Droit international 0.5 Guerre et neutralité 0.51 Défense militaire
Diritto internazionale 0.5 Guerra e neutralità 0.51 Difesa militare

0.515.031 Accord du 6 septembre 1978 entre la Confédération suisse et l'Agence internationale de l'énergie atomique relatif à l'application de garanties dans le cadre du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires

0.515.031 Accordo del 6 settembre 1978 tra la Confederazione svizzera e l'Agenzia internazionale dell'energia nucleare concernente l'applicazione di garanzia nell'ambito del Trattato di non proliferazione delle armi nucleari

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Art. 98

Aux fins du présent Accord:

A.  Par ajustement, on entend une écriture comptable indiquant un écart entre expéditeur et destinataire ou une différence d’inventaire.

B.  Par débit annuel, on entend, aux fins des art. 79 et 80, la quantité de matières nucléaires transférées chaque année hors d’une installation fonctionnant à sa capacité nominale.

C.  Par lot, on entend une portion de matières nucléaires traitée comme une unité aux fins de la comptabilité en un point de mesure principal, et dont la composition et la quantité sont définies par un ensemble unique de caractéristiques ou de mesures. Les matières nucléaires peuvent être en vrac ou contenues dans un certain nombre d’articles identifiables.

D.  Par données concernant le lot, on entend le poids total de chaque élément de matières nucléaires et, dans le cas de l’uranium et du plutonium, la composition isotopique s’il y a lieu. Les unités de compte sont les suivantes:

a)
Le gramme pour le plutonium contenu;
b)
Le gramme pour le total d’uranium et pour le total de l’uranium‑235 et de l’uranium‑233 contenu dans l’uranium enrichi en ces isotopes;
c)
Le kilogramme pour le thorium, l’uranium naturel et l’uranium appauvri contenus.

Aux fins des rapports, on additionne les poids des différents articles du lot avant d’arrondir à l’unité la plus proche.

E.  Le stock comptable d’une zone de bilan matières est la somme algébrique du stock physique déterminé par l’inventaire le plus récent et de toutes les variations de stock survenues depuis cet inventaire.

F.  Par correction, on entend une écriture comptable visant à rectifier une erreur identifiée ou à traduire la mesure améliorée d’une quantité déjà comptabilisée. Chaque correction doit spécifier l’écriture à laquelle elle se rapporte.

G.  Par kilogramme effectif, on entend une unité spéciale utilisée dans l’application des garanties à des matières nucléaires. La quantité de kilogrammes effectifs est obtenue en prenant:

a)
Dans le cas du plutonium, son poids en kilogrammes;
b)
Dans le cas de l’uranium ayant un enrichissement égal ou supérieur à 0,01 (1 %), le produit de son poids en kilogrammes par le carré de l’enrichissement;
c)
Dans le cas de l’uranium ayant un enrichissement inférieur à 0,01 (1 mais supérieur à 0,005 (0,5 %), le produit de son poids en kilogrammes par 0,0001;
d)
Dans le cas de l’uranium appauvri ayant un enrichissement égal ou inférieur à 0,005 (0,5 %.) et dans le cas du thorium, leur poids en kilogrammes multiplié par 0,00005.

H.  Par enrichissement, on entend le rapport du poids global de l’uranium‑233 et de l’uranium‑235 au poids total de l’uranium considéré.

I.  Par installation, on entend:

a)
Un réacteur, une installation critique, une usine de transformation, une usine de fabrication, une usine de traitement du combustible irradié, une usine de séparation des isotopes ou une installation de stockage séparée;
b)
Tout emplacement où des matières nucléaires en quantités supérieures à un kilogramme effectif sont habituellement utilisées.

J.  Par variation de stock, on entend une augmentation ou une diminution de la quantité de matières nucléaires, exprimée en lots, dans une zone de bilan matières; il peut s’agir de l’une des augmentations et diminutions suivantes:

