Droit international 0.6 Finances 0.63 Douanes
Diritto internazionale 0.6 Finanze 0.63 Dogane

0.632.312.451 Accord de libre-échange du 26 juin 2003 entre les États de l'AELE et la République du Chili (avec annexes)

0.632.312.451 Accordo di libero scambio del 26 giugno 2003 tra gli Stati dell'AELS e la Repubblica del Cile (con allegati)

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Art. 19 Mesures d’urgence concernant l’importation de produits particuliers

1.  Si, à la suite de la réduction ou de l’élimination d’un droit de douane opérée en vertu du présent Accord, un produit originaire d’une Partie est importé sur le territoire d’une autre Partie dans des quantités accrues et des conditions telles que cette importation cause ou risque de causer un dommage grave à la branche de production domestique de produits similaires ou directement concurrents sur le territoire de la Partie importatrice, cette dernière peut prendre des mesures d’urgence qui ne vont pas au-delà de ce qui est nécessaire pour prévenir ou réparer le dommage.

2.  De telles mesures peuvent consister en:

(a)
la suspension de la réduction supplémentaire d’un taux de taxation sur le produit, qui était prévue en vertu du présent Accord; ou
(b)
l’augmentation du taux de taxation sur le produit à un niveau ne dépassant pas celui du taux le plus bas entre:
(i)
le taux de taxation appliqué à la nation la plus favorisée au moment où la mesure est prise; et
(ii)
le taux de taxation appliqué à la nation la plus favorisée la veille de l’entrée en vigueur du présent Accord.

3.  Les mesures d’urgence sont prises pour une période ne dépassant pas une année. Dans des circonstances très exceptionnelles et après examen du Comité mixte, la durée maximale de ces mesures peut être de trois ans. Dans ce cas, la Partie qui prend les mesures présente un calendrier prévoyant leur élimination progressive. Aucune mesure d’urgence n’est appliquée à l’importation d’un produit ayant déjà fait l’objet d’une telle mesure, et cela pendant une période d’au moins cinq ans depuis l’expiration de la précédente mesure.

4.  Les mesures d’urgence ne sont prises que lorsqu’il est clairement prouvé, à la suite d’une enquête menée conformément à la procédure prévue par l’Accord de l’OMC sur les mesures de sauvegarde17, que l’accroissement des importations a causé ou menace de causer un dommage grave.

5.  La Partie qui a l’intention de prendre une mesure d’urgence en vertu du présent article adresse dans les moindres délais aux autres Parties une notification contenant toutes les informations pertinentes, à savoir la preuve du dommage grave dû à l’accroissement des importations, une description précise du produit concerné, la mesure proposée, la date proposée pour l’introduction de la mesure et la durée prévue de celle-ci. Toute Partie susceptible d’être affectée par la mesure se voit offrir une compensation sous la forme d’une libéralisation du commerce pour l’essentiel équivalente en ce qui concerne les importations en provenance de celle-ci.

6.  Dans les 30 jours suivant la notification, le Comité mixte se réunit afin d’examiner les informations fournies conformément au par. 5 et de faciliter la recherche d’une solution mutuellement acceptable. En l’absence d’une telle solution, la Partie importatrice peut adopter une mesure conformément au par. 2 afin de remédier au problème et, faute de compensation mutuellement convenue, la Partie dont le produit fait l’objet de la mesure peut prendre une mesure de représailles. La mesure d’urgence et les mesures compensatoires ou de représailles sont immédiatement notifiées au Comité mixte. La mesure de représailles consiste en la suspension de concessions ayant un impact commercial essentiellement équivalent ou de concessions essentiellement équivalentes à la valeur des droits de douane supplémentaires attendus de la mesure d’urgence. Lors du choix de la mesure d’urgence et de la mesure de représailles, priorité est donnée à celles qui perturbent le moins le bon fonctionnement du présent Accord.

7.  En cas de circonstances critiques où tout délai entraînerait un dommage difficilement réparable, une Partie peut prendre une mesure d’urgence provisoire dont la durée ne dépassera pas 120 jours, à condition d’avoir déterminé préalablement qu’il existe une preuve manifeste qu’un accroissement des importations a causé ou menace de causer un dommage grave. La Partie qui a l’intention de prendre une telle mesure le notifie immédiatement aux autres Parties et, dans les 30 jours suivant la notification, les procédures appropriées visées aux par. 5 et 6, y compris pour les mesures compensatoires et de représailles, commencent à être prises. La compensation est calculée sur la base de toute la période d’application de la mesure d’urgence provisoire. La période d’application d’une telle mesure provisoire est comptée comme faisant partie de la durée de la mesure «définitive» et de toute prolongation de celle-ci.

