Internationales Recht 0.3 Strafrecht - Rechtshilfe 0.34 Strafvollzug
Droit international 0.3 Droit pénal - Entraide 0.34 Exécution des peines

0.343.1 Zusatzprotokoll vom 18. Dezember 1997 zum Übereinkommen über die Überstellung verurteilter Personen

0.343.1 Protocole additionnel du 18 décembre 1997 à la Convention sur le transfèrement des personnes condamnées

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Art. 2 Personen, die aus dem Urteilsstaat geflohen sind

1.  Versucht ein Staatsangehöriger einer Vertragspartei, gegen den im Hoheitsgebiet einer anderen Vertragspartei als Bestandteil eines rechtskräftigen Urteils eine Sanktion verhängt wurde, sich der Vollstreckung oder weiteren Vollstreckung der Sanktion im Urteilsstaat zu entziehen, indem er in das Hoheitsgebiet der ersteren Vertragspartei flieht, bevor er die Sanktion verbüsst hat, so kann der Urteilsstaat die andere Vertragspartei ersuchen, die Vollstreckung der Sanktion zu übernehmen.

2.  Auf Ersuchen des Urteilsstaats kann der Vollstreckungsstaat vor Eingang der Unterlagen zum Ersuchen oder vor der Entscheidung über das Ersuchen die verurteilte Person festnehmen oder auf andere Weise sicherstellen, dass sie in seinem Hoheitsgebiet bleibt, bis eine Entscheidung über das Ersuchen ergangen ist. Ersuchen um vorläufige Massnahmen müssen die in Artikel 4 Absatz 3 des Übereinkommens genannten Angaben enthalten. Die strafrechtliche Lage der verurteilten Person darf nicht infolge eines auf Grund dieses Absatzes in Haft verbrachten Zeitraums erschwert werden.

3.  Die Zustimmung der verurteilten Person ist für die Übertragung der Vollstreckung der Sanktion nicht erforderlich.

3 Siehe jedoch Art. 1 des Protokolls vom 22. Nov. 2017 (SR 0.343.11).

Art. 2 Personnes évadées de l’État de condamnation

1.  Lorsqu’un ressortissant d’une Partie, qui a fait l’objet d’une condamnation définitive prononcée sur le territoire d’une autre Partie, vise à se soustraire à l’exécution ou à la poursuite de l’exécution de la condamnation dans l’État de condamnation, en se réfugiant sur le territoire de la première Partie avant d’avoir accompli la condamnation, l’État de condamnation peut adresser à la première Partie une requête tendant à ce que celle-ci se charge de l’exécution de la condamnation.

2.  À la demande de la Partie requérante, la Partie requise peut, avant la réception des pièces à l’appui de la requête ou dans l’attente de la décision relative à cette requête, procéder à l’arrestation de la personne condamnée ou prendre toute autre mesure propre à garantir qu’elle demeure sur son territoire dans l’attente d’une décision concernant la requête. Toute demande dans ce sens est accompagnée des informations mentionnées dans le par. 3 de l’art. 4 de la Convention. L’arrestation à ce titre de la personne condamnée ne peut pas conduire à une aggravation de sa situation pénale.

3.  Le transfert de l’exécution ne nécessite pas le consentement de la personne condamnée.

3 Voir toutefois l’art. 1 du Prot. du 22 nov. 2017 (RS 0.343.11).

 

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