Index Fichier unique

Art. 31 Dénonciation
Art. 32 Notifications

Le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe notifiera aux Membres du Conseil et au gouvernement de tout Etat ayant adhéré à la présente Convention:

a.
Le dépôt de tout instrument de ratification ou d’adhésion;
b.
La date de l’entrée en vigueur;
c.
Toute déclaration faite en application des dispositions du par. 1 de l’art. 6, et du par. 5 de l’art. 21;
d.
Toute réserve formulée en application des dispositions du par. 1 de l’art. 26;
e.
Le retrait de toute réserve effectué en application des dispositions du par. 2 de l’art. 26;
f.
Toute notification de dénonciation reçue en application des dispositions de l’art. 31 de la présente Convention et la date à laquelle celle-ci prendra effet.

En foi de quoi, les soussignés, dûment autorisés à cet effet, ont signé la présente Convention.

Fait à Paris, le 13 décembre 1957, en français et en anglais, les deux textes faisant également foi, en un seul exemplaire qui sera déposé dans les archives du Conseil de l’Europe. Le Secrétaire Général du Conseil en enverra copie certifiée conforme aux gouvernements signataires.

(Suivent les signatures)


  Champ d’application le 13 mai 20133 

Etats parties

Ratification Adhésion (A)

Entrée en vigueur

Afrique du Sud*

12 février

2003 A

13 mai

2003

Albanie*

19 mai

1998

17 août

1998

Allemagne* **a

  2 octobre

1976

  1er janvier

1977

Andorre*

13 octobre

2000

11 janvier

2001

Arménie*

25 janvier

2002

25 avril

2002

Autriche* ** a

21 mai

1969

19 août

1969

Azerbaïdjan*

28 juin

2002

26 septembre

2002

Belgique*a

29 août

1997

27 novembre

1997

Bosnie et Herzégovine

25 avril

2005

24 juillet

2005

Bulgarie*

17 juin

1994

14 septembre

1994

Chypre*a

22 janvier

1971

22 avril

1971

Corée (Sud)*

29 septembre

2011 A

29 décembre

2011

Croatie*

25 janvier

1995 A

25 avril

1995

Danemark*a

13 septembre

1962

12 décembre

1962

Espagne* a

  7 mai

1982

  5 août

1982

Estonie*

28 avril

1997

27 juillet

1997

Finlande*a

12 mai

1971 A

10 août

1971

France*a

10 février

1986

11 mai

1986

Géorgie*

15 juin

2001

13 septembre

2001

Grèce*a

29 mai

1961

27 août

1961

Hongrie* a

13 juillet

1993

11 octobre

1993

Irlande*a

  2 mai

1966

31 juillet

1966

Islande*

20 juin

1984

18 septembre

1984

Israël*

27 septembre

1967

26 décembre

1967

Italie*a

  6 août

1963

  4 novembre

1963

Lettonie*a

  2 mai

1997

31 juillet

1997

Liechtenstein*

28 octobre

1969 A

26 janvier

1970

Lituanie*a

20 juin

1995

18 septembre

1995

Luxembourg*a

18 novembre

1976

16 février

1977

Macédoine*

28 juillet

1999

26 octobre

1999

Malte*a

19 mars

1996

17 juin

1996

Moldova*

  2 octobre

1997

31 décembre

1997

Monaco*

30 janvier

2009

1er mai

2009

Monténégro*

  6 juin

2006 S

  6 juin

2006

Norvège*

19 janvier

1960

18 avril

1960

Pays-Bas* a

14 février

1969

15 mai

1969

  Aruba

14 février

1969

15 mai

1969

  Curaçao

14 février

1969

15 mai

1969

  Partie caraïbe (Bonaire, Sint Eustatius et Saba)

