Internationales Recht 0.2 Privatrecht - Zivilrechtspflege - Vollstreckung 0.21 Personen-, Familien-, Erb- und Sachenrecht
Droit international 0.2 Droit privé - Procédure civile - Exécution 0.21 Droit des personnes, de la famille et des successions. Droits réels

0.211.230.01 Europäisches Übereinkommen vom 20. Mai 1980 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechtes

0.211.230.01 Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants

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Art. 8

1.  Im Fall eines unzulässigen Verbringens hat die zentrale Behörde des ersuchten Staates umgehend die Wiederherstellung des Sorgerechts zu veranlassen, wenn

a)
zur Zeit der Einleitung des Verfahrens in dem Staat, in dem die Entscheidung ergangen ist, oder zur Zeit des unzulässigen Verbringens, falls dieses früher erfolgte, das Kind und seine Eltern nur Angehörige dieses Staates waren und das Kind seinen gewöhnlichen Aufenthalt im Hoheitsgebiet dieses Staates hatte, und
b)
der Antrag auf Wiederherstellung innerhalb von sechs Monaten nach dem unzulässigen Verbringen bei einer zentralen Behörde gestellt worden ist.

2.  Können nach dem Recht des ersuchten Staates die Voraussetzungen des Absatzes 1 nicht ohne ein gerichtliches Verfahren erfüllt werden, so finden in diesem Verfahren die in dem Übereinkommen genannten Versagungsgründe keine Anwendung.

3.  Ist in einer von einer zuständigen Behörde genehmigten Vereinbarung zwischen dem Sorgeberechtigten und einem Dritten diesem ein Besuchsrecht eingeräumt worden und ist das ins Ausland gebrachte Kind am Ende der vereinbarten Zeit dem Sorgeberechtigten nicht zurückgegeben worden, so wird das Sorgerecht nach Absatz 1 Buchstabe b und Absatz 2 wiederhergestellt. Dasselbe gilt, wenn durch Entscheidung der zuständigen Behörde ein solches Recht einer Person zuerkannt wird, die nicht sorgeberechtigt ist.

Art. 8

1.  En cas de déplacement sans droit, l’autorité centrale de l’Etat requis fera procéder immédiatement à la restitution de l’enfant:

a.
lorsqu’au moment de l’introduction de l’instance dans l’Etat où la décision a été rendue ou à la date du déplacement sans droit, si celui-ci a eu lieu antérieurement, l’enfant ainsi que ses parents avaient la seule nationalité de cet Etat et que l’enfant avait sa résidence habituelle sur le territoire dudit Etat, et
b.
qu’une autorité centrale a été saisie de la demande de restitution dans un délai de six mois à partir du déplacement sans droit.

2.  Si, conformément à la loi de l’Etat requis, il ne peut être satisfait aux prescriptions du par. 1 du présent article sans l’intervention d’une autorité judiciaire, aucun des motifs de refus prévus dans la présente Convention ne s’appliquera dans la procédure judiciaire.

3.  Si un accord homologué par une autorité compétente est intervenu entre la personne qui a la garde de l’enfant et une autre personne pour accorder à celle-ci un droit de visite et qu’à l’expiration de la période convenue l’enfant, ayant été emmené à l’étranger, n’a pas été restitué à la personne qui en avait la garde, il est procédé au rétablissement du droit de garde conformément aux par. 1.b et 2 du présent article. Il en est de même en cas de décision de l’autorité compétente accordant ce même droit à une personne qui n’a pas la garde de l’enfant.

 

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