17 RS 0.632.20, Annexe 1A.14

Art. 19 Misure di salvaguardia concernenti l’importazione di determinati prodotti

1.  Se, in seguito alla riduzione o all’eliminazione di dazi convenute in virtù del presente Accordo, un prodotto originario di una Parte è importato nel territorio dell’altra Parte in quantità talmente elevate e in condizioni tali da provocare o minacciare di provocare un danno grave al ramo economico nazionale che produce prodotti simili o in concorrenza diretta nel territorio della Parte importatrice, quest’ultima può adottare le misure di salvaguardia strettamente necessarie per prevenire o porre rimedio al danno.

2.  Tali misure di salvaguardia possono consistere:

(a)
nella sospensione dell’ulteriore riduzione di un’aliquota di dazio che è prevista sul prodotto in virtù del presente Accordo; o
(b)
nell’aumento dell’aliquota di dazio applicabile a tale prodotto, tenuto conto che l’onere doganale non deve superare:
(i)
l’aliquota di dazio applicata alla nazione più favorita (NPF) nel momento in cui la misura è adottata, e
(ii)
l’aliquota di dazio applicata alla NPF il giorno precedente l’entrata in vigore del presente Accordo.

3.  La durata delle misure di salvaguardia è di un anno al massimo. In circostanze del tutto eccezionali e dopo un esame del Comitato misto, la durata può essere estesa a tre anni al massimo. In tal caso, la Parte che adotta tali misure deve presentare un calendario che ne contempli la progressiva eliminazione. Le misure di salvaguardia non si applicano alle importazioni di un prodotto, già assoggettato a misure di questo tipo, durante almeno cinque anni dalla scadenza della misura precedente.

4.  Le misure di salvaguardia possono essere adottate soltanto quando, in seguito a un’inchiesta condotta conformemente alla procedura stabilita dall’Accordo dell’OMC sulle misure di salvaguardia16, sia dimostrato chiaramente che l’aumento delle importazioni ha causato o rischia di causare un grave danno.

5.  La Parte intenzionata ad adottare una misura di salvaguardia in virtù del presente articolo notifica immediatamente alle altre Parti tutte le informazioni pertinenti, quali le prove del danno grave causato dall’aumento delle importazioni, una descrizione precisa del prodotto interessato e della misura di salvaguardia proposta, la data proposta per l’introduzione della misura e la durata prevista di quest’ultima. A qualsiasi Parte suscettibile di essere colpita dalla misura è offerta una compensazione sotto forma di una liberalizzazione degli scambi sostanzialmente equivalente, in relazione alle importazioni provenienti da detta Parte.

6.  Entro 30 giorni dalla data della notificazione, il Comitato misto si riunisce per esaminare le informazioni fornite conformemente al paragrafo 5 e facilitare la ricerca di una soluzione reciprocamente accettabile. Se non si trova una soluzione soddisfacente, la Parte importatrice può prendere misure conformemente al paragrafo 2 per ovviare al problema e, in caso di mancato accordo sulla compensazione, la Parte di cui è originario il prodotto oggetto della misura può prendere una misura di ritorsione. Le misure di salvaguardia e le misure compensative o di ritorsione sono comunicate immediatamente al Comitato misto. Le misure di ritorsione consistono nella sospensione di concessioni che hanno ripercussioni commerciali sostanzialmente equivalenti o che hanno un valore equivalente a quello dei dazi supplementari previsti in virtù della misura di salvaguardia. Nella scelta delle misure di salvaguardia e delle misure di ritorsione, si privilegiano quelle che perturbano meno il funzionamento del presente Accordo.

7.  In circostanze critiche nelle quali ogni ritardo comporterebbe un danno difficilmente riparabile, una Parte può adottare una misura di salvaguardia provvisoria la cui durata non supera i 120 giorni dopo aver preventivamente constatato con netta evidenza che un aumento delle importazioni arreca o rischia di arrecare un danno grave. La Parte che intende adottare una tale misura ne informa immediatamente le altre Parti e, entro 30 giorni dalla data della notificazione, sono avviate le adeguate procedure menzionate nei paragrafi 5 e 6, comprese le misure compensative e di ritorsione. La compensazione è calcolata sulla base di tutto il periodo di applicazione della misura di salvaguardia provvisoria. La durata di validità di tale misura di salvaguardia provvisoria sarà computata sulla durata della misura di salvaguardia definitiva e su ogni proroga.

16 RS 0.632.20, All. 1A.14

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.