Droit international 0.9 Économie - Coopération technique 0.97 Développement et coopération
Internationales Recht 0.9 Wirtschaft - Technische Zusammenarbeit 0.97 Entwicklung und Zusammenarbeit

0.975.215.6 Accord du 19 novembre 1998 entre le Conseil fédéral suisse et le Gouvernement de la République d'Arménie concernant la promotion et la protection réciproque des investissements

0.975.215.6 Abkommen vom 19. November 1998 zwischen dem Schweizerischen Bundesrat und der Regierung der Republik Armenien über die Förderung und den gegenseitigen Schutz von Investitionen

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Art. 8 Différends entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante

(1)  Afin de trouver une solution aux différends relatifs à des investissements entre une Partie contractante et un investisseur de l’autre Partie contractante, et sans préjudice de l’art. 9 du présent Accord (Différends entre les Parties contractantes), des consultations auront lieu entre les parties concernées.

(2)  Si ces consultations n’apportent pas de solution dans les six mois à compter de la demande de les engager, le différend sera soumis, à la demande de l’investisseur, à un tribunal arbitral ad hoc. A moins que les parties au différend n’en conviennent autrement, ce tribunal sera constitué selon le règlement d’arbitrage de la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI).

(3)  Lorsque les deux Parties contractantes seront devenues membres de la Convention de Washington du 18 mars 1965 pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants d’autres Etats1, les différends pourront être soumis, à la requête de l’investisseur, au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements institué par la Convention susmentionnée, au lieu et place de la procédure visée à l’al. (2) du présent article.

(4)  Chaque Partie contractante consent à soumettre à l’arbitrage international tout différend relatif à un investissement.

(5)  La Partie contractante qui est partie au différend ne pourra, à aucun moment de la procédure de règlement ou de l’exécution d’une sentence, exciper du fait que l’investisseur a reçu, en vertu d’un contrat d’assurance, une indemnité couvrant tout ou partie du dommage subi.

(6)  Aucune Partie contractante ne poursuivra par la voie diplomatique un différend soumis à l’arbitrage international, à moins que l’autre Partie contractante ne se conforme pas à la sentence arbitrale.

(7)  La sentence arbitrale sera définitive et obligatoire pour les parties au différend, et sera exécutée conformément à la législation nationale.

Art. 8 Streitigkeiten zwischen einer Vertragspartei und einem Investor der anderen Vertragspartei

(1)  Zur Lösung von Streitigkeiten über Investitionen zwischen einer Vertragspartei und einem Investor der anderen Vertragspartei finden, unbeschadet von Artikel 9 dieses Abkommens (Streitigkeiten zwischen Vertragsparteien), Beratungen zwischen den betroffenen Parteien statt.

(2)  Führen diese Beratungen innerhalb von sechs Monaten seit der Aufforderung, solche aufzunehmen nicht zu einer Lösung, so wird die Streitigkeit auf Antrag des Investors einem Ad-hoc-Schiedsgericht unterbreitet. Sofern die an der Streitigkeit beteiligten Parteien nichts anderes vereinbaren, wird ein solches Schiedsgericht gemäss den Schiedsgerichtsregeln der Kommission der Vereinten Nationen für Internationales Handelsrecht (UNCITRAL) errichtet.

(3)  Sind beide Vertragsstaaten dem Washingtoner Übereinkommen vom 18. März 19652 zur Beilegung von Investitionsstreitigkeiten zwischen Staaten und Angehörigen anderer Staaten beigetreten, können Streitigkeiten auf Antrag des Investors, neben dem unter Absatz 2 dieses Artikels vorgesehenen Verfahren, wahlweise dem unter dem oben erwähnten Übereinkommen errichteten Internationalen Zentrum zur Beilegung von Investitionsstreitigkeiten unterbreitet werden.

(4)  Beide Vertragsparteien geben hiermit ihre Zustimmung, dass eine Investitionsstreitigkeit einem internationalen Schiedsverfahren unterbreitet werden kann.

(5)  Die am Streit beteiligte Vertragspartei kann in keiner Phase des Streitbeilegungs- oder Vollstreckungsverfahrens den Einwand erheben, der Investor habe aufgrund eines Versicherungsvertrages eine Entschädigung für einen Teil oder die Gesamtheit des entstandenen Schadens erhalten.

(6)  Keine der Vertragsparteien wird einen Streitfall, der einem internationalen Schiedsverfahren unterbreitet wurde, auf diplomatischem Wege weiterverfolgen, es sei denn, die andere Vertragspartei befolge den Schiedsspruch nicht.

(7)  Der Schiedsspruch ist für die am Streit beteiligten Parteien endgültig und bindend; er soll nach nationalem Recht vollstreckt werden.

 

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