14 février

1969

15 mai

1969

  Sint Maarten

14 février

1969

15 mai

1969

Saint-Marin*

18 mars

2009

16 juin

2009

Pologne*a

15 juin

1993

13 septembre

1993

Portugal*a

25 janvier

1990

25 avril

1990

République tchèque*a

15 avril

1992

  1er janvier

1993

Roumanie*

10 septembre

1997

  9 décembre

1997

Royaume-Uni*

13 février

1991

14 mai

1991

  Ile de Man

13 février

1991

14 mai

1991

  Iles de la Manche

13 février

1991

14 mai

1991

Russie* **

10 décembre

1999

  9 mars

2000

Serbie*

30 septembre

2002 A

29 décembre

2002

Slovaquie*a

15 avril

1992

  1er janvier

1993

Slovénie*a

16 février

1995

17 mai

1995

Suède*a

22 janvier

1959

18 avril

1960

Suisse*

20 décembre

1966

20 mars

1967

Turquie* **

  7 janvier

1960

18 avril

1960

Ukraine*

11 mars

1998

  9 juin

1998

*

Réserves et déclarations.

**

Objections. Les réserves et déclarations, à l’exception de celles de la Suisse, ne sont pas publiées au RO. Les textes en français et en anglais peuvent être consultés à l’adresse du site Internet du Conseil de l’Europe: http://conventions.coe.int ou obtenus à la Direction du droit international public (DDIP), Section des traités internationaux, 3003 Berne.

a

Déclaration selon art. 28, par. 3. (Application de la Décision-cadre du 13 juin 2002 relative au mandat d’arrêt européen et aux procédures de remise entre Etats membres de l’Union européenne).

  Réserves et déclarations

Suisse4

Réserves

Art. 1. Le Conseil fédéral suisse déclare que toute extradition accordée par la Suisse est soumise à la condition que le prévenu ne soit pas déféré à un tribunal d’exception. En conséquence, il se réserve le droit de refuser l’extradition:

a.
Si la possibilité existe que le prévenu, en cas d’extradition, soit déféré à un tribunal d’exception et si l’Etat requérant ne donne pas des assurances estimées suffisantes que le jugement sera rendu par un tribunal auquel les prescriptions d’organisation judiciaire attribuent d’une manière générale la compétence de prononcer en matière pénale;
b.
Si elle doit servir à l’exécution d’une peine prononcée par un tribunal d’exception.

Art. 2, par. 2. Le Conseil fédéral déclare que, si une extradition est ou a été accordée pour une infraction à raison de laquelle l’extradition est autorisée par le droit suisse, la Suisse peut en étendre les effets à tout autre fait punissable selon une disposition de droit commun de la législation suisse.

Art. 3, par. 3. En dérogation à l’art. 3, par. 3, de la convention, la Suisse se réserve le droit de refuser aussi l’extradition en se fondant sur l’art. 3, par. 1, lorsque celle-ci est demandée pour attentat à la vie d’un chef d’Etat ou d’un membre de sa famille.

Art. 6. Le Conseil fédéral déclare que le droit suisse n’autorise l’extradition de ressortissants suisses qu’aux conditions restrictives prévues par l’art. 7 de la loi fédérale du 20 mars 1981 sur l’entraide internationale en matière pénale5. Les infractions commises hors de Suisse et réprimées Selon la loi suisse en tant que crimes ou délits peuvent être poursuivies et jugées par les autorités suisses si les conditions légales sont remplies,

lorsqu’elles ont été commises contre des Suisses (art. 5 du code pénal suisse6);
lorsque, d’après le droit suisse, elles pourraient donner lieu à extradition et qu’elles ont été commises par un Suisse (art. 67 du code pénal suisse);
lorsqu’elles ont été commises à bord d’un navire suisse ou d’un aéronef suisse (art. 4 de la LF du 23 sept. 1953 sur la navigation maritime sous pavillon suisse8; art. 97 de la LF du 21 déc. 1948 sur la navigation aérienne9);
lorsque les dispositions légales particulières le prévoient pour certaines infractions (art. 20210 et 240 du code pénal suisse; art. 19 de la LF du 3 oct. 1951 sur les stupéfiants11; art. 101 de la LF du 19 déc. 1958 sur la circulation routière12; art. 16 de la LF du 14 mars 1958 sur la responsabilité de la Confédération, des membres de ses autorités et de ses fonctionnaires13; art. 12 de la LF du 26 sept. 1958 sur la garantie contre les risques à l’exportation14).

