Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications
Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni

0.748.127.192.27 Accord du 13 janvier 2009 entre la Confédération suisse et la République du Cameroun relatif au transport aérien (avec annexe)

0.748.127.192.27 Accordo del 13 gennaio 2009 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica del Camerun concernente i trasporti aerei (con all.)

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Art. 9 Sécurité

1.  Chaque Partie Contractante peut demander des consultations au sujet des normes de sécurité dans des domaines qui se rapportent aux équipages, aux aéronefs ou à leur exploitation adoptées par l’autre Partie Contractante. De telles consultations auront lieu dans les trente (30) jours suivant cette demande.

2.  Si, à la suite de telles consultations, une des Parties Contractantes découvre que l’autre Partie Contractante n’adopte ni n’assure effectivement le suivi de normes de sécurité dans l’un de ces domaines qui soient au moins égales aux nombres minimales en vigueur conformément à la Convention, la première Partie Contractante avisera l’autre Partie Contractante de ces conclusions et des démarches qui sont estimées nécessaires afin de se conformer à ces normes minimales, et cette autre Partie Contractante prendra les mesures correctives qui s’imposent. Le manquement par cette autre Partie Contractante à prendre les mesures appropriées dans les quinze (15) jours ou dans une période plus longue s’il en a été convenu ainsi, constituera un fondement pour l’application de l’art. 7 du présent Accord.

3.  Nonobstant les obligations mentionnées à l’art. 33 de la Convention, il est convenu que tout aéronef exploité par l’Entreprise désignée d’une des Parties Contractantes, en provenance ou à destination du territoire d’une autre Partie Contractante peut, lorsqu’il se trouve sur le territoire de l’autre Partie Contractante, faire l’objet d’une inspection (appelée dans cet article «inspection sur l’aire de trafic»), par les représentants autorisés de cette autre Partie Contractante, à bord ou à l’extérieur de l’aéronef, afin de vérifier la validité des documents de l’aéronef et de ceux de son équipage et l’état apparent de l’aéronef et de son équipement à condition que cela n’entraîne pas de retard déraisonnable.

4.  Si une inspection, ou une série d’inspections sur l’aire de trafic, donne lieu à:

a.
des motifs sérieux de penser qu’un aéronef ou l’exploitation d’un aéronef ne respecte pas les normes minimales en vigueur conformément à la Convention, ou
b.
des motifs sérieux de craindre des déficiences dans l’adoption et la mise en œuvre effectives de normes de sécurité conformes aux exigences de la Convention,

la Partie Contractante effectuant l’inspection sera, pour l’application de l’art. 33 de la Convention, libre de conclure que les prescriptions suivant lesquelles le certificat ou les licences relatifs à cet aéronef ou à son équipage ont été délivrés ou validés, ou suivant lesquelles l’aéronef est utilisé, ne sont pas égales ou supérieures aux normes minimales en vigueur conformément à la Convention.

5.  Dans le cas où l’accès à un aéronef exploité par l’Entreprises désignée d’une Partie Contractante pour effectuer une inspection sur l’aire de trafic en application du par. 3 ci-dessus est refusé par un représentant de l’Entreprise désignée, l’autre Partie Contractante est libre d’en déduire que des motifs sérieux de préoccupation, du type de ceux auxquels il est fait référence dans le par. 4 ci-dessus existant, et d’en tirer les conclusions mentionnées dans le même paragraphe.

6.  Chacune des Parties Contractantes se réserve le droit de suspendre ou de modifier l’autorisation d’exploitation d’une Entreprise désignée de l’autre Partie Contractante immédiatement, dans le cas où l’une des Parties Contractantes parvient à la conclusion, à la suite d’une inspection sur l’aire de trafic, d’une série d’inspections sur l’aire de trafic, d’un refus d’accès pour inspection sur l’aire de trafic, d’une consultation ou autrement, qu’une action immédiate est indispensable pour la sécurité de l’exploitation d’une Entreprise désignée de l’autre Partie Contractante.

