Droit international 0.8 Santé - Travail - Sécurité sociale 0.81 Santé
Internationales Recht 0.8 Gesundheit - Arbeit - Soziale Sicherheit 0.81 Gesundheit

0.812.121 Convention unique sur les stupéfiants de 1961 telle que modifiée par le Protocole du 25 mars 1972 portant amendement de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 (avec tableaux)

0.812.121 Einheits-Übereinkommen von 1961 über die Betäubungsmittel in der durch das Protokoll vom 25. März 1972 geänderten Fassung (mit Tabellen)

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Art. 49 Réserves transitoires

1.  Une Partie peut, au moment de la signature, de la ratification ou de l’adhésion, se réserver le droit d’autoriser temporairement dans l’un de ses territoires:

a)
l’usage de l’opium à des fins quasi médicales;
b)
l’usage de l’opium à fumer;
c)
la mastication de la feuille de coca;
d)
l’usage du cannabis, de la résine de cannabis, d’extraits et teintures de cannabis à des fins non médicales, et
e)
la production, la fabrication et le commerce des stupéfiants visés aux al. a à d aux fins mentionnées dans lesdits alinéas.

2.  Les réserves faites en vertu du par. 1 seront soumises aux restrictions suivantes:

a)
les activités mentionnées au par. 1 ne pourront être autorisées que dans la mesure où elles étaient traditionnelles dans les territoires pour lesquels la réserve est faite et y étaient autorisées au 1er janvier 1961;
b)
aucune exportation des stupéfiants visés au paragraphe 1 aux fins mentionnées dans ledit paragraphe ne pourra être autorisée à destination d’un État non Partie ou d’un territoire auquel la présente Convention ne s’applique pas aux termes de l’art. 42;
c)
seules pourront être autorisées à fumer l’opium les personnes immatriculées à cet effet avant le 1er janvier 1964 par les autorités compétentes;
d)
l’usage de l’opium à des fins quasi médicales devra être aboli dans un délai de quinze ans à compter de l’entrée en vigueur de la présente Convention, comme prévu au paragraphe 1 de l’art. 41;
e)
La mastication de la feuille de coca devra être abolie dans un délai de vingt‑cinq ans à compter de l’entrée en vigueur de la présente Convention, comme prévu au paragraphe 1 de l’art. 41;
f)
l’usage du cannabis à des fins autres que médicales et scientifiques devra cesser aussitôt que possible mais en tout cas dans un délai de vingt‑cinq ans à compter de l’entrée en vigueur de la présente Convention, comme prévu au par. 1 de l’art. 41;
g)
la production, la fabrication et le commerce des stupéfiants visés au par. 1 pour les usages mentionnés audit paragraphe devront être réduits et finalement supprimés en même temps que ces usages.

3.  Toute Partie faisant une réserve en vertu du par. 1 devra:

a)
inclure dans le rapport annuel qu’elle adressera au Secrétaire général, conformément à l’al. a du par. 1 de l’art. 18, un exposé des progrès accomplis au cours de l’année précédente en vue de rendre effective l’abolition de l’usage, de la production, de la fabrication ou du commerce visée au par. 1, et
b)
fournir à l’Organe des évaluations (art. 19) et des statistiques (art. 20) séparées pour les activités au sujet desquelles une réserve aura été faite, de la manière et sous la forme prescrites par l’Organe.
4.
a) Si une Partie qui fait une réserve en vertu du par. 1 ne fournit pas:
i)
le rapport mentionné à l’al. a du par. 3 dans les six mois suivant la fin de l’année à laquelle ont trait les renseignements qu’il contient;
ii)
les évaluations mentionnée à l’al. b du par. 3 dans les trois mois suivant la date fixée à cet égard par l’Organe conformément au par. 1 de l’art. 12;
iii)
les statistiques mentionnées à l’al. b du par. 3 dans les trois mois suivant la date où elles doivent être fournies conformément au par. 2 de l’art. 20;
l’Organe ou le Secrétaire général, selon le cas, adressera à la Partie en cause une notification indiquant son retard et lui demandera de fournir ces renseignements dans un délai de trois mois à compter de la réception de cette notification.
b)
Si une Partie ne se conforme pas, dans le délai indiqué ci‑dessus, à la demande de l’Organe ou du Secrétaire général, la réserve en question faite en vertu du par. 1 cessera d’avoir effet.

5.  L’État qui aura fait des réserves pourra à tout moment et par voie de notification écrite retirer tout ou partie de ses réserves.

