità nazionali in materia di gestione dei prodotti chimici, in particolare mediante il trasferimento di tecnologia, l’assistenza tecnica e finanziaria e la promozione della cooperazione tra le Parti;

tenendo pienamente conto del Programma d’azione per lo sviluppo sostenibile dei piccoli Stati insulari in via di sviluppo, adottato alle Barbados il 6 maggio 1994;

prendendo atto delle capacità rispettive dei Paesi sviluppati e dei Paesi in sviluppo come pure delle responsabilità comuni ma differenziate degli Stati, come sancito nel Principio 7 della Dichiarazione di Rio sull’ambiente e lo sviluppo;

riconoscendo l’importante contributo che possono fornire il settore privato e le organizzazioni non governative ai fini della riduzione e/o dell’eliminazione delle emissioni e degli scarichi di inquinanti organici persistenti;

sottolineando l’importanza di fare in modo che i fabbricanti di inquinanti organici persistenti assumano la responsabilità di ridurre gli effetti nocivi causati dai loro prodotti e di fornire informazioni agli utilizzatori, ai governi e al pubblico in merito alla pericolosità di tali sostanze;

consapevoli della necessità di adottare misure volte a prevenire gli effetti nocivi causati dagli inquinanti organici persistenti in tutte le fasi del loro ciclo di vita;

riaffermando il Principio 16 della Dichiarazione di Rio sull’ambiente e lo sviluppo, in base al quale le autorità nazionali devono impegnarsi al fine di promuovere l’internalizzazione dei costi ambientali e l’uso di strumenti economici in applicazione del principio «chi inquina paga», tenendo debitamente conto dell’interesse pubblico e senza provocare distorsioni del commercio e degli investimenti internazionali;

incoraggiando le Parti che non dispongono di sistemi di regolamentazione e di valutazione dei pesticidi e delle sostanze chimiche industriali a dotarsi di tali sistemi;

riconoscendo l’importanza di sviluppare e utilizzare sostanze chimiche e processi alternativi rispettosi dell’ambiente;

decise a proteggere la salute umana e l’ambiente contro gli effetti nocivi degli inquinanti organici persistenti,

hanno convenuto quanto segue:

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.