7.  Toute mesure appliquée par une Partie Contractante en conformité avec les par. 2 et 6 ci-dessus sera rapportée dès que les faits motivant cette mesure auront cessé d’exister.

Art. 9 Sicurezza

1.  Ciascuna Parte può richiedere consultazioni sulle norme di sicurezza adottate dall’altra Parte per quanto riguarda i membri dell’equipaggio, gli aeromobili o il loro esercizio tecnico. Siffatte consultazioni devono svolgersi entro un termine di trenta (30) giorni dopo la ricezione della domanda.

2.  Se dopo tali consultazioni una Parte constata che, in uno di questi settori, l’altra Parte non mantiene né applica efficacemente gli standard di sicurezza corrispondenti almeno alle norme minime stabilite nella Convenzione, la prima Parte notifica all’altra le constatazioni e i passi necessari per adempiere a queste norme minime e l’altra Parte adotta le opportune misure per rimediarvi. La mancata adozione, ad opera dell’altra Parte, di misure adeguate entro quindici (15) giorni, o un termine più lungo se convenuto in tal modo, costituisce motivo per applicare l’articolo 7 del presente Accordo.

3.  Indipendentemente dagli obblighi menzionati all’articolo 33 della Convenzione, è convenuto che qualsiasi aeromobile esercitato da un’impresa designata da una Parte per servizi da e verso il territorio dell’altra Parte, durante il soggiorno su detto territorio può essere oggetto di un’ispezione ad opera dei rappresentanti autorizzati di quest’altra Parte a bordo e all’esterno dell’aeromobile stesso (nel presente articolo denominata «ispezione dell’area di traffico»), al fine di verificare la validità dei documenti dell’aeromobile e delle licenze degli equipaggi, nonché lo stato apparente dell’aeromobile e del suo equipaggiamento, a condizione che l’ispezione non causi ritardi esagerati.

4.  Se una simile ispezione dell’area di traffico o una serie di simili ispezioni dà adito a:

a.
seri motivi di temere che un aeromobile o l’esercizio di un aeromobile non corrisponda alle norme minime stabilite a quel momento in base alla Convenzione, o
b.
seri motivi di temere che sussista una lacuna nell’adozione e nell’esecuzione efficienti delle norme di sicurezza conformi alle esigenze della Convenzione,

la Parte che effettua l’ispezione, in virtù dell’articolo 33 della Convenzione, è libera di desumere che le esigenze in base alle quali sono stati rilasciati o riconosciuti i certificati o i brevetti per questo aeromobile o per il suo equipaggio, oppure le esigenze in base alle quali l’aeromobile è esercitato, non corrispondono alle esigenze minime prescritte conformemente alla Convenzione.

5.  Nel caso in cui l’accesso a un aeromobile esercitato da un’impresa designata di una Parte, per un’ispezione dell’area di traffico conformemente alle disposizioni del paragrafo 3 del presente articolo, sia negato da un rappresentante di questa impresa, l’altra Parte è libera di desumere che sussistono seri motivi del genere di quelli menzionati nel paragrafo 4 del presente articolo e di trarne le conclusioni previste in quel paragrafo.

6.  Ciascuna Parte si riserva il diritto di sospendere o modificare subito l’autorizzazione d’esercizio di un’impresa designata dell’altra Parte nel caso in cui, a seguito di un’ispezione dell’area di traffico, di una serie di ispezioni dell’area di traffico, di un negato accesso per un’ispezione dell’area di traffico, di consultazioni o altrimenti, una Parte giunga alla conclusione che sono necessarie misure urgenti per la sicurezza dell’esercizio di un’impresa designata dell’altra Parte.

7.  Tutte le misure adottate da una Parte in conformità al paragrafo 2 oppure 6 del presente articolo sono abrogate non appena vengono a cadere le ragioni di tali misure.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.