Conformément à la loi du 20 mars 1981 sur l’entraide internationale en matière pénale, d’autres infractions commises à l’étranger par un ressortissant suisse peuvent être réprimées en Suisse à la demande de l’Etat où ces infractions ont été commises, lorsque la personne poursuivie se trouve en Suisse et doit y répondre d’autres infractions plus graves et que son acquittement ou l’exécution d’une sanction en Suisse exclut toute autre poursuite pour le même acte dans l’Etat requérant

Art. 9.

a.
La Suisse se réserve le droit de refuser également l’extradition, en dérogation à l’art. 9, lorsque les décisions motivant le refus de l’extradition en vertu de cette disposition ont été rendues dans un Etat tiers sur le territoire duquel l’infraction a été commise;
b.
La Suisse se réserve en outre le droit d’accorder l’extradition, contrairement à l’art. 9, 1re phrase, de la convention, lorsqu’elle l’a accordée pour d’autres infractions et que l’Etat requérant a démontré que des faits ou moyens de preuve nouveaux parvenus à sa connaissance justifient une revision de la décision motivant le refus de l’extradition d’après cet article, ou lorsque la personne recherchée n’a pas subi tout ou partie de la peine ou de la mesure prononcée contre elle par cette décision.

Art. 11. La Suisse se réserve le droit d’appliquer l’art. 11, par analogie, également dans les cas où le droit de la partie requérante prévoit que le prévenu peut, à raison du fait donnant lieu à l’extradition, être astreint à subir une peine portant atteinte à son intégrité corporelle ou être soumis contre son gré à une mesure de cette nature.

Art. 14, par. 1, al. b. Le Conseil fédéral suisse déclare que les autorités suisses considèrent l’élargissement comme définitif au sens de l’art. 14 de la convention, s’il permet à la personne extradée de circuler librement sans violer les règles de conduite et autres conditions imposées par l’autorité compétente. De l’avis des autorités suisses, l’extradé est toujours censé avoir la possibilité de quitter le territoire d’un Etat au sens de cette disposition lorsque ni une maladie ni quelque autre restriction réelle de sa liberté de mouvement ne l’empêche en fait de s’en aller.

Art. 16, par. 2. La Suisse demande que toute requête qui lui est adressée selon l’art. 16, par. 2, contienne une brève description des faits mis à la charge de la personne recherchée, y compris les indications essentielles permettant d’apprécier le caractère de l’infraction au regard du droit d’extradition.

Art. 21. La Suisse se réserve le droit de ne pas autoriser non plus le transit lorsque le fait mis à la charge de la personne recherchée tombe sous le coup de l’art. 5 de la convention ou constitue une violation de prescriptions restreignant le commerce de marchandises ou instituant une réglementation du marché.

Art. 23. La Suisse demande que les requêtes en matière d’extradition adressées à ses autorités ainsi que leurs annexes soient munies d’une traduction en langue allemande, française ou italienne, si elles ne sont pas rédigées dans l’une de ces langues.

Déclaration

Le 21 août 1991, la Suisse a notifié au Secrétaire général ce qui suit:

Se référant à la réserve formulée par le Portugal au sujet de l’art. 1, al. c, de la Convention européenne d’extradition, la Suisse se rallie à la déclaration de l’Allemagne du 4 février 1991 y relative, ainsi qu’à la déclaration de l’Autriche du 4 juin 1991.

La réserve susmentionnée n’est compatible avec le sens et l’objet de la Convention que si elle ne s’oppose pas sans distinction à l’extradition dans tous les cas où une peine privative de liberté à perpétuité peut être prononcée ou une mesure de sûreté ordonnée. La Suisse comprend également la réserve en ce sens que l’extradition ne sera refusée que si, conformément au droit de l’Etat requérant, la personne condamnée à une peine privative de liberté à perpétuité ne dispose d’aucun moyen lui permettant d’obtenir, après avoir subi une partie déterminée de la peine ou de la mesure, l’examen par un tribunal d’un éventuel sursis avec mise à l’épreuve pour le reste de la sanction. Prise d’effet: 22 août 1991.

