Droit international 0.1 Droit international public général 0.19 Relations diplomatiques et consulaires. Missions spéciales. Organisations internationales. Règlements des conflits. Reconduction d'accords
Diritto internazionale 0.1 Diritto internazionale pubblico generale 0.19 Relazioni diplomatiche e consolari. Missioni speciali. Organizzazioni internazionali. Componimento dei conflitti. Riconduzione di accordi

0.192.120.11 Échange de lettres des 22 octobre/4 novembre 1946 entre la Suisse et l'Organisation des Nations Unies sur les privilèges et immunités de cette Organisation en Suisse

0.192.120.11 Scambio di lettere del 22 ottobre e 4 novembre 1946 tra la Svizzera e l'Organizzazione delle Nazioni Unite sui privilegi e le immunità di questa Organizzazione in Svizzera

Index Inverser les langues Précédent
Index Inverser les langues

Préambule

Texte original

Le chef
du département politique fédéral

Berne, le 22 octobre 1946

Monsieur le Secrétaire Général,

1.  Selon l’entente intervenue entre nous lors de votre visite à Berne, j’ai l’honneur de vous faire connaître les vues du Conseil fédéral suisse, pour autant que cela puisse le concerner, sur l’affectation par les Nations Unies de leurs propriétés à Genève.

2.  Ainsi que vous avez pu vous en persuader, le gouvernement et le peuple suisses, fidèles à leurs anciennes traditions de paix par le droit, sont ardemment désireux d’assurer sur leur territoire, aux Nations Unies, toutes les facilités possibles pour l’accomplissement des tâches définies dans la Charte de San Francisco. Aussi est‑ce avec empressement que nous avons conclu avec vous un accord provisoire2 pour régler, à votre entière satisfaction, nous aimons à le croire, toutes les questions que la présence parmi nous de délégués, experts et fonctionnaires internationaux a pu faire surgir.

3.  J’ai l’honneur de vous confirmer que les dispositions de cet accord s’appliquent à tous les services et à toutes les réunions que les Nations Unies jugeraient bon d’établir ou de convoquer en Suisse, sans aucune distinction.

4.  Il est entendu que la Confédération suisse n’encourt aucune responsabilité du fait des activités en Suisse de l’Organisation des Nations Unies, de ses organes, de ses fonctionnaires et de toute personne agissant pour son compte ou en son nom.

5.  Il est entendu en outre que des opérations militaires en cas de conflit entre Etats membres des Nations Unies ou entre les Nations Unies et un Etat tiers ne seront en aucun cas dirigées du territoire suisse.

6.  Sur la question du poste émetteur et récepteur «Radio‑Nations», je vous écris une lettre spéciale que vous trouverez ci‑jointe.

7.   En vous demandant de bien vouloir soumettre le texte de la présente communication à l’Assemblée générale des Nations Unies pour approbation, je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’assurance de ma haute considération.

Max Petitpierre


Traduction

United Nations/Nations Unies

Lake Success, New York, Fieldstone 7‑1100

Executive Office of the Secretary‑General

Le 4 novembre 1946

Monsieur le Conseiller fédéral,

J’ai l’honneur d’accuser réception et de vous remercier de vos deux lettres en date du 22 octobre 1946.

Comme convenu, je soumettrai la première, concernant l’affectation par les Nations Unies de leurs propriétés à Genève, à l’Assemblée générale des Nations Unies, à la présente session, en lui recommandant de vouloir bien l’approuver.

En ce qui concerne votre seconde lettre relative au poste « Radio‑Nations », que j’ai également communiquée à l’Assemblée générale, je suis heureux de prendre note de l’avant‑dernier paragraphe, et en particulier de la déclaration que vous faites suivant laquelle le Conseil fédéral suisse est prêt à admettre des principes et une procédure comme ceux prévus dans le Rapport commun sur l’établissement des Nations Unies aux Etats‑Unis.

Sous réserve de l’assentiment de l’Assemblée générale, je suis disposé à envoyer en Suisse, comme vous le suggérez, une délégation afin d’examiner sur place, avec une délégation suisse, les aspects techniques du problème. Je crois cependant devoir vous prier de bien vouloir répondre à ma demande tendant à ce que le Conseil fédéral accepte en principe que les longueurs d’ondes enregistrées par «Radio‑Suisse» pour l’usage de «Radio‑Nations» soient attribuées, aux Nations Unies.

