Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications
Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni

0.748.127.194.49 Accord du 31 octobre 2018 entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement de l’État d’Israël relatif aux services aériens réguliers

0.748.127.194.49 Accordo del 31 ottobre 2018 tra il Consiglio federale svizzero e il Governo dello Stato d'Israele concernente il traffico aereo di linea

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Art. 7 Sécurité

1.  Chaque Partie contractante peut en tout temps demander des consultations au sujet des normes de sécurité maintenues par l’autre Partie contractante dans tout domaine qui se rapporte aux équipages de conduite, aux aéronefs ou à l’exploitation de ces derniers. Ces consultations auront lieu dans les trente (30) jours suivant la demande.

2.  Si, à la suite de telles consultations, une des Parties contractantes découvre que l’autre Partie contractante n’adopte ni n’assure effectivement le suivi de normes de sécurité dans les domaines visés à l’al. 1 du présent article qui soient au moins égales aux normes minimales en vigueur conformément à la Convention, la première Partie contractante avisera l’autre Partie contractante de ces conclusions et des démarches qui sont estimées nécessaires afin de se conformer à ces normes minimales, et cette autre Partie contractante prendra les mesures correctives qui s’imposent. Le manquement par cette autre Partie contractante à prendre les mesures correctives appropriées dans les quinze (15) jours ou dans une période plus longue s’il en a été convenu ainsi, constituera un fondement pour l’application de l’art. 4 du présent Accord.

3.  Nonobstant les obligations mentionnées à l’art. 33 de la Convention, il est convenu que tout aéronef exploité par ou, en vertu d’un arrangement de location ou d’affrètement, pour le compte des entreprises désignées d’une des Parties contractantes, en provenance ou à destination du territoire de l’autre Partie contractante peut, lorsqu’il se trouve sur le territoire de l’autre Partie contractante, faire l’objet d’une inspection (appelée dans cet article «inspection sur l’aire de trafic»), par les représentants autorisés de cette autre Partie contractante, à bord ou à l’extérieur de l’aéronef, afin de vérifier la validité des documents de l’aéronef et de ceux de son équipage et l’état apparent de l’aéronef et de son équipement à condition que cela n’entraîne pas de retard déraisonnable.

4.  Si une inspection, ou une série d’inspections sur l’aire de trafic, donne lieu à:

a.
des motifs sérieux de penser qu’un aéronef ou l’exploitation d’un aéronef ne respecte pas les normes minimales en vigueur conformément à la Convention, ou
b.
des motifs sérieux de craindre des déficiences dans l’adoption et la mise en œuvre effectives de normes de sécurité conformes aux exigences de la Convention,

la Partie contractante effectuant l’inspection sera, pour l’application de l’art. 33 de la Convention, libre de conclure que les prescriptions suivant lesquelles le certificat ou les licences relatifs à cet aéronef ou à son équipage ont été délivrés ou validés, ou suivant lesquelles l’aéronef est utilisé, ne sont pas égales ou supérieures aux normes minimales en vigueur conformément à la Convention.

5.  Dans le cas où l’accès à un aéronef exploité par les entreprises désignées d’une Partie contractante pour effectuer une inspection sur l’aire de trafic en application de l’al. 3 ci-dessus est refusé par le représentant de ces entreprises désignées, l’autre Partie contractante est libre d’en déduire que les motifs sérieux de préoccupation, du type de ceux auxquels il est fait référence dans l’al. 4 ci-dessus existent, et d’en tirer les conclusions mentionnées dans le même alinéa.

6.  Chacune des Parties contractantes se réserve le droit de suspendre ou de modifier l’autorisation d’exploitation des entreprises désignées de l’autre Partie contractante immédiatement, dans le cas où l’une des Parties contractantes parvient à la conclusion, à la suite d’une inspection sur l’aire de trafic, d’une série d’inspections sur l’aire de trafic, d’un refus d’accès pour inspection sur l’aire de trafic, d’une consultation ou autrement, qu’une action immédiate est indispensable pour la sécurité de l’exploitation d’une entreprise de transport aérien.