a)
Augmentations
i) Importation;
ii)
Arrivée en provenance de l’intérieur: arrivée en provenance d’une autre zone de bilan matières ou d’une activité non contrôlée (non pacifique) ou arrivée au point de départ de l’application des garanties;
iii)
Production nucléaire: production de produits fissiles spéciaux dans un réacteur;
iv)
Levée d’exemption: application de garanties à des matières nucléaires antérieurement exemptées du fait de l’utilisation ou du fait de la quantité;
b)
Diminutions:
i)
Exportation;
ii)
Expédition à destination de l’intérieur: expédition à destination d’une autre zone de bilan matières ou d’une activité non contrôlée (non pacifique);
iii)
Consommation: perte de matière nucléaire due à sa transformation en élément(s) ou isotope(s) différents à la suite de réactions nucléaires;
iv)
Rebuts mesurés: matière nucléaire qui a été mesurée, ou estimée sur la base de mesures, et affectée à des fins telles qu’elle ne puisse plus se prêter à une utilisation nucléaire;
v)
Déchets conservés: matière nucléaire produite en cours de traitement ou par suite d’un accident d’exploitation et jugée pour le moment irrécupérable, mais stockée;
vi)
Exemption: exemption de matières nucléaires des garanties, du fait de l’utilisation ou du fait de la quantité;
vii)
Autres pertes: par exemple, perte accidentelle (c’est‑à‑dire perte irréparable de matières nucléaires par inadvertance, due à un accident d’exploitation) ou vol.

K.  Par point de mesure principal, on entend un endroit où, étant donné sa forme, la matière nucléaire peut être mesurée pour en déterminer le flux ou le stock. Les points de mesure principaux comprennent les entrées et les sorties (y compris les rebuts mesurés) et les magasins des zones de bilan matières, cette énumération n’étant pas exhaustive.

L.  Par année d’inspecteur, on entend, aux fins de l’art. 80, 300 journées d’inspecteur, une journée d’inspecteur étant une journée au cours de laquelle un inspecteur a accès à tout moment à une installation pendant un total de huit heures au maximum.

M.  Par Zone de bilan matières, on entend une zone intérieure ou extérieure à une installation telle que:

a)
Les quantités de matières nucléaires transférées puissent être déterminées à l’entrée et à la sortie de chaque zone de bilan matières,
b)
Le stock physique de matières nucléaires dans chaque zone de bilan matières puisse être déterminé, si nécessaire, selon des modalités spécifiées, afin que le bilan matières aux fins des garanties de l’Agence puisse être établi.

N.  La différence d’inventaire est la différence entre le stock comptable et le stock physique.

O.  Par matière nucléaire, on entend toute matière brute ou tout produit fissile spécial tels qu’ils sont définis à l’Art. XX du Statut. Le terme matière brute n’est pas interprété comme s’appliquant aux minerais ou aux résidus de minerais. Si après l’entrée en vigueur du présent Accord, le Conseil, agissant en vertu de l’Art. XX du Statut, désigne d’autres matières et les ajoute à la liste de celles qui sont considérées comme des matières brutes ou des produits fissiles spéciaux, cette désignation ne prend effet en vertu du présent Accord qu’après avoir été accepté par la Suisse.

P.  Le Stock physique est la somme de toutes les quantités de matières nucléaires des lots se trouvant à un moment donné dans une zone de bilan matières, ces quantités étant des résultats de mesures ou des estimations calculées, obtenus selon des modalités spécifiées.

Q.  Par écart entre expéditeur et destinataire, on entend la différence entre la quantité de matière nucléaire d’un lot, déclarée par la zone de bilan matières expéditrice, et la quantité mesurée par la zone de bilan matières destinataire.

R.  Par données de base, on entend les données, enregistrées lors des mesures ou des étalonnages, ou utilisées pour obtenir des relations empiriques, qui permettent d’identifier la matière nucléaire et de déterminer les données concernant le lot. Les données de base englobent, par exemple, le poids des composés, les facteurs de conversion appliqués pour déterminer le poids de l’élément, le poids spécifique, la concentration de l’élément, les abondances isotopiques, la relation entre les lectures volumétrique et manométrique, et la relation entre le plutonium et l’énergie produits.

S.  Par point stratégique, on entend un endroit choisi lors de l’examen des renseignements descriptifs où, dans les conditions normales et en conjonction avec les renseignements provenant de l’ensemble de tous les points stratégiques, les renseignements nécessaires et suffisants pour la mise en œuvre des mesures de garanties sont obtenus et vérifiés. Un point stratégique peut être n’importe quel endroit où des mesures principales relatives à la comptabilité bilan matières sont faites et où des mesures de confinement et de surveillance sont mises en œuvre.

