Droit interne 9 Économie - Coopération technique 94 Commerce
Landesrecht 9 Wirtschaft - Technische Zusammenarbeit 94 Handel

946.231 Loi fédérale du 22 mars 2002 sur l'application de sanctions internationales (Loi sur les embargos, LEmb)

946.231 Bundesgesetz vom 22. März 2002 über die Durchsetzung von internationalen Sanktionen (Embargogesetz, EmbG)

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Art. 7 Entraide administrative et judiciaire entre autorités suisses et autorités étrangères


1 Les autorités fédérales compétentes en matière d’exécution, de contrôle, de prévention des infractions et de poursuite pénale peuvent collaborer avec les autorités étrangères compétentes, ainsi qu’avec des organisations ou des organismes internationaux, et coordonner leurs enquêtes à condition que:

a.
l’exécution de la présente loi et des ordonnances visées à l’art. 2, al. 3, de prescriptions étrangères comparables ou de résolutions d’organisations internationales l’exige;
b.
les autorités étrangères et les organisations ou organismes internationaux en question soient liées par le secret de fonction ou par un devoir de discrétion équivalent et donnent, dans leur domaine, toute garantie contre l’espionnage économique.

2 Elles peuvent notamment requérir des autorités étrangères ainsi que des organisations ou organismes internationaux les données dont elles ont besoin. A cet effet, elles peuvent leur fournir des informations, y compris des données sensibles, notamment sur:

a.
la nature, la quantité, le lieu de destination et d’utilisation des biens, l’usage qui en sera fait et les destinataires de ces biens;
b.
les personnes qui participent à la fabrication, à la livraison ou au courtage des biens;
c.
les modalités financières de l’opération;
d.
les comptes bloqués et les valeurs patrimoniales.

3 Les autorités fédérales peuvent communiquer d’office les données visées à l’al. 2, ou sur demande de l’Etat étranger si ce dernier:

a.
accorde la réciprocité et applique également les sanctions internationales;
b.
garantit que les données ne seront traitées qu’à des fins conformes à la présente loi;
c.
garantit que les données ne seront utilisées dans une procédure pénale que dans les cas où l’entraide judiciaire en matière pénale n’est pas exclue en raison de la nature de l’acte.

4 L’unité administrative concernée de la Confédération décide, d’entente avec l’office compétent en matière d’entraide judiciaire4, si les conditions requises pour l’utilisation de données dans une procédure pénale au sens de l’al. 3, let. c, sont remplies.

5 Les autorités fédérales peuvent également communiquer les données en question à des organisations ou à des organismes internationaux, aux conditions énoncées à l’al. 3; ce faisant, elles peuvent renoncer à l’exigence de réciprocité.

6 En cas d’infractions à la présente loi, l’entraide judiciaire peut être accordée aux autorités étrangères et aux organisations ou organismes internationaux mentionnés à l’al. 1. Ces infractions ne sont pas considérées comme des actes contrevenant à des mesures monétaires, économiques ou commerciales au sens de l’art. 3, al. 3, de la loi du 20 mars 1981 sur l’entraide pénale internationale5; les dispositions procédurales de cette dernière sont applicables.

4 Office fédéral de la justice

5 RS 351.1

Art. 7 Amts- und Rechtshilfe zwischen schweizerischen und ausländischen Behörden


1 Die für den Vollzug, die Kontrolle, die Deliktsverhütung oder die Strafverfolgung zuständigen Behörden des Bundes können mit den zuständigen ausländischen Behörden sowie mit internationalen Organisationen oder Gremien zusammenarbeiten und die Erhebungen koordinieren, soweit:

a.
dies zum Vollzug dieses Gesetzes und der Verordnungen nach Artikel 2 Absatz 3, entsprechender ausländischer Vorschriften oder solcher von internationalen Organisationen erforderlich ist; und
b.
die ausländischen Behörden, internationalen Organisationen oder Gremien an das Amtsgeheimnis oder an eine entsprechende Verschwiegenheitspflicht gebunden sind und in ihrem Bereich den Schutz vor Wirtschaftsspionage garantieren.

2 Sie können ausländische Behörden und internationale Organisationen oder Gremien namentlich um Herausgabe der erforderlichen Daten ersuchen. Zu deren Erlangung können sie ihnen Daten, einschliesslich besonders schützenswerter Personendaten, bekannt geben, namentlich über:

a.
Beschaffenheit, Menge, Bestimmungs- und Verwendungsort, Verwendungs-zweck sowie Empfängerinnen und Empfänger von Gütern;
b.
Personen, die an der Herstellung, Lieferung oder Vermittlung von Gütern beteiligt sind;
c.
die finanzielle Abwicklung des Geschäfts;
d.
gesperrte Konten und Vermögenswerte.

3 Die Bundesbehörden können die Daten nach Absatz 2 von sich aus oder auf Ersuchen des ausländischen Staates bekannt geben, wenn der betreffende Staat:

a.
Gegenrecht hält und die internationalen Sanktionen ebenfalls umsetzt;
b.
zusichert, dass die Daten nur für Zwecke nach diesem Gesetz bearbeitet werden; und
c.
zusichert, dass die Daten nur dann in einem Strafverfahren verwendet werden, wenn die Rechtshilfe in Strafsachen nicht wegen der Art der Tat ausgeschlossen wäre.

4 Die betroffene Verwaltungseinheit des Bundes entscheidet im Einvernehmen mit dem für Rechtshilfe zuständigen Bundesamt4, ob die Voraussetzungen für die Ver-wendung von Daten in einem Strafverfahren nach Absatz 3 Buchstabe c erfüllt sind.

5 Die Bundesbehörden können die Daten unter den Voraussetzungen von Absatz 3 auch internationalen Organisationen oder Gremien bekannt geben; sie können dabei auf das Erfordernis des Gegenrechts verzichten.

6 In Fällen von Verstössen gegen dieses Gesetz kann den ausländischen Behörden, internationalen Organisationen oder Gremien nach Absatz 1 Rechtshilfe geleistet werden. Solche Verstösse gelten nicht als währungs‑, handels- oder wirtschaftspolitische Delikte im Sinne von Artikel 3 Absatz 3 des Rechtshilfegesetzes vom 20. März 19815; dessen Verfahrensbestimmungen bleiben anwendbar.

4 Zurzeit Bundesamt für Justiz

5 SR 351.1

 

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