7.  Toute mesure appliquée par une Partie contractante en conformité avec les al. 2 ou 6 ci-dessus sera rapportée dès que les faits motivant cette mesure auront cessé d’exister.

Art. 7 Sicurezza tecnica

1.  Ciascuna Parte può chiedere in qualsiasi momento consultazioni sugli standard di sicurezza adottati dall’altra Parte in qualsiasi settore riguardante l’equipaggio, gli aeromobili e il loro esercizio. Tali consultazioni devono svolgersi entro un termine di trenta (30) giorni dal ricevimento della domanda.

2.  Se, dopo tali consultazioni, una Parte constata che nei settori di cui al paragrafo 1 del presente articolo l’altra Parte non applica né controlla effettivamente gli standard di sicurezza che siano almeno equivalenti alle norme minime in vigore conformemente alla Convenzione, la prima Parte notifica all’altra Parte tali constatazioni e i passi necessari per conformarsi a queste norme minime e quest’altra Parte adotta le opportune misure correttive. Nel caso in cui l’altra Parte non adotti le opportune misure correttive entro quindici (15) giorni o un termine più lungo, se così convenuto, è dato motivo per applicare l’articolo 4 del presente Accordo.

3.  A prescindere dagli obblighi menzionati nell’articolo 33 della Convenzione, è convenuto che ogni aeromobile esercitato dalle imprese designate di una Parte oppure, nel quadro di un contratto di leasing o di noleggio, per conto delle imprese designate, in provenienza dal o a destinazione del territorio dell’altra Parte, durante la permanenza su detto territorio può essere ispezionato dai rappresentanti autorizzati di quest’altra Parte a bordo e all’esterno dell’aeromobile per controllare la validità dei documenti relativi all’aeromobile e delle licenze degli equipaggi, nonché lo stato apparente dell’aeromobile e del suo equipaggiamento (nel presente articolo denominata «ispezione dell’area di traffico»), a condizione che l’ispezione non causi ritardi indebiti.

4.  Se un’ispezione o una serie di ispezioni dell’area di traffico dà adito a seri motivi per temere che:

a.
un aeromobile o l’esercizio di un aeromobile non corrisponda alle norme minime in vigore conformemente alla Convenzione; oppure
b.
vi siano lacune nell’adozione e nell’esecuzione effettiva degli standard di sicurezza stabiliti conformemente alle esigenze della Convenzione;

la Parte che effettua l’ispezione, in virtù dell’articolo 33 della Convenzione è libera di desumere che le prescrizioni in base alle quali sono stati rilasciati o riconosciuti il certificato o le licenze relativi a questo aeromobile o al suo equipaggio, oppure che le prescrizioni in base alle quali l’aeromobile è esercitato non sono equivalenti né superiori alle norme minime in vigore conformemente alla Convenzione.

5.  Nel caso in cui, per un’ispezione dell’area di traffico, l’accesso a un aeromobile esercitato dalle imprese designate di una Parte conformemente alle disposizioni del paragrafo 3 del presente articolo sia negato dal rappresentante di dette imprese, l’altra Parte è libera di desumere che sussistono seri motivi di preoccupazione, analoghi a quelli menzionati nel paragrafo 4 del presente articolo, e di trarne le conclusioni menzionate in quel paragrafo.

6.  Ciascuna Parte si riserva il diritto di sospendere o modificare immediatamente l’autorizzazione di esercizio delle imprese dell’altra Parte nel caso in cui, in seguito a un’ispezione o a una serie di ispezioni dell’area di traffico, a un accesso negato per un’ispezione dell’area di traffico, a consultazioni o ad altri fattori, la prima Parte giunga alla conclusione che sono necessarie misure urgenti per la sicurezza dell’esercizio di un’impresa di trasporto aereo.

7.  Tutte le misure adottate da una Parte conformemente ai paragrafi 2 o 6 sono revocate non appena vengono a mancare i motivi che ne hanno richiesto l’adozione.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.