351.1 Federal Act of 20 March 1981 on International Mutual Assistance in Criminal Matters (Mutual Assistance Act, IMAC)

351.1 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'entraide internationale en matière pénale (Loi sur l'entraide pénale internationale, EIMP)

Art. 11c Restriction of the right to information in relation to requests for arrest for the purpose of extradition

1 Any person may request information on whether Switzerland has received a request from a foreign state to make an arrest for the purpose of extradition. This right may be asserted at the Federal Office. If the request is made to a different authority, that authority shall forward the request immediately to the Federal Office.

2 If a person requests information on whether the Federal Office has received a request to make an arrest for the purpose of extradition, the Federal Office shall notify the person that no data about them has been unlawfully processed and that the person can request the Federal Data Protection and Information Commissioner (the Commissioner) to enquire as to whether any data on them has been lawfully processed.

3 The Commissioner shall conduct the enquiries; he shall notify the person concerned either that no data about them has been unlawfully processed or that he has opened an investigation under Article 22 of the Schengen Data Protection Act of 28 September 201839 in the case of errors in the processing of personal data.

4 If the Commissioner identifies errors in the data processing, he shall order the Federal Office to rectify the same.

5 The notifications under paragraphs 2 and 3 shall always be worded in the same way and shall not mention the grounds.

6 The notification under paragraph 3 may not be contested.

7 In derogation from paragraph 2, the Federal Office is entitled to provide the person concerned with the requested information if the requesting state gives its advance consent.

Art. 11c Restriction du droit d’accès applicable aux demandes d’arrestation aux fins d’extradition

1 Toute personne peut demander si un État étranger a adressé à la Suisse une demande d’arrestation aux fins d’extradition à son encontre. Ce droit est exercé auprès de l’office fédéral. Si la demande est adressée à une autre autorité, celle-ci transmet sans délai l’affaire à l’office fédéral.

2 Lorsqu’une personne demande à l’office fédéral s’il a reçu une demande d’arrestation aux fins d’extradition, ce dernier l’informe qu’aucune donnée la concernant n’est traitée illicitement et qu’elle peut demander au Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (préposé) de vérifier si les éventuelles données la concernant sont traitées licitement.

3 Le préposé effectue la vérification demandée; il indique à la personne concernée soit qu’aucune donnée la concernant n’est traitée illicitement, soit qu’il a constaté une erreur relative au traitement des données personnelles et qu’il a ouvert une enquête conformément à l’art. 22 de la loi fédérale du 28 septembre 2018 sur la protection des données Schengen37.

4 En cas d’erreur relative au traitement des données, il ordonne à l’office fédéral d’y remédier.

5 Les communications visées aux al. 2 et 3 sont toujours libellées de manière identique et ne sont pas motivées.

6 La communication visée à l’al. 3 n’est pas sujette à recours.

7 En dérogation à l’al. 2, l’office fédéral est habilité à fournir à la personne concernée les renseignements demandés avec l’accord préalable de l’État requérant.

 

This document is not an official publication. Only the publication of the Federal Chancellery is legally binding.
Ceci n’est pas une publication officielle. Seule la publication opérée par la Chancellerie fédérale fait foi. Ordonnance sur les publications officielles, OPubl.