Fait à Vienne, le 6 septembre 1978, en double exemplaire en langue anglaise et en langue française, les deux textes faisant également foi.

Pour la
Confédération suisse:

J. Manz

Pour l’Agence internationale
de l’énergie atomique:

Sigvard Eklund

Art. 98

Al fine del presente Accordo:

A.  Per adeguamento, si intende una scrittura contabile indicante un divario tra speditore e destinatario o una differenza d’inventario.

B.  Per produzione annua, s’intende, giusta gli articoli 79 e 80, la quantità di materie nucleari trasferite annualmente fuori di un impianto funzionante secondo la propria capacità nominale.

C.  Per partita, si intende una porzione di materie nucleari trattata come unità al fine della contabilità in un punto principale di misurazione e la cui composizione e quantità sono definite secondo un insieme unico di caratteristiche o di misure. Le materie nucleari possono essere alla rinfusa o contenute in un certo numero d’articoli identificabili.

D.  Per dati concernenti la partita s’intende il peso totale di ciascun elemento di materie nucleari e, nel caso dell’uranio e del plutonio, la composizione isotopica ove occorra. Le unità di conto sono le seguenti:

a)
il grammo per il plutonio contenuto;
b)
il grammo per il totale d’uranio e per il totale di uranio 235 e di uranio 233 contenuto nell’uranio arricchito in questi isotopi;
c)
il chilogrammo per il torio, l’uranio naturale e l’uranio impoverito contenuti.

Ai fini dei rapporti, i pesi dei diversi articoli della partita sono sommati e poi arrotondati all’unità più vicina.

E.  La riserva contabile di una zona di bilancio materie è la somma algebrica della riserva fisica determinata nell’inventario più recente e di tutte le variazioni della riserva intervenute a contare da tale inventario.

F.  Per rettifica s’intende una scrittura contabile intesa a rettificare un errore identificato o a tradurre la misura migliorata di una quantità già contabilizzata. Ciascuna rettifica deve specificare la scrittura cui essa si riferisce.

G.  Per chilogrammo effettivo si intende un’unità speciale utilizzata nell’applicazione delle garanzie a materie nucleari. La quantità di chilogrammo effettivo è ottenuta prendendo:

a)
nel caso del plutonio, il suo peso in chilogrammi;
b)
nel caso dell’uranio con un arricchimento uguale o superiore allo 0,01 (1 %) il prodotto del suo peso in chilogrammi per il quadrato dell’arricchimento;
c)
nel caso dell’uranio con un arricchimento inferiore allo 0,01 (1 %) ma superiore allo 0,005 (0,5 %), il prodotto del suo peso in chilogrammi per 0,0001;
d)
nel caso dell’uranio impoverito con un arricchimento uguale o inferiore allo 0,005 (0,5 %) e nel caso del torio, il loro peso in chilogrammi moltiplicato per 0,00005.

H.  Per arricchimento si intende il rapporto del peso globale dell’uranio 233 e dell’uranio 235 rispetto al peso totale dell’uranio considerato.

I.  Per impianto s’intende:

a)
un reattore, un’istallazione critica, un’officina di trasformazione, un’officina di fabbricazione, un’officina di trattamento del combustibile irradiato, un’officina di separazione di isotopi o un impianto di immagazzinamento separato;
b)
qualsiasi luogo in cui sono abitualmente utilizzate materie nucleari in quantità superiore a un chilogrammo effettivo.

J.  Per variazione di riserva s’intende un aumento o una diminuzione della quantità di materie nucleari, espressa in partite, in una zona di bilancio materie, sono possibili gli aumenti e le diminuzioni seguenti:

