351.1 Federal Act of 20 March 1981 on International Mutual Assistance in Criminal Matters (Mutual Assistance Act, IMAC)

351.1 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'entraide internationale en matière pénale (Loi sur l'entraide pénale internationale, EIMP)

Art. 21 Common provisions

1 The defendant may appoint a legal adviser. If he chooses not to do so or is not in a position to do so, a legal adviser shall be officially appointed if required to safeguard the interests of the defendant.

2 Other persons who are affected by the mutual assistance measures or who, as injured parties, are present at enquiries, may, if the safeguarding of their interests so requires, be assisted by a legal adviser while mutual assistance measures are being carried out and, provided the object of the investigation is not prejudiced, be represented by him.

3 Persons who are the subject of foreign criminal proceedings may challenge rulings only if they are personally and directly affected by a mutual assistance measure and if they have an interest worthy of legal protection in the measure being revoked or changed.61

4 Appeals filed against a decision made in application of this Act shall not have a suspensive effect. This rule does not apply to appeals directed against a decision:

a.
granting extradition; or
b.
authorising the transmission abroad of classified information or the handing over of objects or assets.62

61 Amended by No I of the FA of 4 Oct. 1996, in force since 1 Feb. 1997 (AS 1997 114; BBl 1995 III 1).

62 Amended by No I of the FA of 4 Oct. 1996, in force since 1 Feb. 1997 (AS 1997 114; BBl 1995 III 1).

Art. 21 Dispositions communes

1 La personne poursuivie peut se faire assister d’un mandataire. Si elle ne peut ou ne veut y pourvoir et que la sauvegarde de ses intérêts l’exige, un mandataire d’office lui est désigné.

2 Lors du traitement de la demande, les autres personnes concernées par une mesure d’entraide ou le lésé qui assiste à des investigations peuvent se faire assister par un mandataire, si la sauvegarde de leurs intérêts l’exige, et se faire représenter par lui, si l’objet de l’enquête n’est pas compromis.60

3 La personne visée par la procédure pénale étrangère ne peut attaquer une décision que si elle est personnellement et directement touchée par une mesure d’entraide et a un intérêt digne de protection à ce qu’elle soit annulée ou modifiée.61

4 Le recours formé contre une décision rendue en application de la présente loi n’a pas d’effet suspensif. Font exception:

a.
le recours dirigé contre une décision accordant l’extradition;
b.
le recours dirigé contre une décision autorisant soit la transmission à l’étranger de renseignements concernant le domaine secret soit le transfert d’objets ou de valeurs.62

60 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 4 oct. 1996, en vigueur depuis le 1er fév. 1997 (RO 1997 114; FF 1995 III 1).

61 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 4 oct. 1996, en vigueur depuis le 1er fév. 1997 (RO 1997 114; FF 1995 III 1).

62 Nouvelle teneur selon le ch. I de la LF du 4 oct. 1996, en vigueur depuis le 1er fév. 1997 (RO 1997 114; FF 1995 III 1).

 

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