Droit international 0.6 Finances 0.65 Échange de renseignements en matière fiscale
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.65 Scambio di informazioni in materia fiscale

0.651.138 Accord du 17 mars 2014 entre la Confédération suisse et la Principauté d'Andorre sur l'échange de renseignements en matière fiscale

0.651.138 Accordo del 17 marzo 2014 tra la Confederazione Svizzera e il Principato di Andorra sullo scambio di informazioni in materia fiscale

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Art. 5 Echange de renseignements sur demande

1.  L’autorité compétente de la partie requise fournit les renseignements sur demande aux fins visées à l’art. 1. Ces renseignements doivent être échangés, que l’acte faisant l’objet de l’enquête constitue ou non une infraction pénale selon le droit de la partie requise s’il s’était produit dans la partie requise. L’autorité compétente de la partie requérante ne formule une demande de renseignements en vertu du présent article que si elle n’est pas en mesure d’obtenir les renseignements demandés par d’autres moyens sur son propre territoire, hormis ceux susceptibles de soulever des difficultés disproportionnées.

2.  Si les renseignements en la possession de l’autorité compétente de la partie requise ne sont pas suffisants pour lui permettre de donner suite à la demande de renseignements, cette partie prend toutes les mesures adéquates de collecte des renseignements nécessaires pour fournir à la partie requérante les renseignements demandés, même si la partie requise n’a pas besoin de ces renseignements à ses propres fins fiscales.

3.  Sur demande spécifique de l’autorité compétente de la partie requérante, l’autorité compétente de la partie requise fournit les renseignements visés au présent article, dans la mesure où son droit interne le lui permet, sous la forme de dépositions de témoins et de copies certifiées conformes aux documents originaux.

4.  Chaque partie contractante fait en sorte que son autorité compétente, aux fins visées à l’art. 1 et sous réserve des dispositions de l’art. 2 du présent Accord, dispose du droit d’obtenir et de fournir, sur demande:

a)
les renseignements détenus par les banques, les autres institutions financières et toute personne agissant en tant qu’agent ou fiduciaire, y compris un mandataire ou un trustee;
b)
les renseignements concernant la propriété des sociétés, sociétés de personnes, trusts, fondations et autres personnes, y compris les renseignements en matière de propriété concernant toutes ces personnes lorsqu’elles font partie d’une chaîne de propriété; dans le cas d’un trust, les renseignements sur les constituants, les trustees, les protecteurs (protectors) et les bénéficiaires et, dans le cas d’une fondation, les renseignements sur les fondateurs, les membres du conseil de la fondation et les bénéficiaires. En outre, le présent Accord n’oblige pas les parties contractantes à obtenir ou fournir les renseignements en matière de propriété concernant des sociétés cotées ou des fonds ou dispositifs de placement collectif publics, sauf si ces renseignements peuvent être obtenus sans soulever des difficultés disproportionnées.

5.  L’autorité compétente de la partie requérante fournit, par écrit, les informations suivantes à l’autorité compétente de la partie requise lorsqu’elle soumet une demande de renseignements en vertu de l’accord, afin de démontrer la pertinence vraisemblable des renseignements demandés:

a)
l’identité de la personne faisant l’objet d’un contrôle ou d’une enquête;
b)
la période visée par la demande;
c)
une description des renseignements demandés y compris de leur nature et de la forme selon laquelle la partie requérante désire recevoir les renseignements de la partie requise;
d)
l’objectif fiscal qui fonde la demande;
e)
les raisons qui donnent à penser que les renseignements demandés sont détenus dans la partie requise ou sont en la possession ou sous le contrôle d’une personne placée sous la juridiction de la partie requise;
f)
dans la mesure où ils sont connus, les nom et adresse de toute personne dont il y a lieu de penser qu’elle est en possession des renseignements demandés;
g)
une déclaration attestant que la demande est conforme aux dispositions législatives et réglementaires ainsi qu’aux pratiques administratives de la partie requérante, que, si les renseignements demandés relevaient de la compétence de la partie requérante, l’autorité compétente de cette partie pourrait obtenir les renseignements en vertu de son droit ou dans le cadre normal de ses pratiques administratives et que la demande est conforme au présent Accord;
h)
une déclaration attestant que la partie requérante a utilisé pour obtenir les renseignements tous les moyens disponibles sur son propre territoire, hormis ceux qui susciteraient des difficultés disproportionnées.

6.  L’autorité compétente de la partie requise transmet aussi rapidement que possible à la partie requérante les renseignements demandés. Pour assurer une réponse rapide, l’autorité compétente de la partie requise:

a)
accuse réception de la demande, par écrit, à l’autorité compétente de la partie requérante et, dans les 60 jours à compter de la réception de la demande, avise cette autorité des éventuelles lacunes de la demande;
b)
si l’autorité compétente de la partie requise n’a pu obtenir et fournir les renseignements dans les 90 jours à compter de la réception de la demande, y compris dans le cas où elle rencontre des obstacles pour fournir les renseignements ou refuse de fournir les renseignements, elle en informe immédiatement la partie requérante, en indiquant les raisons de l’incapacité dans laquelle elle se trouve de fournir les renseignements, la nature des obstacles rencontrés ou les motifs de son refus.