Extension de la convention

  Arrangement prévu à l’art. 27, par. 4, de la convention, relatif à l’extension de la convention aux Antilles néerlandaises et à Aruba

L’Arrangement a été conclu par échange de notes entre les Pays-Bas15 et les Etats suivants:

Etats

Echange de notes des

Entrée en vigueur

Chypre

  3 août 1993/3 mars

1994

1er juin

1994

Danemark

20 janvier/4 février

1994

1er mai

1994

France

30 juillet/2 décembre

1993

1er mars

1994

Italie

  8 juin/21 décembre

1993

30 décembre

1993

Liechtenstein

30 juin/29 septembre

1993

1er décembre

1993

Luxembourg

20 septembre/22 novembre

1993

1er février

1994

Norvège

26 janvier/18 février

1994

1er mai

1994

Suède

  8/29 juillet

1992

1er octobre

1993

Suisse

20/28 octobre

1993

1er janvier

1994

Turquie

19 janvier/3 février

1994

1er mai

1994


 RO 1967 854; FF 1966 I 501


1 Pour les Etats parties au deuxième prot. add. du 17 mars 1978, voir aussi les art. 3 et 4 dudit protocole (RS 0.353.12). Pour les Etats parties au quatrième prot. add. du 20 sept. 2012, voir aussi les art. 6 et 8 dudit protocole (RS 0.353.14).
2 RO 1967 845
3 RO 1967 854 1160, 1968 1524, 1970 105, 1971 1351, 1977 911 1657, 1982 889 2263, 1983 165, 1985 492, 1986 322 338 921, 1989 175, 1990 1171, 1991 1367, 1995 1117 1118, 2004 3949, 2007 1383, 2013 1481. Une version du champ d’application mise à jour est publiée sur le site web du DFAE (www.dfae.admin.ch/traites).
4 Art. 2 de l’AF du 27 sept. 1966 (RO 1967 845), art. 1 de l’AF du 21 juin 1979 (RO 1982 889) et RO 1983 165, 2004 3949.
5 RS 351.1
6 RS 311.0. Actuellement «art. 7».
7 Actuellement «art. 7».
8 RS 747.30
9 RS 748.0
10 Actuellement «art. 196», abrogé par l’AF du 24 mars 2006 (RO 2006 5437 5440; FF 2005 2639).
11 RS 812.121
12 RS 741.01
13 RS 170.32
14 RS 946.11
15 La déclaration faite par les Pays-Bas portant sur les art. 6 et 21 de la convention (RO 1989 175) ne s’appliquera aux Antilles néerlandaises et, respectivement, à Aruba, en ce qui concerne l’extradition des citoyens néerlandais, qu’au moment où la Conv. du 21 mars 1983 sur le transfèrement des personnes condamnées (RS 0.343) sera applicable aux Antilles néerlandaises et, respectivement, à Aruba.

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Art. 31 Kündigung
Art. 32 Notifikationen

Der Generalsekretär des Europarats notifiziert den Mitgliedern des Europarats und der Regierung jedes Staates, der diesem Übereinkommen beigetreten ist:

a.
die Hinterlegung jeder Ratifikations- oder Beitrittsurkunde;
b.
den Zeitpunkt des Inkrafttretens;
c.
jede nach Artikel 6 Ziffer 1 und nach Artikel 21 Ziffer 5 abgegebene Erklärung;
d.
jeden nach Artikel 26 Ziffer 1 gemachten Vorbehalt;
e.
jede nach Artikel 26 Ziffer 2 vorgenommene Zurückziehung eines Vorbehalts;
f.
jede nach Artikel 31 eingegangene Notifikation einer Kündigung und den Zeitpunkt, in dem diese wirksam wird.

Zu Urkund dessen haben die hierzu gehörig bevollmächtigten Unterzeichneten dieses Übereinkommen unterschrieben.

