Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications
Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni

0.747.323.1 Convention internationale du 10 mai 1952 pour l'unification de certaines règles sur la saisie conservatoire des navires de mer

0.747.323.1 Convenzione internazionale del 10 maggio 1952 per l'unificazione di alcune regole del sequestro conservativo delle navi di mare

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Art. 7

1.  Les Tribunaux de l’Etat dans lequel la saisie a été opérée seront compétents pour statuer sur le fond du procès:

soit si ces Tribunaux sont compétents en vertu de la loi interne de l’Etat dans lequel la saisie est pratiquée;
soit dans les cas suivants, nommément définis:
a.
Si le Demandeur a sa résidence habituelle ou son principal établissement dans l’Etat où la saisie a été pratiquée;
b.
Si la créance maritime est elle-même née dans l’Etat Contractant dont dépend le lieu de la saisie;
c.
Si la créance maritime est née au cours d’un voyage pendant lequel la saisie a été faite;
d.
Si la créance provient d’un abordage ou de circonstances visées par l’art. 13 de la Convention Internationale pour l’unification de certaines règles en matière d’abordage, signée à Bruxelles, le 23 septembre 19102;
e.
Si la créance est née d’une assistance ou d’un sauvetage;
f.
Si la créance est garantie par une hypothèque maritime ou un mort-gage sur le navire saisi.

2.  Si le Tribunal, dans le ressort duquel le navire a été saisi n’a pas compétence pour statuer sur le fond, la caution ou la garantie à fournir conformément à l’art. 5 pour obtenir la mainlevée de la saisie, devra garantir l’exécution de toutes les condamnations qui seraient ultérieurement prononcées par le Tribunal compétent de statuer sur le fond, et le Tribunal ou toute autre Autorité Judiciaire du lieu de la saisie, fixera le délai dans lequel le Demandeur devra introduire une action devant le Tribunal compétent.

3.  Si les conventions des parties contiennent soit une clause attributive de compétence à une autre juridiction, soit une clause arbitrale, le Tribunal pourra fixer un délai dans lequel le saisissant devra engager son action au fond.

4.  Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, si l’action n’est pas introduite dans le délai imparti, le Défendeur pourra demander la mainlevée de la saisie ou la libération de la caution fournie.

5.  Cet article ne s’appliquera pas aux cas visés par les dispositions de la convention révisée sur la navigation du Rhin du 17 octobre 18683.

Art. 7

1.  I tribunali dello Stato nel quale il sequestro è effettuato sono competenti per statuire sul merito della questione:

sia se tali tribunali derivano la loro competenza dalla legge interna dello Stato nel quale il sequestro è effettuato;
sia nei casi seguenti singolarmente determinati:
a.
se l’attore ha la sua residenza abituale o la sua sede principale nello Stato nel quale il sequestro è effettuato;
b.
se il credito marittimo stesso sorge nello Stato contraente dal quale dipende il luogo di sequestro;
c.
se il credito marittimo sorge nel corso di un viaggio durante il quale il sequestro è effettuato;
d.
se il credito marittimo deriva da un urto o da circostanze, di cui all’articolo 13 della convenzione internazionale per l’unificazione di alcune regole in materia di urto fra navi, conchiusa a Bruxelles il 23 settembre 19103;
e.
se il credito marittimo deriva da assistenza o da salvataggio;
f.
se il credito marittimo è garantito da ipoteca navale o di pegno morto sulla nave sequestrata.

2.  Se il tribunale, nella cui giurisdizione la nave è sequestrata, non è competente per statuire sul merito, la cauzione o la garanzia necessaria, secondo l’articolo 5, per la revoca del sequestro, dovrà pure garantire l’esecuzione di tutte quelle condanne che il tribunale competente nel merito potrà ulteriormente pronunciare; il tribunale o ogni altra autorità giudiziaria del luogo di sequestro assegna un termine entro il quale l’attore deve intentare l’azione davanti al tribunale competente.

3.  Se le parti hanno convenuto clausole attributive della competenza ad altra giuris-dizione o clausole di arbitrato, il tribunale può assegnare al sequestrante un termine per proporre l’azione.

4.  Nei casi previsti dai due capoversi precedenti, se l’azione non è intentata nel termine impartito, il convenuto può domandare la revoca del sequestro o la liberazione della cauzione prestata.

5.  Il presente articolo non è applicabile ai casi contemplati dalle disposizioni della convenzione riveduta del 17 ottobre 18684 concernente la navigazione sul Reno.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.