Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.72 Travaux publics
Diritto internazionale 0.7 Lavori pubblici - Energie - Trasporti e comunicazioni 0.72 Lavori pubblici

0.721.809.349.1 Convention du 23 août 1963 entre la Confédération suisse et la République française au sujet de l'aménagement hydroélectrique d'Emosson (avec échanges de lettres)

0.721.809.349.1 Convenzione del 23 agosto 1963 tra la Confederazione Svizzera e la Repubblica Francese concernente la sistemazione idroelettrica di Emosson (con Scambi di lettere)

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Art. 5

1.  Les deux Hautes Parties Contractantes sont d’accord pour admettre que la force motrice naturelle des eaux auxquelles s’applique la présente convention, en vertu de son article premier, est d’une puissance théorique moyenne égale pour les eaux apportées par chacun des deux Etats.

2.  Elles conviennent que les deux Etats auront à chaque instant des droits égaux à l’utilisation des installations de l’aménagement et de la capacité disponible dans le réservoir d’Emosson, cette capacité disponible s’entendant de la capacité totale du réservoir, déduction faite des capacités correspondant aux droits reconnus par la France à la Suisse au par. 2 de l’art. 1 ci‑dessus.

3.  En ce qui concerne la répartition entre les deux Etats de l’énergie électrique produite par les usines du Châtelard et de la Bâtiaz, les dispositions ci‑après seront observées:

a.
L’énergie électrique produite par l’utilisation de la seule force motrice naturelle des eaux visée à l’al. 1 ci‑dessus sera considérée comme produite à chaque instant par moitié sur le territoire de chacun des deux Etats, que cette énergie soit produite au fil de l’eau ou par prélèvement d’eaux accumulées dans le réservoir d’Emosson, et sans qu’elle soit obligatoirement livrée effectivement dans la même proportion sur le territoire de l’un et l’autre Etat au moment de sa production;
b.
La production supplémentaire d’énergie électrique, obtenue dans l’usine du Châtelard en accroissant artificiellement, grâce à l’accumulation préalable, dans le réservoir d’Emosson, au moyen de pompages, la force motrice d’eaux apportées dans l’aménagement à une cote inférieure à celle de ce réservoir, sera considérée comme produite sur le territoire de chacun des deux Etats proportionnellement aux quantités d’énergie fournie par chacun d’eux pour les pompages. Chaque Etat pourra exiger que la part qui lui revient dans cette production supplémentaire d’énergie électrique soit livrée sur son territoire, au moment de sa production.

4.  Les quantités d’énergie destinées à satisfaire les obligations et les besoins propres du concessionnaire seront fournies à parts égales par chacun des deux Etats.

5.  A la fin de chaque année ou de toute période jugée plus convenable par les deux Hautes Parties Contractantes, un état des mouvements d’énergie intervenus entre les deux Etats dans le cadre de la présente convention sera communiqué à la Commission permanente de surveillance prévue à l’art. 4 ci‑dessus, aux fins de vérification de la concordance de cet état avec les dispositions qui précèdent. Au cas où cette concordance ne serait pas vérifiée, la Commission fera toutes propositions utiles aux deux Hautes Parties Contractantes en vue du règlement de la situation.

Art. 5

1.  Le due Alte Parti contraenti convengono che la forza motrice naturale delle acque, cui si applicano le disposizioni dell’articolo 1 della presente Convenzione, corrisponde ad una potenza teorica media uguale per le acque di ciascuno Stato.

2.  Esse convengono che i due Paesi fruiscono, in ogni momento, degli stessi diritti sul bacino di Emosson e segnatamente riguardo all’utilizzazione degli impianti e della capacità disponibile, ottenuta sottraendo dalla capacità totale le capacità stabilite dai diritti riconosciuti dalla Francia alla Svizzera, giusta l’articolo 1, numero 2.

3.  Riguardo alla ripartizione tra i due Stati dell’energia elettrica prodotta dalle officine di Châtelard e della Bâtiaz, si devono osservare le disposizioni seguenti:

a.
L’energia elettrica prodotta utilizzando la sola forza motrice naturale delle acque, di cui al numero 1, è considerata un’energia prodotta in ogni momento e in parti uguali sul territorio di ciascuno Stato, indipendentemente se la produzione avviene a filo d’acqua o prelevando le acque accumulate nel bacino di Emosson, anche se la fornitura, al momento della produzione, non avviene effettivamente nella stessa proporzione sul territorio dell’uno e dell’altro Stato.
b.
La produzione suppletiva di energia elettrica nell’officina di Châtelard, ottenuta aumentando artificialmente la forza idraulica mediante pompaggio nel bacino di Emosson delle acque affluenti a quota inferiore, è considerata energia prodotta nel territorio di ciascuno Stato, proporzionalmente alle quantità d’energia fornite da ciascuno per il pompaggio. Ognuno dei due Stati può esigere, al momento della produzione, la fornitura nel proprio territorio della sua parte di energia suppletiva.

4.  Le quantità di energia destinate a soddisfare gli obblighi e il fabbisogno del concessionario sono fornite in parti uguali da ciascuno dei due Stati.

5.  Al termine di ogni anno o di un periodo ritenuto maggiormente conveniente dalla due Alte Parti contraenti, alla Commissione permanente di sorveglianza, di cui all’articolo 4, deve essere presentato un resoconto dei movimenti d’energia avvenuti tra i due Stati nell’ambito della presente Convenzione, al fine di controllarne la conformità alle disposizioni precedenti. In difetto, la Commissione presenterà alle due Alte Parti contraenti ogni utile proposta intesa a normalizzare la situazione.

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
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