Geschehen zu Paris am 13. Dezember 1957 in französischer und englischer Sprache, wobei jeder Wortlaut in gleicher Weise massgebend ist, in einer Urschrift, die im Archiv des Europarats hinterlegt wird. Der Generalsekretär übermittelt den unterzeichneten Regierungen beglaubigte Abschriften.

(Es folgen die Unterschriften)


  Geltungsbereich am 13. Mai 20133 

Vertragsstaaten

Ratifikation Beitritt (B)

Inkrafttreten

Albanien*

19. Mai

1998

17. August

1998

Andorra*

13. Oktober

2000

11. Januar

2001

Armenien*

25. Januar

2002

25. April

2002

Aserbaidschan*

28. Juni

2002

26. September

2002

Belgien* a

29. August

1997

27. November

1997

Bosnien und Herzegowina

25. April

2005

24. Juli

2005

Bulgarien*

17. Juni

1994

14. September

1994

Dänemark* a

13. September

1962

12. Dezember

1962

Deutschland* ** a

  2. Oktober

1976

  1. Januar

1977

Estland*

28. April

1997

27. Juli

1997

Finnland* a

12. Mai

1971 B

10. August

1971

Frankreich* a

10. Februar

1986

11. Mai

1986

Georgien*

15. Juni

2001

13. September

2001

Griechenland* a

29. Mai

1961

27. August

1961

Irland* a

  2. Mai

1966

31. Juli

1966

Island*

20. Juni

1984

18. September

1984

Israel*

27. September

1967

26. Dezember

1967

Italien* a

  6. August

1963

  4. November

1963

Korea (Süd-)*

29. September

2011 B

29. Dezember

2011

Kroatien*

25. Januar

1995 B

25. April

1995

Lettland* a

  2. Mai

1997

31. Juli

1997

Liechtenstein*

28. Oktober

1969 B

26. Januar

1970

Litauen* a

20. Juni

1995

18. September

1995

Luxemburg* a

18. November

1976

16. Februar

1977

Malta* a

19. März

1996

17. Juni

1996

Mazedonien*

28. Juli

1999

26. Oktober

1999

Moldau*

  2. Oktober

1997

31. Dezember

1997

Monaco*

30. Januar

2009

  1. Mai

2009

Montenegro

  6. Juni

2006 N

  6. Juni

2006

Niederlande* a

14. Februar

1969

15. Mai

1969

  Aruba

14. Februar

1969

15. Mai

1969

  Curaçao

14. Februar

1969

15. Mai

1969

  Karibische Gebiete (Bonaire, Sint Eustatius und Saba)

14. Februar

1969

15. Mai

1969

  Sint Maarten

14. Februar

1969

15. Mai

1969

Norwegen*

19. Januar

1960

18. April

1960

Österreich* ** a

21. Mai

1969

19. August

1969

Polen* a

15. Juni

1993

13. September

1993

Portugal* a

25. Januar

1990

25. April

1990

Rumänien*

10. September

1997

  9. Dezember

1997

Russland* **

10. Dezember

1999

  9. März

2000

San Marino*

18. März

2009

16. Juni

2009

Schweden* a

22. Januar

1959

18. April

1960

Schweiz*

20. Dezember

1966

20. März

1967

Serbien *

30. September

2002 B

29. Dezember

2002

Slowakei* a

15. April

1992

  1. Januar

1993

Slowenien* a

16. Februar

1995

17. Mai

1995

Spanien* a

  7. Mai

1982

  5. August

1982

Südafrika*

12. Februar

2003 B

13. Mai

2003

Tschechische Republik* a

15. April

1992

  1. Januar

1993

Türkei* **

  7. Januar

1960

18. April

1960

Ukraine*

11. März

1998

  9. Juni

1998

Ungarn* a

13. Juli

1993

11. Oktober

1993

Vereinigtes Königreich*

13. Februar

1991

14. Mai

1991

Insel Man

13. Februar

1991

14. Mai

1991

Kanalinseln

13. Februar

1991

14. Mai

1991

Zypern* a

22. Januar

1971

22. April

1971

*

Vorbehalte und Erklärungen

**

Einwendungen. Die Vorbehalte, Erklärungen und Einwendungen werden in der AS nicht veröffentlicht, mit Ausnahme jener der Schweiz. Die französischen und englischen Texte können auf der Internetseite des Europarates: http://conventions.coe.int eingesehen oder bei der Direktion für Völkerrecht, Sektion Staatsverträge, 3003 Bern bezogen werden.