Art. 5 Scambio di informazioni su domanda

1.  L’autorità competente della Parte richiesta fornisce le informazioni su domanda per gli scopi di cui all’articolo 1. Queste informazioni devono essere scambiate, a prescindere dal fatto che l’atto oggetto dell’inchiesta, se fosse stato compiuto sul territorio della Parte richiesta, costituisca o meno un reato penale secondo il diritto di tale Parte. L’autorità competente della Parte richiedente formula una domanda di informazioni in virtù del presente articolo soltanto se non è in grado di ottenere le informazioni richieste con altri mezzi sul proprio territorio; sono fatti salvi i casi in cui l’ottenimento di tali informazioni comporta difficoltà sproporzionate.

2.  Se le informazioni in possesso dell’autorità competente della Parte richiesta non sono sufficienti a dar seguito alla domanda di informazioni, questa Parte adotta tutte le misure adeguate al fine di raccogliere le informazioni necessarie per fornire alla Parte richiedente le informazioni richieste, anche se la Parte richiesta non ha bisogno di queste informazioni a fini fiscali propri.

3.  Su domanda specifica dell’autorità competente della Parte richiedente, l’autorità competente della Parte richiesta fornisce le informazioni di cui al presente articolo, nella misura in cui il suo diritto interno l’autorizzi, sotto forma di deposizioni di testimoni e di copie certificate conformi ai documenti originali.

4.  Ogni Parte contraente garantisce che la sua autorità competente, ai fini dell’articolo 1 e fatte salve le disposizioni dell’articolo 2 del presente Accordo, dispone del diritto di ottenere e fornire su domanda:

a)
le informazioni detenute da una banca, un altro istituto finanziario, una persona operante come agente o fiduciario, compresi mandatari e trustee;
b)
le informazioni concernenti la proprietà di società, società di persone, trusts, fondazioni e altre persone, comprese le informazioni in materia di proprietà concernenti tali persone se fanno parte di una catena di proprietà; nel caso di un trust, le informazioni sui componenti, i trustee, i protettori (protector) i beneficiari e, nel caso di una fondazione, le informazioni sui fondatori, i membri del consiglio di fondazione e i beneficiari. Inoltre il presente Accordo non obbliga le Parti contraenti a ottenere o fornire informazioni in materia di proprietà concernenti società quotate o fondi o dispositivi pubblici di investimento collettivo, salvo se queste informazioni possono essere ottenute senza difficoltà sproporzionate.

5.  Quando presenta una domanda di informazioni in virtù dell’Accordo, l’autorità competente della Parte richiedente, al fine di dimostrare la verosimile rilevanza delle informazioni richieste, fornisce per scritto le seguenti informazioni all’autorità competente della Parte richiesta:

a)
l’identità della persona oggetto del controllo o dell’inchiesta;
b)
il periodo oggetto della domanda;
c)
la descrizione delle informazioni richieste che includa la loro natura e la forma in cui la Parte richiedente desidera riceverle dalla Parte richiesta;
d)
lo scopo fiscale per cui le informazioni sono richieste;
e)
i motivi per cui si presuppone che le informazioni richieste si trovino nella Parte richiesta o in possesso o sotto il controllo di una persona sotto la sua giurisdizione;
f)
se sono noti, il nome e l’indirizzo del detentore presunto delle informazioni richieste;
g)
una dichiarazione attestante che la domanda è conforme alle disposizioni legali come pure alla prassi amministrativa della Parte richiedente, che la Parte richiedente, qualora fossero di sua competenza, potrebbe ottenere tali informazioni in virtù del suo diritto o nel quadro ordinario della sua prassi amministrativa nonché attestante che la domanda è conforme al presente Accordo;
h)
una dichiarazione attestante che la Parte richiedente ha esaurito tutti i mezzi disponibili sul proprio territorio per ottenere le informazioni, fatti salvi quelli che comportano difficoltà sproporzionate.

6.  L’autorità competente della Parte richiesta trasmette il più rapidamente possibile alla Parte richiedente le informazioni richieste. Per garantire una risposta rapida, l’autorità della Parte richiesta:

a)
conferma la ricezione della domanda per scritto all’autorità competente della Parte richiedente e, entro 60 giorni dalla data di ricezione della domanda, avvisa questa autorità in merito a eventuali lacune della domanda;
b)
se l’autorità competente della Parte richiesta non ha potuto ottenere e fornire le informazioni entro 90 giorni dalla data di ricezione della domanda, anche nel caso in cui essa incontra ostacoli per fornire le informazioni o rifiuta di fornire le informazioni, informa immediatamente la Parte richiedente indicando le ragioni per cui non è in grado di fornire le informazioni, la natura degli ostacoli incontrati o i motivi del rifiuto.
 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.