Droit international 0.3 Droit pénal - Entraide 0.35 Entraide judiciaire. Extradition
Internationales Recht 0.3 Strafrecht - Rechtshilfe 0.35 Rechtshilfe und Auslieferung

0.351.12 Deuxième Protocole additionnel du 8 novembre 2001 à la Convention européenne d'entraide judiciaire en matière pénale

0.351.12 Zweites Zusatzprotokoll vom 8. November 2001 zum Europäischen Übereinkommen über die Rechtshilfe in Strafsachen

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Art. 10 Audition par conférence téléphonique

1.  Si une personne qui se trouve sur le territoire d’une Partie doit être entendue comme témoin ou expert par les autorités judiciaires d’une autre Partie, cette dernière peut demander, lorsque son droit national le prévoit, l’aide de la première Partie afin que l’audition puisse avoir lieu par conférence téléphonique, conformément aux dispositions des par. 2 à 6.

2.  Une audition ne peut avoir lieu par conférence téléphonique que si le témoin ou l’expert accepte que l’audition se fasse par ce moyen.

3.  La Partie requise consent à l’audition par conférence téléphonique pour autant que le recours à cette méthode n’est pas contraire aux principes fondamentaux de son droit.

4.  Les demandes d’audition par conférence téléphonique contiennent, outre les informations visées à l’art. 14 de la Convention, le nom de l’autorité judiciaire et des personnes qui procéderont à l’audition ainsi qu’une indication selon laquelle le témoin ou l’expert est disposé à prendre part à une audition par conférence téléphonique.

5.  Les modalités pratiques de l’audition sont arrêtées d’un commun accord par les Parties concernées. Lorsqu’elle accepte ces modalités, la Partie requise s’engage:

(a)
à notifier au témoin ou à l’expert concerné l’heure et le lieu de l’audition;
(b)
à veiller à l’identification du témoin ou de l’expert;
(c)
à vérifier que le témoin ou l’expert accepte l’audition par conférence téléphonique.

6.  L’État requis peut donner son consentement sous réserve de l’application, en tout ou en partie, des dispositions pertinentes de l’art. 9, par. 5 et 7.

Art. 10 Einvernahme per Telefonkonferenz

1.  Befindet sich eine Person im Hoheitsgebiet einer Vertragspartei und soll diese Person als Zeuge oder Sachverständiger von einer Justizbehörde einer anderen Vertragspartei einvernommen werden, so kann Letztere, sofern ihr innerstaatliches Recht dies vorsieht, die erstgenannte Vertragspartei ersuchen, die Einvernahme per Telefonkonferenz, wie in den Absätzen 2–6 vorgesehen, zu ermöglichen.

2.  Eine Einvernahme per Telefonkonferenz darf nur mit Zustimmung des Zeugen oder des Sachverständigen erfolgen.

3.  Die ersuchte Vertragspartei bewilligt die Einvernahme per Telefonkonferenz, wenn der Rückgriff auf dieses Verfahren den Grundprinzipien ihrer Rechtsordnung nicht zuwiderläuft.

4.  Ersuchen um Einvernahme per Telefonkonferenz enthalten ausser den in Artikel 14 des Übereinkommens genannten Angaben die Bezeichnung der Justizbehörde und die Namen der Personen, welche die Einvernahme durchführen werden, sowie eine Angabe, dass der Zeuge oder Sachverständige einer Einvernahme per Telefonkonferenz zustimmt.

5.  Die praktischen Modalitäten der Einvernahme werden zwischen den betroffenen Vertragsparteien vereinbart. Dabei verpflichtet sich die ersuchte Vertragspartei,

(a)
den jeweiligen Zeugen oder Sachverständigen über Zeitpunkt und Ort der Einvernahme zu unterrichten;
(b)
für die Identifizierung des Zeugen oder Sachverständigen zu sorgen;
(c)
zu überprüfen, ob der Zeuge oder Sachverständige der Einvernahme per Telefonkonferenz zustimmt.

6.  Die ersuchte Vertragspartei kann ihre Bewilligung ganz oder teilweise von den einschlägigen Bestimmungen des Artikels 9 Absätze 5 und 7 abhängig machen.

 

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