a

Erklärung gemäss Artikel 28 Absatz 3 (Anwendung des Rahmenbeschlusses vom 13. Juni 2002 über den Europäischen Haftbefehl und die Übergabeverfahren vom 13.6.2002 zwischen den EU-Mitgliedstaaten).

  Vorbehalte und Erklärungen

Schweiz4

Artikel 1. Der Schweizerische Bundesrat erklärt hiemit, dass die von der Schweiz bewilligten Auslieferungen stets an die Bedingung geknüpft sind, dass der Verfolgte nicht vor ein Ausnahmegericht gestellt werden darf. Demzufolge behält sich die Schweiz das Recht vor, die Auslieferung abzulehnen,

a.
wenn die Möglichkeit besteht, dass der Verfolgte im Falle seiner Auslieferung vor ein Ausnahmegericht gestellt würde, und der ersuchende Staat nicht eine als ausreichend erachtete Zusicherung abgibt, dass die Beurteilung durch ein Gericht erfolgt, das nach den Vorschriften der Gerichtsorganisation allgemein für die Rechtsprechung in Strafsachen zuständig ist;
b.
wenn sie der Vollstreckung einer von einem Ausnahmegericht verhängten Strafe dienen soll.

Artikel 2 Ziffer 2. Der Schweizerische Bundesrat erklärt, dass die Schweiz eine wegen eines Delikts, für das das schweizerische Recht die Auslieferung zulässt, zu bewilligende oder bereits bewilligte Auslieferung auf jede andere Handlung ausdehnen kann, die nach einer gemeinrechtlichen Bestimmung des schweizerischen Rechts strafbar ist.

Artikel 3 Ziffer 3. Die Schweiz behält sich das Recht vor, abweichend von Artikel 3 Ziffer 3 des Übereinkommens die Auslieferung gemäss Artikel 3 Ziffer 1 auch dann abzulehnen, wenn sie verlangt wird wegen eines Angriffs auf das Leben eines Staatsoberhauptes oder eines Mitgliedes seiner Familie.

Artikel 6: Der Schweizerische Bundesrat erklärt hiermit, dass das schweizerische Recht die Auslieferung von Schweizer Bürgern nur unter den einschränkenden Voraussetzungen des Artikels 7 des Rechtshilfegesetzes vom 20. März 19815 zulässt. Ausserhalb der Schweiz begangene, nach schweizerischem Recht als Verbrechen oder Vergehen strafbare Handlungen können bei Vorliegen der gesetzlichen Voraussetzungen von den schweizerischen Behörden verfolgt und geahndet werden,

wenn sie gegen Schweizer Bürger verübt worden sind (Art. 5 des Strafgesetzbuches6),
wenn das schweizerische Recht dafür die Auslieferung zulassen würde und der Täter Schweizer Bürger ist (Art. 6 des Strafgesetzbuches7),
wenn sie an Bord eines schweizerischen Seeschiffs oder Luftfahrzeuges verübt worden sind (Art. 4 des Bundesgesetzes vom 23. Sept. 19538 über die Seeschifffahrt unter der Schweizerflagge; Art. 97 des Bundesgesetzes vom 21. Dez. 19489 über die Luftfahrt),
wenn besondere gesetzliche Bestimmungen es für bestimmte Straftaten vorsehen (Art. 20210 und 240 des Strafgesetzbuches; Art. 19 des Bundesgesetzes vom 3. Okt. 195111 über die Betäubungsmittel; Art. 101 des Strassenverkehrsgesetzes12; Art. 16 des Verantwortlichkeitsgesetzes vom 14. März 195813; Art. 12 des Bundesgesetzes vom 26. Sept. 195814 über die Exportrisikogarantie).