J’espère que les autorités fédérales pourront me donner des assurances sur ce point, au cours de la présente session de l’Assemblée générale.

Veuillez agréer, Monsieur le Conseiller fédéral, l’assurance de ma haute considération.

Trygve Lie

Secrétaire général

Preambolo

Il Capo

dei Dipartimento politico federale

Berna, 22 ottobre 1946

Signor Segretario generale,

1.  Conformemente a quanto abbiamo convenuto in occasione della Sua visita a Berna, ho l’onore di farLe conoscere l’opinione del Consiglio federale, per quanto lo concerne, sulla destinazione da parte delle Nazioni Unite dei beni di loro proprietà a Ginevra.

2.  Come Ella avrà potuto constatare, il governo e il popolo svizzero, fedeli alle loro tradizioni di pace per mezzo del diritto, desiderano vivamente assicurare, sul loro territorio, alle Nazioni Unite tutte le possibili agevolazioni per l’attuazione dei compiti specificati nella Carta di San Francisco. Perciò, abbiamo sollecitamente conchiuso con Lei un accordo provvisorio2, inteso a disciplinare, a Sua completa soddisfazione, come ci compiaciamo di credere, tutti i problemi sorti in seguito alla presenza fra noi di delegati, periti e funzionari internazionali.

3.  Ho l’onore di confermarLe che le disposizioni di questo accordo sono applicabili senza alcuna differenza a ogni servizio e a ogni riunione che le Nazioni Unite riterranno opportuno di stabilire o convocare in Svizzera.

4.  E inteso che alla Confederazione svizzera non deriva responsabilità alcuna dalle attività svolte in Svizzera dall’Organizzazione delle Nazioni Unite, dai suoi organi, dai suoi funzionari e da ogni persona agente in suo nome o per suo conto.

5.  E inoltre inteso che in caso di conflitto fra Stati membri delle Nazioni Unite oppure fra le Nazioni Unite e altro Stato, nessuna operazione militare sarà comunque diretta dal territorio svizzero.

6.  Per quanto concerne il problema della stazione emittente e ricevente «RadioNazioni», Le scrivo una lettera speciale allegata alla presente.

7.  Nel mentre Le domando di voler cortesemente sottomettere per approvazione il testo della presente comunicazione all’Assemblea generale delle Nazioni Unite, La prego di gradire, signor Segretario generale, l’espressione della mia alta considerazione.

Max Petitpierre

Traduzione

United Nations/Nazioni Unite

Lake Success, New York, Fieldstone 7‑1100

Executive Office of the Secretary‑General

4 novembre 1946

Signor Consigliere federale,

Ho l’onore di comunicarLe che ho ricevuto le Sue lettere del 22 ottobre 1946 e sentitamente La ringrazio.

Conformemente a quanto abbiamo convenuto, sottoporrò la prima, concernente la destinazione da parte delle Nazioni Unite dei beni di loro proprietà a Ginevra, alla presente sessione dell’Assemblea generale delle Nazioni Unite, raccomandando di volerla approvare.

Per quanto concerne la seconda, relativa alla Stazione emittente e ricevente «Radio‑Nazioni», che ho pure comunicato all’Assemblea generale, ho preso nota con piacere del penultimo capoverso e, in modo particolare, della dichiarazione da Lei fatta secondo cui il Consiglio federale svizzero è disposto ad ammettere i principi e una procedura simili a quelli previsti dal Rapporto comune sullo stabilimento delle Nazioni Unite negli Stati Uniti.

Con riserva dell’approvazione dell’Assemblea generale, sono disposto a mandare in Svizzera, come Lei me lo suggerisce, una delegazione allo scopo di esaminare sul posto, con una delegazione svizzera, gli aspetti tecnici del problema. La prego pertanto di voler rispondere alla mia domanda intesa a ottenere che il Consiglio federale accetti, di massima, che le lunghezze d’onda registrate dalla «Radio‑Svizzera» per l’uso di «Radio‑Nazioni» siano attribuite alle Nazioni Unite.

Spero che le autorità federali, durante la presente sessione dell’Assemblea generale, siano in grado di darmi assicurazioni in merito a tale oggetto.

Voglia gradire, signor Consigliere federale, l’espressione della mia alta considerazione.

Trygve Lie

Segretario generale

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Il presente documento non è una pubblicazione ufficiale. Fa unicamente fede la pubblicazione della Cancelleria federale. Ordinanza sulle pubblicazioni ufficiali, OPubl.