Art. 49 Zeitlich begrenzte Vorbehalte

1)  Eine Vertragspartei kann sich bei der Unterzeichnung, der Ratifikation oder dem Beitritt das Recht vorbehalten, in einem ihrer Gebiete vorübergehend folgendes zu gestatten:

a.
die Verwendung von Opium zu quasimedizinischen Zwecken;
b.
die Verwendung von Rauchopium;
c.
das Kauen von Kokablättern;
d.
die Verwendung von Cannabis, des Cannabisharzes, der Cannabisextrakte und Cannabistinkturen zu nichtmedizinischen Zwecken; und
e.
die Gewinnung, die Herstellung von unter den Buchstaben a–d bezeichneten Betäubungsmitteln und den Handel damit zu den unter den betreffenden Buchstaben genannten Zwecken.

2)  Für Vorbehalte nach Absatz 1 gelten folgende Einschränkungen:

a.
die in Absatz 1 erwähnten Tätigkeiten dürfen nur insofern gestattet werden, als sie in den Gebieten, für die der Vorbehalt gemacht wird, gebräuchlich und am 1. Januar 1961 erlaubt waren;
b.
es darf keine Ausfuhr der in Absatz 1 bezeichneten Betäubungsmittel zu den dort erwähnten Zwecken nach einem Staate, der nicht Vertragspartei ist, oder einem Gebiete, auf das dieses Übereinkommen nach Artikel 42 keine Anwendung findet, gestattet werden;
c.
das Opiumrauchen darf nur Personen gestattet werden, die vor dem 1. Januar 1964 zu diesem Zwecke bei den zuständigen Behörden registriert waren;
d.
die quasimedizinische Verwendung von Opium ist innert fünfzehn Jahren nach dem in Artikel 41 Absatz 1 vorgesehenen Inkrafttreten des vorliegenden Übereinkommens einzustellen;
e.
das Kauen des Kokablattes ist innert fünfundzwanzig Jahren nach dem in Artikel 41 Absatz 1 vorgesehenen Inkrafttreten des vorliegenden Übereinkommens abzuschaffen;
f.
die Verwendung von Hanfkraut zu andern als medizinischen und wissenschaftlichen Zwecken ist möglichst bald, auf jeden Fall aber innert fünfundzwanzig Jahren nach dem in Artikel 41 Absatz 1 vorgesehenen Inkrafttreten des vorliegenden Übereinkommens, einzustellen;
g.
die Gewinnung und die Herstellung der in Absatz 1 aufgeführten Betäubungsmittel und der Handel damit für die in diesem Absatz erwähnte Verwendung sind gleichzeitig mit der Verringerung und Abschaffung dieser Verwendung zu verringern und schliesslich einzustellen.

3)  Jede Vertragspartei, die auf Grund des Absatzes 1 einen Vorbehalt anbringt, muss:

a.
in den nach Artikel 18 Absatz 1 Buchstabe a dem Generalsekretär einzureichenden Jahresbericht eine Darstellung der Fortschritte aufnehmen, die im Vorjahr zur Einstellung der in Absatz 1 erwähnten Verwendung, Gewinnung, Herstellung und des dort erwähnten Handels erzielt wurden; und
b.
dem Organ in der von ihm vorgeschriebenen Art und Form Schätzungen (Art. 19) und Statistiken (Art. 20) gesondert für jede der Tätigkeiten, für die ein Vorbehalt angebracht wurde, einreichen.
4)
a. Unterlässt es eine Vertragspartei, die einen Vorbehalt nach Absatz 1 angebracht hat,
i)
den in Absatz 3 Buchstabe a bezeichneten Bericht innert sechs Monaten nach Ablauf des Jahres, auf das sich die Auskünfte beziehen, einzureichen;
ii)
die in Absatz 3 Buchstabe b bezeichneten Schätzungen innert drei Monaten nach dem hierfür vom Organ gemäss Artikel 12 Absatz 1 festgesetzten Zeitpunkt einzureichen;
iii)
die in Absatz 3 Buchstabe b bezeichneten Statistiken innert drei Monaten nach dem in Artikel 20 Absatz 2 vorgesehenen Zeitpunkt einzureichen;
so notifiziert je nachdem das Organ oder der Generalsekretär der betreffenden Vertragspartei ihren Verzug und ersucht sie, die Auskünfte innert drei Monaten nach Eingang dieser Notifikation einzureichen.
b.
Falls die Vertragspartei innert der oben angegebenen Frist dem Ersuchen des Organs oder des Generalsekretärs nicht nachkommt, so ist der aufgrund von Absatz 1 angebrachte, entsprechende Vorbehalt nicht mehr rechtswirksam.

5)  Ein Staat, der Vorbehalte angebracht hat, kann diese jederzeit als Ganzes oder teilweise durch schriftliche Notifikation zurückziehen.

 

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