Andere von einem Schweizer Bürger im Ausland begangene strafbare Handlungen können aufgrund des Rechtshilfegesetzes in der Schweiz auf Ersuchen des Tatortstaats geahndet werden, wenn sich der Verfolgte in der Schweiz befindet und sich hier wegen schwerer wiegender Taten ohnehin zu verantworten hat, und wenn der Freispruch oder der Strafvollzug in der Schweiz seine weitere Verfolgung wegen der gleichen Tat im ersuchenden Staat ausschliessen.

Artikel 9.

a.
Die Schweiz behält sich das Recht vor, abweichend von Artikel 9 die Auslieferung des Verfolgten auch dann abzulehnen, wenn die nach dieser Bestimmung die Ablehnung der Auslieferung begründenden Entscheidungen in einem dritten Staat ergangen sind und es sich dabei um den Staat handelt, auf dessen Hoheitsgebiet die strafbare Handlung begangen worden ist.
b.
Die Schweiz behält sich ferner das Recht vor, entgegen Artikel 9 Satz 1 des Übereinkommens die Auslieferung zu bewilligen, wenn diese wegen anderer strafbarer Handlungen bewilligt worden ist und der ersuchende Staat dargetan hat, dass ihm neu bekanntgewordene Tatsachen oder Beweise eine Revision der nach Artikel 9 die Ablehnung der Auslieferung begründenden Entscheidung rechtfertigen, oder wenn der Verfolgte die in dieser Entscheidung gegen ihn verhängte Strafe oder Massnahme ganz oder teilweise nicht verbüsst hat.

Artikel 11. Die Schweiz behält sich das Recht vor, Artikel 11 sinngemäss auch anzuwenden in Fällen, in denen das Recht der ersuchenden Vertragspartei vorsieht, dass der Verfolgte wegen der zur Auslieferung Anlass gebenden Handlung einer Strafe, die seine körperliche Integrität beeinträchtigt, oder gegen seinen Willen einer Massnahme dieser Art unterworfen werden kann.

Artikel 14 Ziffer 1 Buchstabe b. Der Schweizerische Bundesrat erklärt hiemit, dass die schweizerischen Behörden die Freilassung als endgültig im Sinne von Artikel 14 des Übereinkommens ansehen, wenn sie dem Ausgelieferten erlaubt, sich frei zu bewegen, ohne dadurch die von der zuständigen Stelle getroffenen Anordnungen zu verletzen. Die Möglichkeit, das Hoheitsgebiet eines Staats zu verlassen, besteht im Sinne dieser Bestimmung nach schweizerischer Auffassung stets dann, wenn weder Krankheit noch sonstige wirkliche Beschränkungen seiner Bewegungsfreiheit den Ausgelieferten daran tatsächlich hindern.

Artikel 16 Ziffer 2. Die Schweiz verlangt, dass an sie gerichtete Ersuchen nach Artikel 16 Ziffer 2 eine kurze Beschreibung des dem Verfolgten zur Last liegenden Sachverhalts mit den für die auslieferungsrechtliche Beurteilung der Tat wesentlichen Angaben enthalten müssen.

Artikel 21. Die Schweiz behält sich das Recht vor, die Durchlieferung auch dann nicht zu bewilligen, wenn die dem Verfolgten zur Last liegende strafbare Handlung unter Artikel 5 des Übereinkommens fällt oder eine Verletzung von Vorschriften über die Beschränkung des Handels mit oder über die Bewirtschaftung von Gütern darstellt.

Artikel 23. Die Schweiz verlangt, dass an sie gerichtete Auslieferungsersuchen und deren Unterlagen, soweit sie nicht in deutscher, französischer oder italienischer Sprache abgefasst sind, mit einer Übersetzung in eine dieser Sprachen zu versehen sind.

Am 21. August 1991 hat die Schweiz dem Generalsekretär folgendes mitgeteilt:

In Bezug auf den Vorbehalt, den Portugal zu Artikel 1 des Europäischen Auslieferungsübereinkommens einlegte (unter Bst. c), schliesst sich die Schweiz der Erklärung Deutschlands vom 4. Februar 1991 und der Erklärung Österreichs vom 4. Juni 1991 an.