a)
Aumenti:
i)
importazione;
ii)
arrivo in provenienza dall’interno: arrivo in provenienza da un’altra zona di bilancio materie o da un’attività non controllata (non pacifica) o arrivo al punto di partenza dell’applicazione delle garanzie;
iii)
produzione nucleare: produzione di prodotti fissili speciali in un reattore;
iv)
levata dell’esenzione: applicazione di garanzie a materie nucleari anteriormente esentate per il fatto dell’utilizzazione o della quantità;
b)
Diminuzioni:
i)
esportazione:
ii)
spedizione a destinazione dell’interno: spedizione a destinazione di un’altra zona di bilancio materie o d’un’attività non controllata (non pacifica);
iii)
consumo: perdita di materia nucleare dovuta alla trasformazione in elementi o isotopi diversi a seguito di reazioni nucleari;
iv)
scorie misurate: materia nucleare che è stata misurata o valutata sul fondamento di misurazioni e destinata a fini tali da non più potersi prestate a un’utilizzazione nucleare;
v)
scorie conservate: materia nucleare prodotta durante il trattamento o a seguito di un sinistro d’esercizio e ritenuta per il momento irrecuperabile, comunque immagazzinata;
vi)
esenzione: esenzione di materie nucleari dalle garanzie per l’impiego oppure per la quantità;
vii)
altre perdite: ad esempio perdita accidentale (ovverosia perdita irreparabile di materia nucleare per inavvertenza dovuta a un sinistro d’esercizio) oppure furto.

K.  Per punto principale di misurazione, s’intende un luogo in cui, per la forma, la materia nucleare può essere misurata per determinarne il flusso o la riserva. 1 punti principali di misurazione comprendono le entrate e le uscite (comprese le scorie misurate) e i magazzini delle zone di bilancio materie, considerata questa enumerazione come non esaustiva.

L.  Per anno d’ispettore, si intende, giusta l’articolo 8039, 300 giornate d’ispettore, dove una giornata d’ispettore è una giornata durante la quale un ispettore ha accesso in ogni momento a un impianto per complessivamente otto ore al massimo.

M.  Per zona di bilancio materie, si intende una zona interna o esterna a un impianto dove:

a)
le quantità di materie nucleari trasferite possano essere determinate all’entrata e all’uscita di ciascuna zona di bilancio materie,
b)
la riserva fisica di materie nucleari in ciascuna zona di bilancio materie possa essere determinata, se necessario, secondo modalità specificate, affinché possa essere allestito il bilancio materie al fine delle garanzie dell’Agenzia.

N.  La differenza d’inventario è la differenza tra la riserva contabile e la riserva fisica.

O.  Per materia nucleare, s’intende qualsiasi materia grezza o qualsiasi prodotto fissile speciale come definiti all’articolo XX dello Statuto. E termine materia grezza non è interpretato come applicantesi ai minerali o ai residui minerari. Se, dopo l’entrata in vigore del presente Accordo, il Consiglio in virtù dell’articolo XX dello Statuto, designa altre materie e le integra nella lista di quelle considerate come materie grezze o prodotti fissili speciali, tale designazione prende effetto in virtù del presente Accordo soltanto dopo che è stata accettata dalla Svizzera.

P.  La riserva fisica è la somma di tutte le quantità di materie nucleari delle partite che si trovano in un determinato momento in una zona di bilancio materie. Tali quantità sono i risultati di misurazioni o valutazioni calcolate, ottenuti secondo modalità specificate.

Q.  Per divergenza tra mittente e destinatario, si intende la differenza tra la quantità di materia nucleare40 di una partita, dichiarata dalla zona di bilancio materie mittente e la quantità misurata dalla zona di bilancio materie destinataria.

R.  Per dati di base, s’intendono i dati, registrati durante misurazioni o campionature, oppure impiegati per ottenere rapporti empirici che consentano l’identificazione di materia nucleare e la determinazione dei dati concernenti la partita. I dati di base inglobano, ad esempio, il peso dei componenti, i fattori di conversione applicati per determinare il peso dell’elemento, il peso specifico, la concentrazione dell’elemento, le abbondanze isotopiche, la relazione tra le letture volumetriche e manometriche e la relazione tra il plutonio e l’energia prodotti.

S.  Per punto strategico, si intende un luogo scelto in occasione dell’esame d’informazioni descrittive in cui, in condizioni normali e in congiunzione con le informazioni provenienti dall’insieme di tutti i punti strategici, sono ottenute e verificate le informazioni necessarie e sufficienti per l’attuazione dei provvedimenti di garanzia. Un punto strategico può essere un luogo qualsiasi in cui sono fatte misurazioni principali relative alla contabilità bilancio materie e laddove misurazioni di confinamento e di vigilanza sono attuate.

Fatto a Vienna, il 6 settembre 1978, in due esemplari in lingua inglese e in lingua francese, i due testi facenti egualmente fede.

Per la
Confederazione svizzera:

J. Manz

Per l’Agenzia internazionale
dell’energia atomica:

Sigvard Eklund

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
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