Droit international 0.7 Travaux publics - Énergie - Transports et communications 0.78 Postes et télécommunications
Internationales Recht 0.7 Öffentliche Werke - Energie - Verkehr 0.78 Post- und Fernmeldeverkehr

0.784.405.1 Protocole du 1er octobre 1998 amendant la Convention européenne sur la Télévision Transfrontière

0.784.405.1 Protokoll vom 1. Oktober 1998 zur Änderung des Übereinkommens über das grenzüberschreitende Fernsehen

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Art. 30

Un nouvel art. 24bis, libellé comme suit, est inséré:

«Art. 24bis Abus allégués des droits octroyés par la présente Convention

1.  Lorsque le service de programmes d’un radiodiffuseur est entièrement ou principalement tourné vers le territoire d’une Partie autre que celle qui est compétente à l’égard de ce radiodiffuseur (la «Partie de réception»), et que ce radiodiffuseur s’est établi en vue de se soustraire aux lois dans les domaines couverts par la Convention qui lui seraient applicables s’il était établi sur le territoire de cette autre Partie, cela constitue un abus de droit.

2.  Lorsqu’un abus de droit est allégué par une Partie, la procédure suivante s’applique:

(a)
les Parties concernées s’efforcent de parvenir à un règlement amiable;
(b)
si elles n’y parviennent pas dans un délai de trois mois, la Partie de réception porte la question devant le Comité permanent;
(c)
après avoir entendu les Parties concernées, et dans un délai de six mois à compter de la date à laquelle il a été saisi, le Comité permanent émet un avis sur la question de savoir si un abus de droit a été ou non commis et le notifie aux Parties concernées.

3.  Si le Comité permanent conclut à un abus de droit, la Partie compétente à l’égard du radiodiffuseur prend les mesures appropriées pour remédier à l’abus de droit et informe le Comité permanent de ces mesures.

4.  Si la Partie compétente à l’égard du radiodiffuseur n’a pas pris les mesures évoquées au par. 3 dans un délai de six mois, les Parties concernées se soumettent à la procédure d’arbitrage indiquée à l’art. 26, par. 2, et dans l’Annexe à la Convention.

5.  Une Partie de réception ne peut prendre de mesures à l’encontre d’un service de programmes avant la fin de la procédure d’arbitrage.

6.  Toutes les mesures proposées ou prises en vertu du présent article doivent être conformes à l’art. 10 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales4

Art. 30

Ein neuer Artikel 24a, der wie folgt formuliert ist, wird eingefügt:

«Art. 24a Behaupteter Missbrauch der durch dieses Übereinkommen
eingeräumten Rechte

1.  Ein Rechtsmissbrauch liegt vor, wenn das Programm eines Rundfunkveranstalters vollständig oder hauptsächlich auf das Hoheitsgebiet einer Vertragspartei gerichtet ist, deren Rechtshoheit der Rundfunkveranstalter nicht unterliegt (die ‹empfangende Vertragspartei›), und wenn dieser Rundfunkveranstalter sich in der Absicht niedergelassen hat, sich den Gesetzen in den von diesem Übereinkommen erfassten Bereichen zu entziehen, die auf ihn anwendbar wären, wenn er im Hoheitsgebiet dieser anderen Vertragspartei niedergelassen wäre.

2.  Wenn eine Vertragspartei einen Rechtsmissbrauch behauptet, findet folgendes Verfahren Anwendung:

a)
die betroffenen Vertragsparteien bemühen sich um eine gütliche Beilegung;
b)
wenn sie innerhalb von drei Monaten zu keiner gütlichen Beilegung gelangen, legt die empfangende Vertragspartei die Angelegenheit dem Ständigen Ausschuss vor;
c)
nach Anhörung der betroffenen Vertragsparteien nimmt der Ständige Ausschuss innerhalb von sechs Monaten nach dem Tag, an dem ihm die Angelegenheit vorgelegt wurde, Stellung zu der Frage, ob ein Rechtsmissbrauch begangen wurde oder nicht, und notifiziert diese Stellungnahme den betroffenen Vertragsparteien.

3.  Wenn der Ständige Ausschluss zu dem Schluss gelangt ist, dass ein Rechtsmissbrauch vorliegt, ergreift die Vertragspartei, deren Rechtshoheit der Rundfunkveranstalter unterliegt, die geeigneten Massnahmen, um den Missbrauch zu beseitigen, und informiert den Ständigen Ausschuss über diese Massnahmen.

4.  Wenn die für den Rundfunkveranstalter zuständige Vertragspartei die in Absatz 3 erwähnten Massnahmen nicht innerhalb von sechs Monaten ergreift, unterwerfen sich die betroffenen Vertragsparteien dem in Artikel 26 Absatz 2 und im Anhang zu diesem Übereinkommen erwähnten Schiedsverfahren.

5.  Eine empfangende Vertragspartei kann vor dem Abschluss des Schiedsverfahrens keine Massnahmen gegen ein Programm ergreifen.

6.  Alle gemäss diesem Artikel vorgeschlagenen oder getroffenen Massnahmen müssen dem Artikel 10 der Konvention zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten5 entsprechen.»

 

Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.
Dies ist keine amtliche Veröffentlichung. Massgebend ist allein die Veröffentlichung durch die Bundeskanzlei.