Droit international 0.6 Finances 0.67 Double imposition
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.67 Doppia imposizione

0.672.943.61 Convention du 27 octobre 2002 entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement de la République islamique d'Iran en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune

0.672.943.61 Convenzione del 27 ottobre 2002 tra il Consiglio federale svizzero e il Governo della Repubblica Islamica dell'Iran per evitare le doppie imposizioni in materia di imposte sul reddito e sul patrimonio (con prot.)

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Art. 23 Elimination des doubles impositions

1.  En ce qui concerne la République islamique d’Iran, la double imposition est évitée de la manière suivante:

a)
Lorsqu’un résident de la République islamique d’Iran reçoit des revenus ou détient de la fortune qui, conformément aux dispositions de la Convention, sont imposables en Suisse, la République islamique d’Iran impute:
(i)
sur l’impôt sur le revenu de ce résident, un montant égal à l’impôt sur le revenu payé en Suisse;
(ii)
sur l’impôt sur la fortune de ce résident, un montant égal à l’impôt sur la fortune payé en Suisse.
La somme ainsi imputée n’excédera toutefois en aucun cas la fraction de l’impôt calculée avant l’octroi de l’imputation, qui frappe, selon le cas, le revenu ou la fortune en question.
b)
Lorsque des revenus réalisés ou des éléments de fortune possédés par un résident de la République islamique d’Iran sont exonérés de l’impôt dans cet Etat, conformément aux dispositions de la Convention, la République islamique d’Iran peut, pour calculer le montant de l’impôt sur le reste des revenus ou de la fortune de ce résident, prendre en compte pour déterminer le taux d’impôt applicable les revenus ou les éléments de fortune exonérés.

2.  En ce qui concerne la Suisse, la double imposition est évitée de la manière suivante:

a)
Lorsqu’un résident de Suisse reçoit des revenus ou possède de la fortune qui, conformément aux dispositions de la Convention, sont imposables dans la République islamique d’Iran, la Suisse exempte de l’impôt ces revenus ou cette fortune, sous réserve des dispositions de la let. b), mais peut, pour calculer le montant de l’impôt sur le reste des revenus ou de la fortune de ce résident, appliquer le même taux que si les revenus ou la fortune en question n’avaient pas été exemptés. Toutefois, cette exemption ne s’applique aux gains visés au par. 4 de l’art. 13 qu’après justification de l’imposition de ces gains en République islamique d’Iran.
b)
Lorsqu’un résident de Suisse reçoit des dividendes, des intérêts ou des redevances, qui, conformément aux dispositions des art. 10, 11 ou 12, sont imposables en République islamique d’Iran, la Suisse accorde un dégrèvement à ce résident à sa demande. Ce dégrèvement consiste:
(i)
en l’imputation de l’impôt payé en République islamique d’Iran conformément aux dispositions des art. 10, 11 ou 12 sur l’impôt qui frappe les revenus de ce résident; la somme ainsi imputée ne peut toutefois excéder la fraction de l’impôt suisse, calculé avant l’imputation, correspondant aux revenus imposables en République islamique d’Iran, ou
(ii)
en une réduction forfaitaire de l’impôt suisse, ou
(iii)
en une exemption partielle des dividendes, intérêts ou redevances en question de l’impôt suisse, mais au moins en une déduction de l’impôt payé en République islamique d’Iran du montant brut des dividendes,intérêts ou redevances.
La Suisse déterminera le genre de dégrèvement et réglera la procédure selon les prescriptions suisses concernant l’exécution des conventions internationales conclues par la Confédération en vue d’éviter les doubles impositions.
c)
Une société qui est un résident de Suisse et reçoit des dividendes d’une société qui est un résident de la République islamique d’Iran bénéficie, pour l’application de l’impôt suisse frappant ces dividendes, des mêmes avantages que ceux dont elle bénéficierait si la société qui paie les dividendes était un résident de Suisse.

Art. 23 Eliminazione della doppia imposizione

1.  Per quanto concerne la Repubblica Islamica dell’Iran, la doppia imposizione è evitata nel modo seguente:

a)
qualora un residente della Repubblica Islamica dell’Iran ritragga redditi o possieda un patrimonio che, secondo la presente Convenzione, sono imponibili in Svizzera, la Repubblica Islamica dell’Iran concede:
(i)
sull’imposta che preleva sul reddito di detto residente, una deduzione pari all’imposta sul reddito pagata in Svizzera,
(ii)
sull’imposta che preleva sul patrimonio di detto residente, una deduzione pari all’imposta sul patrimonio pagata in Svizzera.
In ambedue i casi, l’ammontare computato non può tuttavia eccedere la frazione dell’imposta, calcolata prima del computo, corrispondente a tali redditi o a tale patrimonio.
b)
Qualora un residente della Repubblica Islamica dell’Iran ritragga redditi o possieda un patrimonio che, conformemente alle disposizioni della presente Convenzione, sono esenti dall’imposta in questo Stato, detti redditi o patrimonio possono essere presi in considerazione, nonostante detta esenzione nella Repubblica Islamica dell’Iran, per determinare l’imposta afferente al rimanente reddito o al rimanente patrimonio di questo residente.

2.  Per quanto concerne la Svizzera, la doppia imposizione è evitata nel modo seguente:

a)
Qualora un residente di Svizzera ritragga redditi o possieda un patrimonio che, giusta le disposizioni della presente Convenzione, sono imponibili nella Repubblica Islamica dell’Iran, la Svizzera esenta da imposta detti redditi o detto patrimonio, salve le disposizioni della lettera b), ma può, per determinare l’imposta afferente al rimanente reddito o patrimonio di questo residente, applicare l’aliquota corrispondente all’intero reddito o patrimonio in questione, senza tener conto dell’esenzione. Per gli utili ai sensi dell’articolo 13 paragrafo 4, tale esenzione vale solo se è comprovata l’imposizione nella Repubblica Islamica dell’Iran.
b)
Qualora un residente di Svizzera riceva dividendi, interessi o canoni che secondo le disposizioni degli articoli 10, 11 o 12 sono imponibili nella Repubblica Islamica dell’Iran, la Svizzera accorda, su domanda del residente, uno sgravio, che può avere le seguenti forme:
(i)
computo dell’imposta pagata nella Repubblica Islamica dell’Iran secondo le disposizioni degli articoli 10, 11 e 12, sull’imposta svizzera sul reddito di suddetto residente; l’ammontare computato non può tuttavia eccedere la frazione dell’imposta svizzera, calcolata prima del computo, che corrisponde al reddito imponibile nella Repubblica Islamica dell’Iran; o
(ii)
riduzione forfettaria dell’imposta svizzera; o
(iii)
esenzione parziale dall’imposta svizzera dei dividendi, degli interessi o dei canoni di cui si tratta, pari almeno all’imposta prelevata nella Repubblica Islamica dell’Iran sull’ammontare lordo dei dividendi, degli interessi o dei canoni.
La Svizzera determina il tipo di sgravio applicabile e regola la procedura conformemente alle prescrizioni svizzere sull’applicazione delle convenzioni internazionali stipulate dalla Confederazione Svizzera per evitare le doppie imposizioni.
c)
La società residente di Svizzera che riceve dividendi da una società residente della Repubblica Islamica dell’Iran fruisce, per quanto concerne la riscossione dell’imposta svizzera afferente a detti dividendi, dei medesimi vantaggi di cui beneficerebbe se la società che paga i dividendi fosse residente di Svizzera.
 

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