Dieser Vorbehalt ist nur dann mit Sinn und Zweck des Übereinkommens vereinbar, wenn er sich nicht schlechthin gegen die Auslieferung in Fällen richtet, in denen eine lebenslängliche Freiheitsstrafe verhängt oder eine sichernde Massnahme angeordnet werden kann. Die Schweiz versteht den Vorbehalt ebenfalls dahingehend, dass die Auslieferung nur verweigert wird, wenn die zu einer lebenslänglichen Freiheitsstrafe verurteilte Person nach dem Recht des ersuchenden Staates keine Möglichkeit hat, nach Verbüssung eines bestimmten Teils der Strafe oder Massnahme eine gerichtliche Prüfung der Aussetzung des Rests zur Bewährung herbeizuführen. Inkrafttreten: 22. August 1991.

  In Artikel 27 Absatz 4 des Übereinkommens vorgesehene Vereinbarung betreffend die Ausdehnung des Geltungsbereichs des Übereinkommens auf die Niederländischen Antillen und Aruba

Die Vereinbarung ist per Notenaustausch zwischen den Niederlanden15 und folgenden Staaten geschlossen worden:

Staaten

Notenaustausch vom

Inkrafttreten

Dänemark

20. Januar/4. Februar

1994

  1. Mai

1994

Frankreich

30. Juli/2. Dezember

1993

  1. März

1994

Italien

  8. Juni/21. Dezember

1993

30. Dezember

1993

Liechtenstein

30. Juni/29. September

1993

  1. Dezember

1993

Luxemburg

20. September/22. November

1993

  1. Februar

1994

Norwegen

26. Januar/18. Februar

1994

  1. Mai

1994

Schweden

  8./29. Juli

1992

  1. Oktober

1993

Schweiz

20./28. Oktober

1993

  1. Januar

1994

Türkei

19. Januar/3. Februar

1994

  1. Mai

1994

Zypern

  3. August 1993/3. März

1994

  1. Juni

1994


AS 1967 814; BBl 1966 I 457


1 Für die Staaten, die dem zweiten Zusatzprot. vom 17. März 1978 beigetreten sind, siehe auch die Art. 3 und 4 des genannten Protokolls (SR 0.353.12). Für die Staaten, die dem vierten Zusatzprot. vom 20. Sept. 2012 beigetreten sind, siehe auch die Art. 6 und 8 des genannten Protokolls (SR 0.353.14).
2 AS 1967 805
3 AS 1967 814 1120, 1968 1476, 1970 101, 1971 1356, 1977 911 1657, 1982 889 2263, 1983 165, 1985 492, 1986 322 338 921, 1989 175, 1990 1171, 1991 1367, 1995 1117 1118, 2004 3949, 2007 1383 und 2013 1481. Eine aktualisierte Fassung des Geltungsbereiches findet sich auf der Internetseite des EDA (www.eda.admin.ch/vertraege).
4 Art. 2 des BB vom 27. Sept. 1966 (AS 1967 805), Art. 1 des BB vom 21. Juni 1979 (AS 1982 889), AS 1983 165 und AS 2004 3949.
5 SR 351.1
6 SR 311.0. Heute: Art. 7
7 Heute: Art. 7
8 SR 747.30. Heute: BG über die Seeschifffahrt unter der Schweizer Flagge.
9 SR 748.0
10 Heute: Art. 196
11 SR 812.121
12 SR 741.01
13 SR 170.32
14 SR 946.11
15 Die vom Königreich der Niederlande abgegebene Erklärung betreffend die Artikel 6 und 21 des Übereinkommens (AS 1989 175) findet hinsichtlich der Auslieferung niederländischer Staatsangehöriger auf die Niederländischen Antillen bzw. Aruba erst Anwendung, wenn das Übereinkommen vom 21. März 1983 über die Überstellung verurteilter Personen (SR 0.343) auf die Niederländischen Antillen bzw. Aruba anwendbar wird.

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