Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.74 Transports et communications
Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.74 Trasporti e comunicazioni

0.747.305.12 Convention internationale du 29 avril 1958 sur la haute mer (avec annexes)

0.747.305.12 Convenzione internazionale del 29 aprile 1958 concernente l'alto mare (con all.)

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Art. 22

1.  Sauf dans les cas où les actes d’ingérence sont fondés sur des pouvoirs accordés par traité, un navire de guerre rencontrant en haute mer un navire de commerce étranger ne peut l’arraisonner à moins qu’il n’y ait un motif sérieux de penser:

a.
Que ledit navire se livre à la piraterie; ou
b.
Que le navire se livre à la traite des esclaves; ou
c.
Que le navire, arborant un pavillon étranger ou refusant de hisser son pavillon, est en réalité un navire ayant la même nationalité que le navire de guerre.

2.  Dans les cas prévus aux al. a, b et c, le navire de guerre peut procéder à la vérification des titres autorisant le port du pavillon. A cette fin, il peut envoyer une embarcation, sous le commandement d’un officier, au navire suspect. Si, après vérification des papiers, les soupçons subsistent, il peut procéder à un examen ultérieur à bord du navire, qui doit être effectué avec tous les égards possibles.

3.  Si les soupçons ne se trouvent pas fondés, et que le navire arrêté n’ait commis aucun acte les justifiant, il doit être indemnisé de toute perte ou de tout dommage.

Art. 22

1.  Salvi i casi in cui l’intervento è fondato su poteri concessi in virtù di trattati, una nave da guerra incrociante in alto mare può fermare per accertamenti una nave commerciale straniera solamente quando vi ha un serio motivo di supporre che:

a.
la nave eserciti la pirateria; o
b.
la nave svolga la tratta degli schiavi; o
c.
la nave battente bandiera straniera o rifiutante di inalberarla, abbia la medesima nazionalità della nave da guerra.

2.  Nei casi di cui alle lettere a, b e c, la nave da guerra ha il diritto di esaminare il certificato d’autorizzazione a battere bandiera. Per tale scopo essa può accostare la nave sospetta con una scialuppa comandata da un ufficiale. Persistendo il sospetto dopo la verificazione dei titoli, si può procedere, usando tutti i riguardi possibili, ad un ulteriore esame a bordo.

3.  Qualora i sospetti si rivelassero infondati e la nave fermata non avesse commesso nessun atto che li giustifichi, dovrà essere risarcita per le perdite ed i danni.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.